comment réaliser des abaques pour le rechargement?
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comment réaliser des abaques pour le rechargement?
Bonjour
Je commence le rechargement et je suis dans la phase de dosage de la poudre afin de déterminer la bonne charge pour la bonne distance.
J'aurais aimé avoir un retour des spécialistes du rechargement afin de savoir comment vous réalisez vos tests de charge, ce n'est pas la phase stand qui m'intéresse mais plutôt la réalisation des abaques en fonction des données fournies par les fabricants de poudre.
Si on ne prend pas un exemple concret ce sera difficile, aussi....
Je recharge avec de la RS 60, ogive 7.5 suisse, 175gr, Rien chez GHEERBRANT ni chez MALFATTI dans cette munition et cette poudre, donc je prends les données RS: charge mini44.8gr et charge max 49.7gr.
Je vais donc commencer ma première charge de poudre à 44.8gr et c'est pour l'étalonnement que j'ai besoin de conseils, comment l'établissez-vous en général ? vous prenez la différence entre le max et le min et vous divisez par 4/5....? et vous rajoutez 1/4, 1/5...à chaque essai ? votre avis?
Est-ce que votre méthode peut s'appliquer de la même façon pour d'autres calibres 9mm/45, ou alors est-ce encore spécifique?
Merci de votre éclairage
Je commence le rechargement et je suis dans la phase de dosage de la poudre afin de déterminer la bonne charge pour la bonne distance.
J'aurais aimé avoir un retour des spécialistes du rechargement afin de savoir comment vous réalisez vos tests de charge, ce n'est pas la phase stand qui m'intéresse mais plutôt la réalisation des abaques en fonction des données fournies par les fabricants de poudre.
Si on ne prend pas un exemple concret ce sera difficile, aussi....
Je recharge avec de la RS 60, ogive 7.5 suisse, 175gr, Rien chez GHEERBRANT ni chez MALFATTI dans cette munition et cette poudre, donc je prends les données RS: charge mini44.8gr et charge max 49.7gr.
Je vais donc commencer ma première charge de poudre à 44.8gr et c'est pour l'étalonnement que j'ai besoin de conseils, comment l'établissez-vous en général ? vous prenez la différence entre le max et le min et vous divisez par 4/5....? et vous rajoutez 1/4, 1/5...à chaque essai ? votre avis?
Est-ce que votre méthode peut s'appliquer de la même façon pour d'autres calibres 9mm/45, ou alors est-ce encore spécifique?
Merci de votre éclairage
VATANEN- Membre
- Nombre de messages : 90
Age : 40
Date d'inscription : 06/11/2019
Re: comment réaliser des abaques pour le rechargement?
Bonsoir,
perso je fais un escalier avec des marches de 0.5 gr et je fais des comptes ronds par simplicité et éviter des erreurs.
Donc ici :
charge 1 45 gr
2 45.5
etc. jusqu'à 49.5 ou 50 gr.
Au premier escalier je ne fais que 2 ou 3 cartouches par charge et mesure les vitesses.
Je m'arrête (et démonte les cartouches restantes le cas échéant) si des signes de pression importante se manifeste et/ou lorsque je me rapproche des vitesses tabulaires maxi.
Je tire en même temps en cible (100M mini) et note la position de chaque balle en cible.
En fonction des résultats obtenus, je détermine ensuite une fourchette de charge plus étroite, pour rechercher la meilleure précision avec plus de cartouches.
perso je fais un escalier avec des marches de 0.5 gr et je fais des comptes ronds par simplicité et éviter des erreurs.
Donc ici :
charge 1 45 gr
2 45.5
etc. jusqu'à 49.5 ou 50 gr.
Au premier escalier je ne fais que 2 ou 3 cartouches par charge et mesure les vitesses.
Je m'arrête (et démonte les cartouches restantes le cas échéant) si des signes de pression importante se manifeste et/ou lorsque je me rapproche des vitesses tabulaires maxi.
Je tire en même temps en cible (100M mini) et note la position de chaque balle en cible.
