Les vélos militaires suisses

J’ai trouvé un texte en allemand, qui parlait de cette pédale qui devait se monter à gauche. Mais je n’ai pas bien compris son fonctionnement. Ça devait pas être très confortable démarrer à vélo là-dessus

Salut,

Pour la lampe, apparemment il ne faudrait monter que le petit catadioptre rouge à l'arrière:

http://ordonnanzrad.ch/wp-content/uploads/2019/04/Einzelpersonen_23.jpg

Sinon, je ne suis même pas sûr de l'année à partir de laquelle l'arrière du garde-boue a été peint en blanc... Il faudrait vraiment que j'achète un bouquin...

Je suis content pour toi, et si tu vois aussi ça d'une manière très épurée, je pense que tu es sur la bonne voie.

Amitiés,
À+,
le Jef-on-s'réjouit-de-voir-les-photos-quand-il-sera-terminé! 

Merci beaucoup pour ton message.
Si jamais tu recherche certaines pièces ou besoin de qqch mécanique etc n’hésite pas.
Je ne connais pas ce petit catadioptre par contre.
Je vais voir demain si il se monte séparément.
J’ai un blanc.
Merci pour tout.
Et oui bien sûr pour les photos terminées

Bonjour à tous,

Je vous présente le mien, rentré en début de semaine. Cela faisait un moment que j’en guettais un sur qui ne soit pas trop éloigné et j’ai sauté sur l’occasion quand celui ci a été publié sur lbc, en plus le vendeur me le livrait devant la porte
Il s’agit donc d’un 1950, Schwalbe je pense. 

Rien à faire dessus si ce n’est un léger coup de polish. 
Complet avec sa pompe reglo, le sac à outils complet, plaques et selle.
J’attends que les beaux jours reviennent et je l’enfourche pour un tour.

le kid a écrit:Bonjour à tous,

Je vous présente le mien, rentré en début de semaine. Cela faisait un moment que j’en guettais un sur qui ne soit pas trop éloigné et j’ai sauté sur l’occasion quand celui ci a été publié sur lbc, en plus le vendeur me le livrait devant la porte
Il s’agit donc d’un 1950, Schwalbe je pense. 

Rien à faire dessus si ce n’est un léger coup de polish. 
Complet avec sa pompe reglo, le sac à outils complet, plaques et selle.
J’attends que les beaux jours reviennent et je l’enfourche pour un tour.

Très sympa, il n'y a plus qu'à partir en ballade

Salut,

À propos de balade, il faut que je vous en raconte une petite. Ma femme et moi avions prévu de prendre une semaine de vacances mi-juillet pour naviguer sur le lac de Neuchâtel avec notre petit voilier. Las, la navigation y a été provisoirement interdite en raison des récentes inondations.
Qu'importe, à défaut de naviguer on va faire du vélo. Un ami me prête en urgence une paire de sacoches. Je teste le montage sur mon vélo "de course" (un Koga Miyata de 1992, on est vintage ou on ne l'est pas...), mais ça ne va pas. Une fois chargées, les sacoches touchent la roue arrière. Merdalor... il faut un vélo avec un porte-bagages...

Il est dimanche midi et on souhaite partir en début d'après-midi. Alors j'improvise: en cinq minutes les fameuses sacoches sont montées sur mon Condor 1950. Un sac de guidon et les supports de gourde et de GPS viennent compléter l'équipement.

Le tout n'est pas 100% réglementaire, mais...



Et on va où ? Pour ne pas se compliquer la vie, il suffit de suivre la rivière (logique de poissons, mais logique quand même...). L'Aar jusqu'à l'embouchure, puis le Rhin jusqu'à Bâle, et finalement, remonter la Birse jusqu'à la maison.
Ma femme a reçu un vélo moderne en carbone pour son dernier anniversaire. Avec la gourde et le sac de guidon, son équipage pèse 10 kg exactement. Je joue le jeu jusqu'au bout: le Condor fait 25 kg et les bagages 12... Le pèse-personne réquisitionné pour l'occasion indique que mon léger embonpoint me vaut un handicap supplémentaire de 23 kg sur ma légitime. Le seul point positif, c'est que 27 et 23 font 50 kg de différence et j'aime les chiffres ronds. Je passe sur le fait que le Condor n'a qu'une vitesse avec ses pignons de 50x20... À ce stade, je n'essaye même pas de démonter la pompe et la trousse à outils, ce serait mesquin...



Premier grand questionnement existentiel en passant à Bellach, à côté de l'usine où ont été fabriquées mes prothèses de hanche et de genou gauches, posées l'an dernier. J'espère que les mecs ont bien travaillé, parce que là je vais tester le matériel et je n'ai pas du tout envie de devoir vérifier l'efficacité du service après-vente...

Les hôtels d'Aarwangen sont fermés le dimanche, nous devrons pousser jusqu'à Langenthal. Et quand je dis "pousser", il y a une méchante monté qui m'oblige à mettre pied à terre sur quelques centaines de mètres. Notre première étape totalise 55 km malgré un fort vent de face.

