LIBERTé chèrie (colt AR 15).

HISTOIRE DE MA COLT AR 15 A2
 
A l’heureuse époque ou la liberté étendait encore son aile sur ce qui était le beau pays de France je fis chez l’un de mes armuriers habituels, la rencontre d’une carabine semi-auto COLT AR15/A2 en 222R. Cette arme étant aguichante je décidais de l’acquérir puisqu’à l’époque elle était libre et sans formalité.
Pendant des années elle m’accompagna au stand.
Puis coup de tonnerre vint l’obligation de la déclarer, pas de problème je suis respectueux de la loi, je me  soumis donc.
Recevant mon relevé d’armes je m’aperçus qu’elle y figurait sous un numéro ne correspondant à rien (erreur du commandant chargé du fichier) et surtout pas à ce que j’avais indiqué.
En outre pour faire bonne mesure on me créditait de 3 colts King cobra 357au lieu d’un. De deux P99 au lieu d’un. De deux Franchi semi-auto au lieu d’un. de deux Unique 7,65 etc...Outre aucune transcription de mes anciens très anciens transferts de trois armes(cat.C). On m’attribuait également la propriété d’un juxta Bernadelli et d’une CZ 222, ainsi que de deux Winch 94 en 30x30 au lieu d'une. Souriez mon Pedersoli copie Sharps 45/70 était devenu un Pedersoli Chasse.
Des années après, une vingtaine, le Procureur de la République décide d’ouvrir une procédure à mon encontre pour possession de 15 carabines non déclarées (mais figurant sur mon relevé, cherchez l'erreur).
Il eut suffit de lire les numéros pour voir que certaines armes figuraient au moins en double.
La personne qui m’en informe par tél me dit : « j’aimerais vous voir avant de lancer la procèdure» je rends hommage à ce fonctionnaire de police qui ne s’est pas aplati devant le parquet, au contraire.
 Week-end affreux « votre situation est inextricable » puis début de semaine rendez-vous au Commissariat.
Pendant trois heures nous reconstituons l’histoire de toutes mes armes. Puis une autre heure (soit 4) pour rédiger le PV.
In fine je suis blanchi, totalement en règle, mais quel cauchemar.
   
Heureusement que le fonctionnaire de police était particulièrement consciencieux, sinon qui peut dire ou je serais aujourd’hui.
J'ai fait court car il y a des développements.

Bonsoir,
Je trouve ça tout à fait épouvantable, heureux que vous en soyez  sorti blanchi.

chaque tireur devrait demander son relevé de temps en temps
la préfecture de votre département ne peut pas vous le refuser

C'est ce que recommandent les associations telles que l'Unpact : demander régulièrement son relevé Aggripa afin de vérifier ce que l'administration conserve comme données.

Pour des problèmes comme celui-ci les associations peuvent apporter une aide précieuse (L'Unpact c'est sûr, mais l'UFA aussi je crois).

J’en doute fort puisqu'une association n’a pas qualité pour intervenir pendant l’audition ni pendant l’éventuelle G À V.. Vous avez ou n’avez pas vos justificatifs point barre, j'avais tout depuis 1996.

Mais personne ne s'est excusé.

L'Unpact aurait pu donner des conseils avant, suite au coup de téléphone du policier. Ils ont l'habitude de démêler ce genre de situations. Evidemment ils ne sont pas là en cas de garde à vue.

Si une telle situation devait m'arriver je les contacte immédiatement avant de me rendre à la convocation (mais j'ai déjà demandé mon relevé Aggripa et je sais que tout est ok).

Si vous le dites.

Après chacun est totalement libre de faire ce qu'il veut. Personnellement je ne rechigne pas sur une possibilité d'aide. Je pense qu'on est vraiment seul face à la toute puissance de l'administration. Votre exemple en est la parfaite illustration.