Mitrailleuse mdle 1907 T ''St Étienne"

Bonjour à tous,

à la demande général de Professeur , je créé ce sujet sur la St Étienne 1907 en vous présentant mon exemplaire, en espérant qu'il vous intéressera et qu'il vous permettra de présenter aussi vos pièces sur le sujet. Vous pardonnerez mon style qui n'est pas des plus aboutis.



Pour commencer et en guise d'introduction, petit rappel historique :

Au début du XXeme siècle, l'armée française décide de s'équiper de mitrailleuses, arme qui n'était pas nouvelle en soit mais qui avait fait d’énormes progrès techniques et qui commençait à montrer son efficacité, notamment lors de la guerre Russo-Japonaise de 1905.
Plusieurs modèles sont essayés, dont la Hotchkiss 1900 qui apporte satisfaction. Cependant, cette dernière est fabriquée par un industriel privé, et pour ne pas avoir à payer de royalties et être totalement autonome sur la production, l'armée décide de lancer la conception de sa propre mitrailleuse dans nos manufactures d'état. Cela aboutis à la création de la mitrailleuse mdle 1905 dite "De Puteaux", du nom de la manufacture où elle a été crée. Pour résumer, chaque élément de cette arme a été étudier pour contourner les brevets Hotchkiss. Malheureusement, cette mitrailleuse n'apporte pas entière satisfaction, notamment à cause du canon qui chauffe trop vite et donc perd en précision très rapidement, et pas mal d'autres petits défauts d'alimentation, de percussion etc...
L'arme est cependant adoptée quand-même, tout en demandant à être modifiée. Ces modifications sont apportées par la manufacture de St Étienne, et portent principalement sur un changement total de l'appareil moteur qui fonctionne par emprunt des gaz, et l'adoption d'un nouveau canon beaucoup plus résistant à la chaleur et aux nouvelles cartouches. Cela aboutit à la mitrailleuse mdle 1907 dite "St Étienne", qui est désormais fiable et adoptée par l'armée en 1909. En 1910, une dernière modification est faite au niveau de de la hausse et du cran de mire, qui s'abaisse au fur et à mesure que le canon chauffe afin de ne pas perdre en précision : c'est la mitrailleuse mdle 1907 T, sujet de ce post, et principale mitrailleuse de l'armée française, de son adoption jusqu’à son remplacement petit à petit par la Hotchkiss en 1917.


Mitrailleuse 1905 "De Puteaux"


Mitrailleuse 1907 T "St Étienne"


Description de l'arme :

La mitrailleuse 1907-T est donc une arme qui fonctionne par emprunt des gaz. Pour contourner le brevet hotchkiss, le mouvement du piston se fait par l'avant, la culasse reculant grâce à un système de crémaillère et de roue dentée.
En reculant, la culasse active une pièce qui accroche une cartouche, la tire vers l'arrière, la loge dans un auguet, puis fait monter l'auguet. En avançant, la culasse pousse la cartouche dans la chambre, une fois la culasse poussée à fond le percuteur se libère, percute la cartouche, et le coup par. Les gaz du tir sont récupérés au 2-tiers de la longueur du canon et font avancer le piston, et ainsi de suite... L'arme dispose d'un système de régulateur de vitesse de tir qui permet également le coup par coup, d'un bouton de tir rapide, et d'un régulateur d’échappement des gaz. Le refroidissement du canon se fait par un lourd radiateur en bronze d'aluminium qui canalise la chaleur, un couvercle amovible permettant d’accéder à l'appareil moteur. Sur le coté droit, une portière permet d’accéder facilement au mécanisme pour le nettoyage ou le changement d'une pièce. La pièce s'arme par un levier d'armement situé sur la gauche du boitier, le levier s'actionnant par un mouvement semi-circulaire vers l'arrière, puis est remis en place avant le tir. Enfin, à l'arrière, une poignée en bronze dans laquelle se trouve la queue de détente permet le tir de l'arme.

