AU SUJET DU CHARGEMENT DES ARMES A SILEX AU COURS DU SERVICE

Depuis que la cartouche à étui métalique a été inventée  et mise en service pour les armes militaires, l'utilisateur peut effectuer son service (tour de garde, ronde, patrouille etc.), en ayant son arme chargée de maniere à pouvoir l'utiliser immediatement, puis à l'issue de son service, si l'arme n'a pas été utilisée, de retirer la cartouche et de remettre l'arme au ratelier.
A l'heure actuelle, en gendarmerie par exemple, les gendarmes partent en service avec une arme de poing approvisionnée et chargée (cartouche introduite dans la chambre ) 

Qu'en était-il avec l'armement à silex puis à percussion, en fait d'une manière générale avec toutes les armes longues ou de poing se chargeant par la bouche et utilisant une munition constituée d'une enveloppe de papier devant être déchirée, donc potentiellement consommée.

En principe, la sentinelle ou le cavalier de la maréchaussée puis le gendarme devait pouvoir réagir s'il était mal pris et devoir se défendre.

Question posée : les armes etaient-elles chargées pour un départ en service,  si oui, si non utilisée, étaient-elles toujours déchargées, au retour du service et comment?...... Une arme chargée, même à silex, est toujours dangereuse, sans parler de l'oxidation du métal par la poudre noire dans la chambre.......

Dans l'hypothese où les armes étaient chargées,  puis déchargées, cela devait entrainer par ailleurs une grande consommation de munitions.....
Si tel était le cas, la poudre et la balle pouvait être récupérées pour reconstituer une nouvelle cartouches......le soir au coin du feu.........

Exite t-il des textes donnant des directives en ce sens?

Très intéressant, comme question!
Merci de l'avoir posée!

Plus que des risques de corrosion du à la poudre (??), c'est les risques de dégradation de la charge, ou de l'amorce (ou de la charge d’allumage). Risques qui conduisent à un "raté", au plus mauvais moment: quand y'a besoin. D'autant qu'il n'y a qu'un coup! 

Pour les carabines de trappeur, par exemple, l'arme était chargée, & placée dans un étui (cuir/peau). Afin d'être prête à faire feu.

Première partie de la réponse :
Le règlement d'infanterie de 1813 précise (reprise texto de celui de 1792) pour la garde :




Par contre rien trouvé de formel sur le déchargement...

Mais on peut penser que la méthode utilisée était bien le tire-bourre à vis :
Remontée de bretelles de Napoléon après la bataille de Lutzen (1813)


et balle récupérée sur le terrain et réemployée après déchargement :

Bonsoir
Merci pour les éléments de reponse probants.
Donc on peut en deduire que ke mouvement inverse, soit le dechargementse se faisait. Reste à trouver des textes qui regissaient cette opération et son protocole.

Des documents qui précèdent il paraît donc évident que ces fusils se déchargeaient au tire-balle, et non pas en tirant en l'air...
On peut tout de même éventuellement imaginer que le fusil pouvait rester chargé jusqu'au tour de garde suivant, avec à chaque relève un contrôle ou un changement de l'amorce (la poudre du bassinet)...

Bonjour
Oui on peut le supposer, mais ca suppose que, pour le tour de garde,  il n'y ai qu'une arme de chargée, j'aurai pense que chacun avait son arme attitrée.