Culasse bloquée après le tir K98

Gilles78 a écrit:Oh là ! Gaffe à ce genre de pêle-mêle dans lequel on peut trouver de la munition pour mitrailleuse autant que des projectiles spéciaux (éliminer par principe toute munition à pointe peinte, même s'il ne s'agit que de perfo, les pièges à balle n'aiment pas).

Avant d'en tirer d'autres, il faudrait trier et faire voir les différents types qui pourraient intéresser des collectionneurs en fonction des marquages.

pour les allemandes l'important c'est la couleur des joints d'amorce, les ogives avec des couleurs différentes c'est de la tracante ou des la Béo ou si il y a des bagues de couleur c'est de la -V- ou de la Trop etc... prend des photos on pourra te dire ce qu'il en est

Qu'est ce que des munitions -V- et Béo? Là j'ai des balles à blanc (ogive bois étui acier), des balles étui laiton ogives 3/4 noires et des balles couleur cuivre!

celle du bas avec l'anneau vert c'est une -V-, beaucoup plus puissante

ca c'est des Béo, cartouches d'observation en fait explosives incendiaires



ca c'est des smk l'spur perfo tracantes



fais des photos et je te dirais

un lien qui pourra t'aider

https://www.tircollection.com/t9936-la-cartouche-8x57-ou-8mm-mauser

Oh merci beaucoup pour tes explications! Je comprends mieux ceux qui collectionnent les munitions d'époque!

pour moi la seule explication logique c'est une chambre corrodée et sèche , il y a également une autre raison possible mais là c'est une autre histoire sur laquelle je ne vais pas m'étendre , qui n'est pas valable si l'on est sur à 100% de la provenance de l'arme héritage ou autre et jamais touchée ( c'est du vécu ).

ber

ca ne change pas ton pb de momo, essaye de  deverouiller completement la culasse et de pousser avec une baguette en passant par le canon

droulz a écrit:ca ne change pas ton pb de momo, essaye de  deverouiller completement la culasse et de pousser avec une baguette en passant par le canon

apparemment il a réussi à déculasser , reste donc à chasser la douille ( si possible ) avec une baguette par l'avant après avoir saturé la zone de dégrippant . ceci dit je serais curieux de voir les marques ou rayures sur la dite douille après son extraction ça donnera une idée de l'origine du problème.
ber

toulon44 a écrit:pour moi la seule explication logique c'est une chambre corrodée et sèche

 Une chambre doit TOUJOURS être sèche avant le tir, comme le canon !... Une chambre grasse est susceptible d'augmenter de façon importante la pression sur les tenons et de provoquer une rupture de culasse.

Gilles78 a écrit:

toulon44 a écrit:pour moi la seule explication logique c'est une chambre corrodée et sèche

 Une chambre doit TOUJOURS être sèche avant le tir, comme le canon !... Une chambre grasse est susceptible d'augmenter de façon importante la pression sur les tenons et de provoquer une rupture de culasse.

OK mais il y a grasse et grasse , les quantités de lubrifiant laissées par un écouvillon "tissu" après nettoyage sont je pense négligeables et ne nuisent en rien à la sécurité ou alors depuis 30 ans je flirte inconsciemment et allègrement avec la mort  , mais là n'est pas le problème de notre ami ..

petalex a écrit:Concernant les munitions de mauser, il y en a de toutes sortes, sauf que tout est mélangé dans des caisses métalliques!

Petit rappel du dicton : munitions inconnues : touche à ton c..!

toulon44 a écrit:OK mais il y a grasse et grasse.

Il y a grasse et sèche, le reste c'est de l'auto-persuasion et une foi inébranlable dans les coefficients de sécurité des calculs de résistance au cisaillement des tenons.

Dès qu'une chambre est grasse, même légèrement, le frettage de la douille dans la chambre au moment du pic de pression ne peut pas se faire, et les tenons encaissent la totalité de la pression qui est normalement prise en partie par l'allongement de la douille frettée.

Chacun est libre de ses propres choix.

