que vaut un M39 finlandais ?

Ouah kiitos Vincent
Super précis tes explications.
Je vais étudier tout ça.

 

Comme déjà dit, des   seraient bienvenues.

Mais on devinerait que les tenons sont un peu engagé dans leur mortaises.

Lorsque j'ai bloqué mon '91 (pas un Mocine-Nagant! Un Carcano!), le levier de culasse a bin voulu bouger un peu. Difficilement. Mais jamais jusqu’à parvenir à l'ouverture.
En utilisant un bras de levier, l'effort a été très faible pour parvenir à manœuvrer le levier. Et la culasse s'est bien ouverte.
Le laiton fait très bien joint!, C'est lui qui empêchait l'ouverture. Les tenons n'ont rien. Pas de marquages, ni déformations.

Pas impossible que ça fonctionne ici.

Pas contre, ma culasse était tout en place. Pas de trucs qui n'avaient rien a faire dans une position improbable....

Merci patre pour ton message.
Les photos seront postées demain.
La je suis au boulot
Bonne journée

Après des essais acharnés, je ne parviens en effet pas, comme le dit Pâtre , à placer l'ergot tel qu'il est positionné sur la photo de Lauri Torni. Il est possible de le placer ainsi:





Mais il n'est pas possible de monter la culasse sur le fusil, et de toute façon, l'ergot est à l'opposé par rapport au problème exposé par notre camarade...

Je ne sais pas si c'est la photo, mais l'ergot me semble bien petit ?

Non c'est la photo... Demain j'en poste des mieux !

Je pense que le bout de la piece de manoeuvre est tordu vers le haut et que l'ergot s'en est echappe lors des tentatives d'ouverture de la culasse

vincent k a écrit:Je pense que le bout de la piece de manoeuvre est tordu vers le haut et que l'ergot s'en est echappe lors des tentatives d'ouverture de la culasse

Oui c'est la seule raison logique, et ça se voit que c'est déformé.

En tous cas faut éviter la beuze avant le stand ou au moment du démontage/remontage car c'est pas une cartouche foireuse de surplus qui peut faire ça.

J'ai l'impression qu'après l'incident, quelqu'un aurait essayé d'ouvrir en force à l'aide d'un tube enfilé autour du levier d'armement. La tête aurait commencé par tourner un peu (sinon on ne verrait pas l'extracteur), mais juste commencé... L'artiste s'étant ensuite obstiné, jusqu'à bouziller le renfort du cylindre !
Du coup, une culasse peut-être simplement bloquée par un culot d'étui fissuré et plus ou moins fondu, se serait transformée en ferraille inutilisable. A l'origine, la seule pièce HS était peut-être l'extracteur (ils n'aiment pas trop les jets de gaz brûlants mêlés de particules en fusion), mais c'est pas une pièce très compliquée (le mien fut taillé à la lime par le précédent propriétaire, dans une lame de ressort de Fiat).

Cependant, si l'origine n'était pas un défaut de culot mais une surpression (balle trop grosse, trop de poudre, ou d'un mauvais type), les reste avait peut-être morflé ! Et il faut bien reconnaître que dévisser le canon n'est pas la première chose qui vienne à l'esprit.

Tirer des cartouches de merde, initialement destinées à on ne sait quelle arme (mitrailleuse ?), ça peut provoquer quelques déboires...


La culasse Mosin est relativement compliquée :
Il faut se mettre dans la situation de l'époque, où les hommes ne connaissant pas encore les armes à répétition, s'emmêlaient facilement les pinceaux en tir rapide ; et où les cartouchiers peinaient à fournir des étuis résistant à 1000 bars de plus que les étuis pour PN.
Une tendance était alors d'ajouter des "tenons de bouchage" qui ne tournaient pas à la fermeture et obturaient les passages de tenons (ici ce rôle est plus ou moins tenu par la pièce "multifonctions" intermédiaire entre cylindre et tête de culasse, du moins en bas - en haut c'est plutôt un déflecteur).
Une autre particularité de la culasse Mosin, est qu'en position verrouillée la tête mobile se trouve relativement libre par rapport au cylindre, permettant aux tenons de mieux "s'asseoir" sur leur appuis (on retrouvera ça sur la proposition d'A. Berthier).