En fonction des résultats obtenus, je détermine ensuite une fourchette de charge plus étroite, pour rechercher la meilleure précision avec plus de cartouches.
nanard35- Membre averti
- Nombre de messages : 192
Age : 65
Localisation : Bretagne
Date d'inscription : 12/07/2022
Re: comment réaliser des abaques pour le rechargement?
Quand on faisait ça pour la mise au point des premières balles TPM, on commençait par balayer toute la plage indiquée par les tables du projectile conventionnel le plus proche, avec un escalier assez large, en commençant par le bas.
Une seule cartouche par charge, en mesurant la Vo et (quand on pouvait monter un accéléromètre Kolbe) la pression ; parfois on redoublait s'il y avait un doute sur la mesure (le matériel de chargement étant au pas de tir, ou pas loin, afin de pouvoir confectionner les charges hautes une par une). On pointait les résultats tir par tir, et on examinait les amorces. Les cartouches étant marquées, ou ensachées séparément, afin de pouvoir les ré-examiner plus tard.
Cela permettait de déceler immédiatement des problèmes dans la courbe d'augmentation de charge / Vo / pression : irrégularités indiquant généralement une charge trop faible (mauvaise inflammation), ou plafonnement des Vo tandis que la pression continuait à monter indiquant une charge trop forte (généralement associée à des amorces trop écrasées). A noter que les amorces trop écrasées peuvent aussi se voir en cas de charge trop basse, du moins avec des poudres un peu lentes (à partir de la N 150).
Ceci permettait, en 10 à 12 cartouches, de déterminer la plage de charges sur laquelle on pourrait sans soucis faire un escalier bien plus serré (3 cartouches par charge), entre les limites haute ou basse ainsi préalablement définies. Donc de charger ces cartouches à l'avance, sans risque de devoir en re-démonter.
Escalier plus ou moins serré selon le calibre (par pas de 0.1 gn pour les petits, 0.2 gn pour les moyens comme le 308 Winch, voire 0.3 gn pour les gros comme le 338 LM). Les charges donnant les groupements les plus serrés étant seules retenues pour la séance suivante, 5 cartouches par charge, puis 10.
Mais il s'agissait de rechercher la plus haute précision pour du tir longue distance, et le matériel de test était au niveau (permettant 1/4 de MOA, si la cartouche voulait bien). Pas sûr qu'en tirant "sur les coudes" avec une visée ouverte de confort médiocre, on puisse remarquer ces charges groupant mieux que les autres...
Depuis cette époque notre routine a changé, et on part généralement des prévisions du logiciel GRT, modulées par l'expérience (m'en demandez pas plus, c'est pas moi qui fais ces calculs ; ni qui définis les tracés de projectiles). Et généralement, on arrive plus vite au résultat...
Une seule cartouche par charge, en mesurant la Vo et (quand on pouvait monter un accéléromètre Kolbe) la pression ; parfois on redoublait s'il y avait un doute sur la mesure (le matériel de chargement étant au pas de tir, ou pas loin, afin de pouvoir confectionner les charges hautes une par une). On pointait les résultats tir par tir, et on examinait les amorces. Les cartouches étant marquées, ou ensachées séparément, afin de pouvoir les ré-examiner plus tard.
Cela permettait de déceler immédiatement des problèmes dans la courbe d'augmentation de charge / Vo / pression : irrégularités indiquant généralement une charge trop faible (mauvaise inflammation), ou plafonnement des Vo tandis que la pression continuait à monter indiquant une charge trop forte (généralement associée à des amorces trop écrasées). A noter que les amorces trop écrasées peuvent aussi se voir en cas de charge trop basse, du moins avec des poudres un peu lentes (à partir de la N 150).
Ceci permettait, en 10 à 12 cartouches, de déterminer la plage de charges sur laquelle on pourrait sans soucis faire un escalier bien plus serré (3 cartouches par charge), entre les limites haute ou basse ainsi préalablement définies. Donc de charger ces cartouches à l'avance, sans risque de devoir en re-démonter.