Il en résultat une arme très technique, un peu compliquée mais fiable, et au charme particulier. C'est sa technicité qui signera sa fin, la rendant facilement enraillable dans le contexte de la guerre de tranchée, il lui sera alors préférée la mitrailleuse Hotchkiss, beaucoup plus simple de conception, et donc moins sujette aux incidents de tir.


Mitrailleuse St Étienne ouverte (photo personnelle)


Présentation de ma machine :

Voici donc un petit dossier photo de ma pièce. Comme vous le constaterez, elle n'est pas très belle. C'est en fait une pièce de fouille, balancée dans une rivière avec son affut en 1940, puis exhumée dans les années 70. Un coté a été relativement bien protégé, malheureusement l'autre est totalement vérolée. Heureusement, le bronze ne s'oxyde pas et est toujours en très bon état. Autre point positif, l’intérieur du boitier devait être bourré de graisse, car le mécanisme est absolument neuf. Tout peut donc se manœuvrer, démonter et remonter sans le moindre soucis. Bref, ce n’est pas la pièce du siècle, mais malgré son état elle me plait quand mème, j'adore cette mécanique tarabiscoté, son look un peu "steampunk", et la trouve bien plus intéressante que la hotchkiss.
Bien entendu, l'arme est neutralisée par le banc d'épreuve de St Étienne, je tiens le certificat de neutralisation à la disposition du staff s'il en a besoin.

Photos générales de l'arme :






Quelques vues de détail :




La hausse et sa mire réglable


Le levier d'armement



Le couloir d'alimentation



Le régulateur de vitesse et le bouton de tir rapide



Le régulateur d’échappement des gaz



Quelques vue du mécanisme interne :



culasse fermée


culasse ouverte



Gros plan sur le régulateur de tir

une fois la culasse déposée :



l'appareil moteur :



Avec une bande engagée :




L'arme (presque) totalement démontée :





Tout se démonte à la main sans outil, sauf évidement l'écrou qui sépare le boitier du radiateur qui nécessite une clé de 18, et l'appareil moteur qui nécessite une clé particulière que je n'ai pas, se qui explique pourquoi il n'a pas été démonté lors de cette séance photo.



L'affut :


Mon affut est un affutt omnibus mdle 1915. Légèrement différent du 1907, il peut également recevoir la Hotchkiss avec ses bras plus haut. Il a été trouvé avec la machine. Il peut se mettre "à genoux" pour être plus bas.








L'affut en position "à genoux" :






quelques gros plans de l'élévatine :





Enfin, quelques photos des bandes d'alimentation qui vont dans la St Étienne :




En haut, une bande mdle 1905. Couteuse à produire, elle sera remplacée par celle du bas, mdle 1907, qui est une simple bande d'acier étamé emboutie et pliée.





Pour terminer, quelques photos en situation d'époque, puis de reconstitution :








Voila. j'espère que cela vous intéressera, et n'hésitez pas à y apporter vos contributions :)



PS :

le petit poinçon qui va bien :

Très belle présentation d'une arme pas courante du tout.

Je trouve qu'elle a de beaux restes avec sa trentaine d’années passées dans l'eau.

Très belle documentation sur une pièce historique, bravo pour tant de passion et une si belle trouvaille! 

 du partage....Superbe documentation....

tout pareil !
merci pour le partage
et bravo pour le sauvetage

Que dire ....

Bravo Lestat !

On touche là le cœur de ce qu'est la collection et l'esprit du collectionneur.
Tout y est : l'histoire, la transmission, le conservatoire des techniques armurières, des uniformes, des traditions.
Avec, et cela on a du mal a se l'imaginer, tout le travail de recherche technique et iconographique qui va avec.