Mais il y a aussi le réglement :


Certes, dans l'Instruction de 1905, pour les Lebel et Berthier on ne rentre pas dans ces détails...
Si un excès de lubrifiant peut causer des "coins d'huile" provoquant des surpressions locales, je ne vois pas trop en quoi le libre glissement de la douille pourrait augmenter la pression sur les tenons. Vu que, en théorie, dans une chambre à feuillure bien ajustée la douille est bloquée en longueur et ne peut pas reculer du moindre poil.
Et même si on voulait prendre en compte la résistance à la traction de la douille frettée à l'avant, vu l'épaisseur à mi-corps et la résistance du laiton, ça n'irait pas péter bien loin ; si encore la chambre n'est pas spécialement aménagée pour empêcher le frettage...

Il pourrait certes en être autrement avec une douille à feuillure trop faible, bloquée par frettage en position avant, et qui à un moment donné glisserait d'un coup en arrière (sur du gras), au lieu de s'allonger par le milieu. Mais l'énoncé de ce problème posant clairement qu'il y a quelque chose de défectueux dans l'arme, mieux vaudrait d'abord régler ce point...

Mauvaises munitions à coup sûr. Trop vieilles d'une part et ce défaut apparaît. Ca peut aussi être la chambre qui est déformée. C'est arrivé à un pote : chambre totalement déformée, l'arme n'est plus utilisable sauf réparation mais là encore ça fait du multi numéro et "le coût est pas confortable à avaler" !
Fais vérifier par un armurier.

J'ai contacté l'armurerie du coin pour avoir des munitions récentes! Ce soir je sors la douille pour voir les éventuelles marques! Avec d'autres munitions je verrai si c'est la chambre qui est déformée ou si c'était les munitions d'époque qui posent problème!
Je vous tiens tous au courant!
Bonne journée!

Verchère a écrit:Mais il y a aussi le réglement :


Certes, dans l'Instruction de 1905, pour les Lebel et Berthier on ne rentre pas dans ces détails...
Si un excès de lubrifiant peut causer des "coins d'huile" provoquant des surpressions locales, je ne vois pas trop en quoi le libre glissement de la douille pourrait augmenter la pression sur les tenons. Vu que, en théorie, dans une chambre à feuillure bien ajustée la douille est bloquée en longueur et ne peut pas reculer du moindre poil.
Et même si on voulait prendre en compte la résistance à la traction de la douille frettée à l'avant, vu l'épaisseur à mi-corps et la résistance du laiton, ça n'irait pas péter bien loin ; si encore la chambre n'est pas spécialement aménagée pour empêcher le frettage...

Il pourrait certes en être autrement avec une douille à feuillure trop faible, bloquée par frettage en position avant, et qui à un moment donné glisserait d'un coup en arrière (sur du gras), au lieu de s'allonger par le milieu. Mais l'énoncé de ce problème posant clairement qu'il y a quelque chose de défectueux dans l'arme, mieux vaudrait d'abord régler ce point...

je suis rarement la pour défendre Gilles78 et on doit penser que j'ai une dent contre lui mais la il a TOTALEMENT raison une chambre ne doit JAMAIS être grasse et ce n'est pas parce que des écrits d'une époque ou on tirait de la poudre noire laissent penser le contraire qu'on doit transposer ça au tir actuel avec des poudres sans fumées.

Attention a l'expression de propos qui pourraient mettre en danger un tireur débutant qui vous prendrait au mot

oxi81 a écrit:
Tire plus fort, soit ça va extraire la douille,  soit l'extracteur va sauter la gorge et tu pourras essayer de sortir la douille avec une baguette par l'avant du canon.

Quand on est dans un cas de figure pareil on NE TIRE JAMAIS sur la culasse NI a la main NI au maillet.

On pousse la douille vers l'arrière avec une tige de métal assez longue, introduite dans le canon, et la on peut forcer sur le tige au maillet.

Tirer sur la culasse a 90% de chance de provoquer des dégâts supplémentaires.

Quand ce genre d'incident arrive, on arrête le tir, on range l'arme, on se calme et on ne fait pas n'importe quoi sans réfléchir. Sinon on se retrouve avec une culasse sans levier d'armement arraché ou désoudé et souvent un extracteur à changer

toulon44 a écrit:
OK mais il y a grasse et grasse , les quantités de lubrifiant laissées par un écouvillon "tissu" après nettoyage sont je pense négligeables et ne nuisent en rien à la sécurité ou alors depuis 30 ans je flirte inconsciemment et allègrement avec la mort  , mais là n'est pas le problème de notre ami ..