Escalier plus ou moins serré selon le calibre (par pas de 0.1 gn pour les petits, 0.2 gn pour les moyens comme le 308 Winch, voire 0.3 gn pour les gros comme le 338 LM). Les charges donnant les groupements les plus serrés étant seules retenues pour la séance suivante, 5 cartouches par charge, puis 10.
Mais il s'agissait de rechercher la plus haute précision pour du tir longue distance, et le matériel de test était au niveau (permettant 1/4 de MOA, si la cartouche voulait bien). Pas sûr qu'en tirant "sur les coudes" avec une visée ouverte de confort médiocre, on puisse remarquer ces charges groupant mieux que les autres...
Depuis cette époque notre routine a changé, et on part généralement des prévisions du logiciel GRT, modulées par l'expérience (m'en demandez pas plus, c'est pas moi qui fais ces calculs ; ni qui définis les tracés de projectiles). Et généralement, on arrive plus vite au résultat...
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: comment réaliser des abaques pour le rechargement?
Déjà sans chrono , point de salut !!
Cordialement...Patrice.... lu1900@gmail.com
lu1900- Pilier du forum
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Age : 66
Localisation : Quadrant alfa
Date d'inscription : 06/01/2009
Re: comment réaliser des abaques pour le rechargement?
Un exemple ; peu importent balle et calibre , juste pour marquer la progression . Les poudres A0 et T2000 sont les classiques de base . Une seule cartouche . Tir en mode Bench Rest avec sac arrière talqué et Anti Cant Device à l'avant . C'est un tout nouveau calibre " maison " qui n'est même pas dans les manuels .
Je cogite sur mes lectures et expériences passées ; il en sort :
1er rechargement : 0,70 g de A0 + kapok et 1,60 de Tubal 2000 + kapok / Résultats corrects ( c'est à dire état de l'amorce , recul ressenti , étanchéité aux gaz du collet , mais pas de mesures de vitesses ).
Le deuxième : je monte à 0,75 A0 , 1,65 et 1,70 T 2000 / Résultats : début d'écrasement des amorces et recul désagréable . 1,70 T 2000 non tirée et démontée .
Le troisième : retour à 0,70 A0 / correct . Je rajoute la Tubal 3000 qui remplit mieux l'étui .
1,75 et 1, 80 Tubal 3000 / escalier mal évalué , débuts de surpression ( quant on veut gagner du temps ... )
1 g Ba6 / limite ; 1,10 Ba6 non tirée , démontée .
Premières conclusions : rester sur 0,70 A0 / 1,60 Tubal 2000 / 1,65 Tubal 3000 , et 0,95 Ba6 . Mais il va bien falloir les départager , d'où :
Deuxième salve et cette fois 3 cartouches tirées à la recherche du meilleur groupement : 0,70 A0 correct sans plus . Je descends à 0,90 de Ba6 , c'est moyen . 1,50 et 1,55 Tubal 2000 / 1,60 Tubal 3000 auquel je rajoute au dernier moment 1,55 Tubal 3000 . L'instinct duvieux rechargeur qui a de la bouteille ? Les groupements en Tubal 2000 et 3000 se superposent et celui à 1,55 g de Tubal 3000 est superbe .
Conclusion toute personnelle et pas forcément démontrée : Faut-il en déduire qu'un bon groupement s'accommodera mieux d'un étui le plus " plein " possible ?
Fin des recherches en PSF pour ce calibre , passons auxchoses séri PN auxquelles en fait il est destiné . Et là c'est autrement plus complexe ...
Je cogite sur mes lectures et expériences passées ; il en sort :
1er rechargement : 0,70 g de A0 + kapok et 1,60 de Tubal 2000 + kapok / Résultats corrects ( c'est à dire état de l'amorce , recul ressenti , étanchéité aux gaz du collet , mais pas de mesures de vitesses ).
Le deuxième : je monte à 0,75 A0 , 1,65 et 1,70 T 2000 / Résultats : début d'écrasement des amorces et recul désagréable . 1,70 T 2000 non tirée et démontée .
Le troisième : retour à 0,70 A0 / correct . Je rajoute la Tubal 3000 qui remplit mieux l'étui .