Mille mercis !

superbe arme, mais également superbe reconstitution. Et en plus, bataillon de Chasseur 

quelle magnifique mitrailleuse on dirait une machine à coudre singer!
Je trouve qu'elle est bien pour être restée en terre pendant plusieurs décennies et tout le mécanisme a été protégé par le tas de graisse qu'il fallait mettre pour le bon fonctionnement du rouage!
J'en ai trouvé plusieurs de fouille que je n'ai pas gardé dont une complètement figée dans sa rouille à la limite d'être reconnaissable puisqu'elle sortait de l'eau par chez moi jetée au moment de la réédition de 1940 (seul moment ou les 1907T sont ressorties d'arsenal pour servir à la défense contre avion des régiments d'artillerie )
Heureusement pour moi j'ai pu récupérer avec des accessoires que j'ai toujours!
Sinon on peut pas dater ta machine (vu que la date n'est plus visible sur le dessus derrière la hausse )mais elle a déjà reçu la modification de 1916 consistant à fixer à demeure le support de mire anti aérien pour qu'il ne soit plus démonté donc perdu ! 
Si celle-ci a resservie en 1940 normalement le gros N de la modification de 1932 doit apparaitre sur le dessus du canon mais ce n'est pas systématique car j'ai déjà observé des machines sans N et pourtant trouvé terrain sur du WWII.
L'affut omnibus fourche haute peut quand à lui recevoir infifférament la 1907T ou la Hotchkiss Mle1914 avec juste l'adjonction de ce qu'on appelle la chape intermédiaire que devait être soudée dans la mâchoire de la vis de montée de la machine car les deux armes ont des systèmes de fixation différents 
une photo , où l'on voit cette fameuse chape intermédiaire soudée , est quand même mieux

Maintenant que le post est lancé , il y a beaucoup de choses dire sur cette machine et ses accessoires !
encore bravo pour le partage

Merci pour le partage!
Elle présente très bien cette mitrailleuse 

Je n'ai pas grand chose à ajouter, alors je vais partager quelques photos...

(si je me souviens bien, il s'agirait d'un soldat américain faisant mumuse avec une sappen-panzer, et un stalhelm à pointe!)

Professeur, elle est datée de 1916. Ce n'est pas flagrant en photo, mais le marquage se distingue plus facilement à l’œil nu.
Pas de N sur le canon.

Pour la chape intermédiaire, je ne savais pas qu'elle était soudée. C’était automatique ? Je pensais que c’était une pièce que l'on adaptait ou non sur élévatine en fonction de la mitrailleuse montée dessus.



Sur ce croquis, on distingue bien la partie mâle qui se clipse sur l'élévatine et la partie femelle sur la hotchkiss, je ne vois pas trop d’intérêt de souder ?

J'en cherche une d'ailleurs sans succès depuis pas mal de temps, typiquement le genre de pièce qu'on met à la ferraille quand on ne connait pas.



@Caym, merci pour ces photos.

On notera que sur la dernière, très connue, la pièce est montée sur un affut type 1916 destiné à la hotchkiss et sans élévatine. ça sent le montage à la vas vite avec se qui traine dans le dépôt.



PS : j'ai rajouté quelques photos sur le post d'origine.

Dans les manuel ( Hotchkiss) il est bien écrit qu'il faut souder la chape intermédiaire sur la vis pour les sections dotées de mitrailleuse Hotchkiss avec des trépieds omnibus pour ne pas la perdre et en essayant sans la souder on voit bien que c'est trop " château branlant ".
Cette chape est très dure à trouver car il est vrai que ça ne ressemble à rien et surtout ça ne peux pas servir à autre chose que ce pour quoi elle est destinée !
La dotation est de deux par section réparties dans les musettes spécifiques.
De même que pour les vis élévatrices il en existe deux modèles selon si c'est un omnibus ou un 1915
Je tacherai de mettre quelques photos

Encore une sujet exceptionnel !  que dire ? Sinon

on ne peut qu'admirer cette belle mécanique!

Bonjour.
Excellente présentation merci.
Cdlt

professeur a écrit:on ne peut qu'admirer cette belle mécanique!

Cet exemplaire est réellement superbe !! Et oui, quelle ingéniosité dans cette mécanique, on ne s'en lasse pas.


Pour en revenir à la chape intermédiaire,c'est le coté irrémédiable qui me surprend. Mais c'est vrai que si c'est tout branlant...