Le lundi sera l'occasion d'une photo "historique" devant l'arsenal d'Aarau.



Un groupement de nostalgiques y a son siège ainsi qu'un petit musée. Je le visiterai une prochaine fois, ma dame a envie de rouler et de trouver un hôtel pour la nuit. Nous nous arrêterons à Brugg, avec 59 km de plus dans l'escarcelle.
Les montées présentant jusqu'à 5% de pente sont "jouables" avec "un peu" d'élan et d'engagement, je n'ai pas dû mettre pied à terre.

Jolie étape le mardi entre Brugg et Kaiseraugst (65 km). Nous y trouvons un superbe hôtel gastronomique à 20 mètres du Rhin. Je m’acquitterai sans regret d'une douloureuse qui tutoie à 20 balles près le prix de mon vélo, mais avec l'âge j'ai appris à ne plus trop compter pour faire plaisir aux dames. Et ce sont nos premières vacances depuis une bonne année. Une méchante montée entre Wallbach et Möhlin, sur un itinéraire pourtant décrit comme cyclable, nous aura obligé à pousser nos montures sur plusieurs centaines de mètres.

Nous passons par Bâle le mercredi. L'occasion d'aller nous frotter aux frontières des trois pays.



Je m'amuse à faire le tour de la place à vélo, me rendant coupable d'exportation de matériel militaire dans deux pays ennemis, dont un en guerre... 
Les douaniers regardent heureusement ailleurs et j'évite de peu l'incarcération.
Nous repartons tranquillement, en longeant plus ou moins la Birse jusqu'à Delémont. On arrive à l'hôtel avec 64 km de plus au compteur. Ma dame part à la découverte de la vieille ville, qui mérite le détour.

Dernière petite étape le jeudi (49 km) puisque nous rentrons à la maison. Petite mais avec du dénivelé. J'arrive tant bien que mal à rester en selle toute la montée à la sortie de Moutier, mais je dois m'avouer vaincu dans la dernière grimpette à la sortie des gorges peu avant Court. Pied à terre sur 250 mètres.

Le petit col de Pierre-Pertuis sera l'occasion d'une dernière séance de poussette sur 1 km environ. Ce serait plus long par la route, dangereux à pied au milieu des voitures, et on ne verrait pas la pierre percée qui a donné son nom au col.



Du col, il nous restera une quinzaine de km de descente jusqu'à la maison, ce qui remontera notre vitesse moyenne sur l'ensemble des roulages à 18 km/h exactement!

Pour les fans de statistiques:





En conclusion: c'était un peu gonflé, mais ça l'a fait, et mieux qu'espéré.

Le handicap "de poids" de mon équipage a nivelé les différences de performances entre ma femme et moi, elle m'a même en de rares occasions "fait l'aspiration".
Cerise sur la forêt-noire, la hanche et le genou ont tenu, presque sans douleurs. La selle "magique" de ces vélos militaires suisses a sans doute constitué un gros avantage lors de cette balade, le Koga fait plus maloku.
Et puis comme ça je peux vous ennuyer avec mes petites histoires...

Amitiés,
À+,
le Jef-on-aura-toute-la-mort-pour-apprendre-à-être-raisonnable... 

Hello !
Merci pour ce magnifique reportage...ça m'a fait rêver un peu

C est du Jeff 100%. Propre , efficace , qui maîtrise le sujet ! Pour les passionnés de vélo militaire, il y en a un de la Wehrmacht sur lbc, 1500 € en ttbe. Et il plus performant que l Helvete, allez savoir . ...

super documentation  , merci encore

Non mais ! se la vouloir jouer fin du tour de France en mono pignon et grande boucle Bienne Birse Bienne ca va pas le Jef

Bon super; quand  même, fallait oser

Je me demande si tes genoux et hanches artificielles n'ont pas été dotées de quelques micro-moteur....

En tout cas, n'essaye pas d'obtenir l'AI après ça   

Mais ça fait plaisir de vous voir ainsi !

Le nouveau pseudo: Jef.bionique.ch

Excellent reportage !  Et bravo pour l'exploit sportif ! 

Comme toujours quand on parle de vélo, il y a soupçon de dopage, je parierais pour des substances interdites comme la fondue, les röstis, voire la viande des Grisons.

Merci les kôpins, vous êtes bien compréhensifs malgré toutes mes tares... 

Niveau dopage, je me suis contenté de quelques barres de muesli au chocolat (estampillées Coop prix garanti et "commerce équitable", c'est dire si je fais des efforts !), et d'une grande bière panachée le soir à l'étape. Suivie d'un repas gastronomique quand c'était possible.  
Histoire de remettre du "carburant" dans la "machine"...

Après deux jours de repos et de récupération, j'ai sorti hier les 11 kg du vélo "de course" de la cave et j'ai noté quelques progrès encourageants. Au grand dam de ma dame, qui me suivait beaucoup moins bien que les jours précédents...

Amitiés,
À+,
le Jef-l'entraînement,-c'est-dans-la-tête... 

Faudra que je présente le mien.

Voici le mien acquis localement en début de cette année.