1,75 et 1, 80 Tubal 3000 / escalier mal évalué , débuts de surpression ( quant on veut gagner du temps ... )
1 g Ba6 / limite ; 1,10 Ba6 non tirée , démontée .
Premières conclusions : rester sur 0,70 A0 / 1,60 Tubal 2000 / 1,65 Tubal 3000 , et 0,95 Ba6 . Mais il va bien falloir les départager , d'où :
Deuxième salve et cette fois 3 cartouches tirées à la recherche du meilleur groupement : 0,70 A0 correct sans plus . Je descends à 0,90 de Ba6 , c'est moyen . 1,50 et 1,55 Tubal 2000 / 1,60 Tubal 3000 auquel je rajoute au dernier moment 1,55 Tubal 3000 . L'instinct du
Conclusion toute personnelle et pas forcément démontrée : Faut-il en déduire qu'un bon groupement s'accommodera mieux d'un étui le plus " plein " possible ?
Fin des recherches en PSF pour ce calibre , passons aux
deGuers- Pilier du forum
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Age : 71
Localisation : sous les tropiques ...
Date d'inscription : 23/12/2010
Re: comment réaliser des abaques pour le rechargement?
ok interessant.
Mais j'ai une question concernant la recherche d'une vitesse spécifique.
Mon objectif c'est la mouche à 200m, alors si mon essai X avec X dose de poudre me permet d'avoir un tir juste et précis, mon but est atteint et alors pourquoi se préoccuper alors d'une vitesse donnée?
c'est un paramètre que je ne comprends pas.
Et d'autant plus qu'il n'est pas toujours aisée d'avoir un labradar ou autre appareil à disposition.
Mais j'ai une question concernant la recherche d'une vitesse spécifique.
Mon objectif c'est la mouche à 200m, alors si mon essai X avec X dose de poudre me permet d'avoir un tir juste et précis, mon but est atteint et alors pourquoi se préoccuper alors d'une vitesse donnée?
c'est un paramètre que je ne comprends pas.
Et d'autant plus qu'il n'est pas toujours aisée d'avoir un labradar ou autre appareil à disposition.
VATANEN- Membre
- Nombre de messages : 90
Age : 40
Date d'inscription : 06/11/2019
Re: comment réaliser des abaques pour le rechargement?
VATANEN a écrit:ok interessant.
Mais j'ai une question concernant la recherche d'une vitesse spécifique.
Mon objectif c'est la mouche à 200m, alors si mon essai X avec X dose de poudre me permet d'avoir un tir juste et précis, mon but est atteint et alors pourquoi se préoccuper alors d'une vitesse donnée?
c'est un paramètre que je ne comprends pas.
Et d'autant plus qu'il n'est pas toujours aisée d'avoir un labradar ou autre appareil à disposition.
Une vitesse donnée n'est pas forcément un objectif en soi, c'est un paramètre résultant de la cartouche (qui donne la meilleure précision) . Et cela correspond à un régime vibratoire donné.
Il est utile de connaitre et contrôler cette vitesse pour pouvoir la reproduire dans le cas d'un changement dans la composition de la cartouche, par ex un changement du lot de poudre.
Une correction sera peut-être nécessaire au niveau de la charge pour retrouver cette même vitesse et retrouver le même régime vibratoire.
nanard35- Membre averti
- Nombre de messages : 192
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Localisation : Bretagne
Date d'inscription : 12/07/2022
Re: comment réaliser des abaques pour le rechargement?
Sur certaines armes on constate effectivement que la meilleure précision est atteinte avec une vitesse déterminée ; c'est même assez courant, quoique les canons très lourds (barreau brut Ø 30) et plutôt courts y paraissent moins sensibles (voire quasi-insensibles).
On attribue ça à la vibration du canon, et c'est admis depuis longtemps.