Je vais me replonger la dedans :





J'ai également vu un exemplaire de Hotchkiss aux US sur affut omnibus, l'élévatine avait directement la partie femelle adaptée, pas besoin de chape. Visible ici :

https://www.youtube.com/watch?v=cG0Hk0JlkSw

Lestat a écrit:J'ai également vu un exemplaire de Hotchkiss aux US sur affut omnibus, l'élévatine avait directement la partie femelle adaptée, pas besoin de chape. Visible ici :

https://www.youtube.com/watch?v=cG0Hk0JlkSw

  En vidéo c’est encore plus intéressant. Le gars utilise des munitions d’époque, même pas peur...

Y a t-il aussi une vidéo d’une St Etienne en action ?

STMIHIEL1918 a écrit:
Y a t-il aussi une vidéo d’une St Etienne en action ?

Je n'en ai jamais trouvé, et ce n'est pas faute d'avoir cherché.

Quel sera l'orientation de ce post, après cette belle présentation ? On explore en détail la 1907 ? On essaie de reconstituer sa génèse ? On montre tous les accessoires existants ? 

En tout cas cette Mit. 1907 devait couter la peau du mammouth à produire, de beaux et couteux matériaux avec un usinage parfait! ramené à l'heure actuelle il serait bien intéressant d'en connaitre son prix de vente.

Belle présentation d'une arme rare en collection privée !
Tu as dû passer un sacré paquet d'heures à la rendre présentable !

L'armement français n'est plus mon thème préféré, mais je garde encore ma doc ...
J'ai quelques manuels, dont certains de ceux présents sur les photos. Il concernent le plus souvent les deux principales armes en service (1907 T et Hotchkiss 1914).

Parmi eux, il y a une "Instruction provisoire du 15 avril 1917 sur l'organisation et l'emploi du correcteur pour le tir des mitrailleuses d'infanterie contre avions", tirage du 18 février 1918.
Ce petit fascicule de 13 pages comprend 3 schémas dépliables assez clairs que je vous communique pour vos archives :





Et dans le peu qu'il me reste de ma "french" collection, j'ai encore une bande de 1907, avec 25 cartouches neutralisées dessus.
Elle est marquée "MAS 114  1914", le n° 114 étant très probablement celui du lot de bandes.



À propos de bande, celle qui est en place sur l'arme, sur la deuxième photo N&B, au début, est placée à l'envers ...

Heureusement, les vaillants reconstitueurs ne se sont pas trompés par la suite ...

Récap des autres documents réglo en ma possession où figure la 1907 T, au cas où tu voudrais recenser la documentation existante.
Je passe sur l'A.B.C. du Mitrailleur (1917) et le guide de l'Élève-Mitrailleur, déjà montrés plus haut, dont j'ai bien vu les gros titres, mais j'indique tout ce que j'ai, les titres des autres étant illisibles pour mes vieux yeux ...

- "Instruction sur la mitrailleuse modèle 1907". Manuel pour l'Artillerie, du 25 mars 1924, avec mise à jour rectificative du 23 septembre 1926. Édition de 1928.

- "Règlement sur les Sections de Mitrailleuses d'Infanterie dotées de mitrailleuses modèle 1907 transformées", du 25 novembre 1912, mis à jour le 15 mars 1916. Tome II : le matériel.

- "Instruction pour les Unités de Mitrailleuses d'Infanterie", du 2 août 1932.

- Idem, mais édition de 1936, mise à jour avec les modificatifs n° 1 du 15 mai 1935, et n° 2 du 29 novembre 1935.

- "Instruction Technique à l'usage des Unités de Mitrailleuses de Cavalerie (mitrailleuses de 8 mm)", du 9 octobre 1935.

J'ai relevé un truc pouvant être intéressant dans un autre fascicule ne concernant pas la 1907 T ...

Dans "l'instruction sur les mitrailleuses Vickers d'aviation" ( en calibre .303 et 11 mm Gras) du 23 juin 1924, il est dit que ces armes peuvent être utilisées en tir à terre sur "l'affût-trépied Vickers Type "J", ayant subi la modification pour recevoir la mitrailleuse 1907, avec interposition du support intermédiaire pour Vickers et Lewis sur affût Vickers".