Les allemands ont mis un tenon de bouchage sur la  tête mobile du G88, qui était libre en rotation et ne tournait pas avec la culasse.

Sitôt après l'adoption du Berthier Mle 1890, André Berthier proposait une modification de fonctionnalités similaires, testée à Versailles durant l'été, mais qui ne fut pas jugée satisfaisante car il faut bien que les gaz sortent ! Durant l'hiver suivant c'était réglé, en reculant les tenons de bouchage pour ménager une chambre de détente (ce que n'a pas le G88) pourvue d'un trou de dégazage du côté gauche. La France n'a toutefois pas adopté ces tenons de bouchage améliorés, car en même temps les recherches effectuées pour sécuriser le Lebel avaient débouché sur des solutions aisément applicables aux Berthier et tout à fait satisfaisantes.
Il faut savoir qu'à cette époque les essais de nouveaux prototypes étaient axés sur la fiabilité de fonctionnement, la rapidité du tir, le comportement en tir avec la bayonnette au canon, et les effets d'une rupture de culot (au besoin délibérément provoquée en sabotant l'étui). On était beaucoup moins exigeant à propos de la précision du tir.

Verchère a écrit:...On était beaucoup moins exigeant à propos de la précision du tir.

Qui était de toute façon une œuvre collective.

Le tir de salve étant la norme, la doctrine d'emploi.

Donc, même si on touche, on sait pas qui a touché!

Bien le bonjour chers amis, comme convenu, voici des photos qui peuvent aider un peu plus.
Pour ce qui est de manipulation après l'incident.
J'ai essayé manuellement, rien qu'avec mes mimines de déverrouillé la culasse mais comme je n'ai jamais été fan de musculation... Ben ça n'a rien fait !
Ensuite je l'ai confié à un armurier qui l'a gardé longtemps sans me trouver de solution. Il a peut être essayé en forcer avec un outil car j'ai remarqué des petites traces de chocs, mais la déformation que l'on voit sur l'extrémité du levier au niveau de l'accroche n'a pas changé suite a l'incident.
Bref... Voici les photos.

Bien

Tes photos nous expliquent la cause primaire de ta mesaventure : ton percuteur n'est pas assez visse sur la noix et, sortant trop, il a perce ton amorce

Donc ton canon et ton boitier sont OK, par contre ta tete de culasse et ton levier d'armement pas top (je soupconne que c'est ton armurier qui les a niques)

Vincent

Merci Vincent.

Si ce n'est que la culasse et le levier...ça va !
Par contre je n'arrive pas a comprendre pourquoi il n'est pas assez visé puisque je n'y ai pas touché . Enfin la dernière fois c'était après l'achat du mosin. Et j'ai tiré des centaines de cartouches après ! 🤨
En tout cas chapeau pour le coup d'œil !

Verchère a écrit:Et il faut bien reconnaître que dévisser le canon n'est pas la première chose qui vienne à l'esprit.

C'est a dire que c'est la seule facon d'acceder a la douille pour la retirer et nettoyer

Lauri Torni 1965 a écrit:Si ce n'est que la culasse et le levier...ça va !
Par contre je n'arrive pas a comprendre pourquoi il n'est pas assez visé puisque je n'y ai pas touché . Enfin la dernière fois c'était après l'achat du mosin. Et j'ai tiré des centaines de cartouches après ! 🤨
En tout cas chapeau pour le coup d'œil !

Tu avais du le demonter pour faire ton grand nettoyage, non ?

La sur ta photo il lui manque au moins 2, voir 4 tours

Oui c'est ça !

Un coup de disque avec mini perceuse enlevant la partie tordue et je pense que tout pourra sortir !

Lauri Torni 1965 a écrit:

On devinait cette déformation, sur tes premières photos.


Cette déformation est apparue après le tir, ou après l'armurier?

Après le tir...
Amitiés

lu1900 a écrit:Un coup de disque avec mini perceuse enlevant la partie tordue et je pense que tout pourra sortir !

Plus facile à dire qu'à faire ! Et puis c'est quoi un coup de disque avec mini perceuse ?????????
Je connais pas cet outil !

Merci d'expliciter