Un document mixte ENT et CEV (Châlons et Versailles, mise au point du Berthier Mle 1902) précise d'ailleurs que le moment le plus favorable à la sortie de la balle est au niveau du maximum d'oscillation (quand la vitesse transversale s'inverse, avec un temps de quasi-arrêt). Il n'est pas indiqué comment était obtenue la courbe d'oscillation, d'ailleurs grossièrement schématisée (on y voit 2 ou 3 oscillations d'amplitude croissante, qui continuent après la sortie du projectile) ; à l'époque ils obtenaient souvent la référence de temps à l'aide d'un stylet fixé sur un diapason...
De nos jours, plutôt que de Vo les balisticiens parlent de "temps de bouche" (la durée entre le début de l'oscillation et la sortie de la balle), mais sa mesure n'est guère à la portée de l'amateur.
Donc, pour répondre à la question, quand on connaît la charge la plus précise il est inutile de chercher à atteindre la Vo optimale ... puisque justement on y est ! Une fois connue, cette Vo est surtout utile quand on modifie la munition, pour définir rapidement la zone où on a de bonnes chances de trouver la meilleure charge.
Une autre valeur dont on parle souvent, c'est l'écart-type des vitesses initiales, qu'on voudrait le plus faible possible.
Mais son importance dépend de la distance :
Aux petites distances il n'a pas grande importance car la variation de flèche qui en résulte est négligeable. C'est donc la dispersion angulaire qui compte (groupement en MOA, à 100 ou 200 mètres).
Plus la distance augmente, plus les écarts de Vo se voient en cible, jusqu'à dépasser la dispersion angulaire à partir de 300 ou 600 mètres selon le calibre ; aux très longues distances l'écart-type devient le facteur prépondérant de précision et on aimerait rester en dessous de 2 m/s, ce qui n'est pas facile !
L'écart-type de Vo est conditionné par des tas de facteurs, certains inconnus ou peu maîtrisables : type de poudre, régularité d'inflammation (importance des amorces), régularité du forcement (adéquation entre la base de l'ogive et le cône de prise de rayures), etc. Si on savait tout à ce propos, ce serait facile...
On attribue ça à la vibration du canon, et c'est admis depuis longtemps.
Un document mixte ENT et CEV (Châlons et Versailles, mise au point du Berthier Mle 1902) précise d'ailleurs que le moment le plus favorable à la sortie de la balle est au niveau du maximum d'oscillation (quand la vitesse transversale s'inverse, avec un temps de quasi-arrêt). Il n'est pas indiqué comment était obtenue la courbe d'oscillation, d'ailleurs grossièrement schématisée (on y voit 2 ou 3 oscillations d'amplitude croissante, qui continuent après la sortie du projectile) ; à l'époque ils obtenaient souvent la référence de temps à l'aide d'un stylet fixé sur un diapason...
De nos jours, plutôt que de Vo les balisticiens parlent de "temps de bouche" (la durée entre le début de l'oscillation et la sortie de la balle), mais sa mesure n'est guère à la portée de l'amateur.
Donc, pour répondre à la question, quand on connaît la charge la plus précise il est inutile de chercher à atteindre la Vo optimale ... puisque justement on y est ! Une fois connue, cette Vo est surtout utile quand on modifie la munition, pour définir rapidement la zone où on a de bonnes chances de trouver la meilleure charge.
Une autre valeur dont on parle souvent, c'est l'écart-type des vitesses initiales, qu'on voudrait le plus faible possible.
Mais son importance dépend de la distance :
Aux petites distances il n'a pas grande importance car la variation de flèche qui en résulte est négligeable. C'est donc la dispersion angulaire qui compte (groupement en MOA, à 100 ou 200 mètres).
Plus la distance augmente, plus les écarts de Vo se voient en cible, jusqu'à dépasser la dispersion angulaire à partir de 300 ou 600 mètres selon le calibre ; aux très longues distances l'écart-type devient le facteur prépondérant de précision et on aimerait rester en dessous de 2 m/s, ce qui n'est pas facile !
L'écart-type de Vo est conditionné par des tas de facteurs, certains inconnus ou peu maîtrisables : type de poudre, régularité d'inflammation (importance des amorces), régularité du forcement (adéquation entre la base de l'ogive et le cône de prise de rayures), etc. Si on savait tout à ce propos, ce serait facile...
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
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