Je vous donne donc le schéma de la Vickers "française" d'aviation sur cet affût, au cas où certains trouveraient des photos d'une 1907 sur un "affût bizarre" qui leur poserait un problème d'identification :




A+

feder504 a écrit:Belle présentation d'une arme rare en collection privée !
Tu as dû passer un sacré paquet d'heures à la rendre présentable !

Bonjour Michel, merci pour ta réponse

J'ai acheté la machine comme cela, donc pas eu trop à m’embêter pour la retaper c’était déjà fait. Par contre, l'ancien propriétaire avait mal remonté le système roue dentée/crémaillère et avait donc tout bloqué, ça a été un certain casse tète pour le redémonter...
J'ai passé beaucoup plus de temps sur l'affut qui avait été mastiqué à la porc et repeins en vert jardin a gros coups de pinceaux.





Très sympa les planches sur les accessoires AA ! Du coup, j'ai fait des photos vite-fais du support de guidon de la 1907 :




Et d'autres photos des manuels, tu y trouveras la majorité de ceux que tu as listé, si ce n'est que mon livret pour les mitrailleuses de cavalerie est l'édition de  1911 :





Et enfin, une photo de l'affut de type "Vickers" avec une hotchkiss :



Je vais tacher de faire des photos des différents marquages de mes bandes, je n'y avait pas pensé. La tienne est encore franchement belle, elles ne sont pas si facile à dégoter en bon état.

Si tu me le permet, je copie tes scans pour mes archives.

Merci beaucoup pour ce partage. Félicitations pour :
- La trouvaille
- Le boulot que ca a du être de la rendre aussi présentable
- La rédaction de l'article et les photos 
- Pour vos fières allures à tous en tenue de reconstitution 

Qu'est-ce que je donnerai pour en avoir un exemplaire dans mon salon sur affût. la mécanique est un vrai délice. Je pense que je pourrais rester des heures comme un lobotomisé à jouer avec ce système à crémaillère et excentrique.

Forgotten Weapons au également une très belle vidéo sur ce bel engin. Il y parle notamment du cache-flamme au look d'enfer et du principe de guidon à correction de tir. Celui-ci étant monté sur un barre qui se dilate en fonction de l'échauffement de l'arme. L'ensemble étant calculé pour que le guidon se déplace et suive le point d'impact qui varie avec l'échauffement du canon. J'ose pas imaginer les nœuds au cerveau qu'ils ont du se faire pour mettre au point un truc pareil.

Je n'ai pas de source d'époque ou d'expérience pour le confirmer mais il semblerait que le régulateur de cadence de tr permette de descendre à moins d'un coup par seconde.

Merci encore.

très bel accessoire que ce collier de support de guidon pour le tir anti aérien est en fait spécifique à la seconde guerre car il a l'avantage d'être utilisé indifféremment sur la 1907 et la Hotchkiss
On le reconnait aisément avec les restes du 6 pans spécifique de la 1907 et le rond de la hotchkiss
Je place des photos du collier de 1907 et de la hotchkiss tels qu'ils étaient fournis pendant la première guerre pour chaque machine.
On voit bien le 6 pans de la 1907 comme le bout du canon et sur l'autre le rond unique avec les deux butées qui prennent de chaque côté du guidon pour que ce collier ne puisse pas tourner
très bonnes illustrations de la notice de feder (que je possède aussi)




en 1940 le guidon vient à la place de la mire et la mire à la place du guidon pour la visée des avions dits "rapides"

Comme le souligne l'ami conservateur , il y a beaucoup à dire et à montrer sur cette machine et ses innombrables accessoires !
il faudrait essayer de commencer par le début donc de la  genèse au modèle définitif et ensuite tous les accessoires

Bonjour 
Tres beĺle arme sauvée de la terre......
Quelle belle mecanique......
Superbe presentation