L’U.S. 17 dans la douleur.

Bonsoir à tous,
Un ami m’a envoyé ces copies de photos (hélas mal faites !), prises lorsqu’il était moniteur au Fort Carré, à Antibes vers 1964-65. Elles sont spectaculaires ! Leur point commun est l’U.S. 17 qui souffre sévèrement.
  Le passage des poutres fait frémir et la photo rend bien le danger de l’obstacle, impossible à franchir autrement qu’en courant. À l’atterrissage, le soldat fait un roulé-boulé en prenant appui sur la crosse de l’arme pour se redresser (soldat de gauche).
  Le saut du plongeoir (belle hauteur, n’est-ce pas ?) n’est pas mal non plus. La position des trois soldats qui plongent mérite une explication. Tous tiennent fermement leur casque lourd avec leur main gauche car l’arrivée dans l’eau, vu la hauteur, est brutale et si le casque n’est pas bien plaqué au crâne, la jugulaire va donner un coup terrible sous le menton. De la même façon, le pouce de la main droite tire le plus possible la bretelle vers le bas pour éviter que le fusil ne dégage n’importe comment en arrivant dans l’eau ou n’échappe et aille au fond, avec obligation de le remonter, naturellement. Barboter en treillis, Rangers, casque lourd et avec fusil est une joie sans mélange qui ne peut que susciter des envies irrésistibles dans le cortex de tous et de chacun.
  À côté, la photo de la tyrolienne au-dessus de la rivière fait un peu Club Med️ . Mais l’U.S. 17 est toujours là et ne simplifie pas du tout la tâche !

Ça rigole pas !

Spectaculaire, le sut dans l'eau avec casque et...US 17

Ça flotte pas bien...

Les armes de guerre, c'est fait pour ça 
J'ai connu un peu ça (sans l'épreuve du plongeon), mais avec des MAS 36. Parcours du combattant en rampant dans la boue et la neige.
Je me rappelle que les culasses étaient soudées.

Le copain m’a précisé qu’il y avait quelques culasses d’U.S.17 au fond de l’eau...
Depuis 64/65, elles ont souffert encore un peu plus ! 

Le plongeon, faut juste arriver à débrancher le cerveau une demi-seconde, mais les poutres c'est un coup à se faire vraiment mal ! Sont fous, ces militaires !

Au stage commando, au CNEC, il y a une partie maritime qui se déroule dans une annexe du centre, à Collioure (66).

Lors de celui-ci, en avril 1970, j'ai eu la joie de traverser la rade de cette charmante bourgade, à la nage, en treillis-rangers (et à 6 h du mat), avec sur le dos un bel US 17 à culasse soudée.
Déjà collectionneur à l'époque, j'avais noté qu'il s'agissait d'un "Winchester" !

À Montlouis, où se déroulait la partie terrestre, certains parcours d'obstacles, et notamment le parcours collectif, dit "jaune", s'effectuaient, pour les cadres, avec des STEN, également à culasse soudée ...
Le reste du groupe était armé comme doit l'être un groupe de combat, mais des guerres passées, pour épargner les armes de service : STEN, bien sûr, et US 17, le FM était un 24-29, le tout à culasse soudée. 
Les pauvres mécaniques en ont vu de toutes les couleurs !

A+

feder504 a écrit:Au stage commando, au CNEC, il y a une partie maritime qui se déroule dans une annexe du centre, à Collioure (66).

Lors de celui-ci, en avril 1970, j'ai eu la joie de traverser la rade de cette charmante bourgade, à la nage, en treillis-rangers (et à 6 h du mat), avec sur le dos un bel US 17 à culasse soudée.
Déjà collectionneur à l'époque, j'avais noté qu'il s'agissait d'un "Winchester" !

À Montlouis, où se déroulait la partie terrestre, certains parcours d'obstacles, et notamment le parcours collectif, dit "jaune", s'effectuaient, pour les cadres, avec des STEN, également à culasse soudée ...
Le reste du groupe était armé comme doit l'être un groupe de combat, mais des guerres passées, pour épargner les armes de service : STEN, bien sûr, et US 17, le FM était un 24-29, le tout à culasse soudée. 
Les pauvres mécaniques en ont vu de toutes les couleurs !

A+

J'ai moi  même laissé une MAT 49 neutralisée au fond de la Méditerranée lors de la séquence d'évacuation de la vedette Gambiez à Collioures (qui était un classique du genre à l'époque au CNEC) lorsque la sangle à cédé quand j'ai heurté l'eau !!!
Vu que nous étions largués au large (d'abord les hommes ensuite les zodiacs) cette MAT 49 n'a jamais été retrouvée et j'en ai été quitte pour un compte rendu et des jours d’arrêts !
A mon avis elle doit avoir de nombreuses copines au fond de l'eau !

Mon père voulait, devait... (les promesses n'engagent que ceux qui les croient) devenir moniteur à Antibes, toujours plus chaud que Karlshrue am Rhein, Stetten et autres lieux où il entraînait des apprentis commandos en Allemagne.
Il faisait parfois l'opposition face aux commandos Marine qui s'entraînaient à franchir le Rhin. Contact rugueux garanti (non mais, qui c'est les vrais commandos?)
Un peu fâché avec un capitaine, cette mutation au soleil lui est passée sous le nez (l'officier lui avait demandé s'il le prenait pour un c.., il n'avait pas jugé utile de lui mentir).
Bref. Les armes martyrs, chez eux, à cette époque (61-64) étaient des mousquetons Berthier.

Bonjour,
dans un autre ordre d'idée (hors unités commando j'entends) lorsque j'étais à Saint Maixent en 1986 (117eme promo-ADC Klonowski), on nous fournissait à la place des FRF2 pour aller sur le terrain des FSA 49-56 MSE.... Eh oui pour ne pas abimer des fusils de tireurs d'élite récents on nous donnait des armes de compétition fabriqués à peu d'exemplaires donc bien plus rare que des FRF2, allez comprendre.
a+
fred

CNEC pour moi aussi à Montlouis et Collioure. D’abord avec un PM MAT 49 puis avec un Famas. Tous les deux super neutralisés avec une croix orange gravée.
Il y en avait régulièrement qui partaient par le fond pendant les épreuves nautiques. Les plongeurs les retrouvaient, en général !