Si l'écouvillon "tissu" est sec il a enlevé la graisse ou l'huile présente dans le canon et la chambre donc vous avez raison pas de danger.

Si l'écouvillon "tissu" n'est pas sec mais est huilé ou graissé alors vous prenez des risques depuis 30 ans et c'est votre droit mais ne le faites pas prendre aux autres SVP

Je vous demande de préciser votre propos car la différence sur l'état du dernier patch ou écouvillon tissu passé dans le canon, je ne la pense pas négligeable du tout

Ces différences, que certains considèrent comme négligeables, font parfois toute la différence surtout quand ce sont des taux d'alcoolémie au volant

je sais pas comment vous réagiriez si vous entendiez un vieux conducteur dire a un jeune " ca fait 30ans que je roule bourré et j'en suis pas mort, fonce petit prend un verre de plus"

le verre de plus c'est de la menthe ou un alcool fort ?

J'ai une déconvenue avec une cartouche étui acier de 1940, elle était bloquée dans la chambre, ce fut une galère pour la retirer. Quand on ouvre une cartouche étui acier, en général, on se retrouve avec un mélange de rouille et de poudre. On peut retirer la balle en faisant attention à la nature de celle-ci pas de soucis en cas de balle standard noyau plomb ou acier, pas de soucis pour une perfo. Pour les autres munitions spéciales qui sont interdites (comme les perfos), on ne touche pas.

En bref laisser les anciennes munitions jute pour la collection.

En 15 ans,depuis que je suis dans le Sud,
j ai eu deux fois se cas.
Solicité pour la depanne du bordel,
l extraction de la peau d etui incrustée dans la chambre.
Mes conclusions ont ete les memes ,
fortes surpressions liées a un canon non netoyé apres 
sa sortie de grenier.
Fleurt avec le kaboom ,
un projectile freiné par l oxyde de fer dans
le tube va cree une enorme surpression.
Tu as eu l enorme chance que le projo se soit
extrait de l ame du canon,
Fais verifier ton zinzin  par qui a le potentiel,
et surtout allume un cierge a M Mauser pour sa conception  du 98.

j'ai eu une fois ce tour , enfin plutôt un collègue de tir...surpression dû à un mauvais rechargement , de plus Tjrs vérifier la chambre pour ces récup' de grenier et comme dit Manit' , vérif' du canon, mais ça , je pense que c'est le Béaba...

L abbė aba,
dans sa paroisse a souvent du boulot ...
les neophites du jour son souvent moins
en cause que des anciens qui penses detenir un savoir aqui.
Triste constatation  

pour éviter les problèmes je me suis imposé (et on m'a imposé) quelques règles simples

1 quand je récup une arme de grenier ou d'occas, déclaration puis démontage complet pour nettoyage/vérification
2 pas de tirs avec des munitions anciennes (mun inconnu, touche a ton c.l comme déjà dit)
3 avant chaque tir (et après que le canon ait été nettoyé/brossé etc pour une arme ancienne), déshuilage canon/chambre

je tire des milliers de coup par an dans mon boulot (MAG58, MINI 7,62 et 5,56, HK417, SCAR, HK UMP, GLOCK17 etc...) et pour le loisir (essentiellement du momo 98k, G, az) et je n'ai jamais eu de soucis ni les armes avec lesquels je tire
Cdt

droulz a écrit:pour éviter les problèmes je me suis imposé (et on m'a imposé) quelques règles simples

1 quand je récup une arme de grenier ou d'occas, déclaration puis démontage complet pour nettoyage/vérification
2 pas de tirs avec des munitions anciennes (mun inconnu, touche a ton c.l comme déjà dit)
3 avant chaque tir (et après que le canon ait été nettoyé/brossé etc pour une arme ancienne), déshuilage canon/chambre

je tire des milliers de coup par an dans mon boulot (MAG58, MINI 7,62 et 5,56, HK417, SCAR, HK UMP, GLOCK17 etc...) et pour le loisir (essentiellement du momo 98k, G, az) et je n'ai jamais eu de soucis ni les armes avec lesquels je tire
Cdt

Bons conseils...............