Année mosin nagant

Bonjour à tous,quelqu'un a t'il une idée du pourquoi du comment ce marquage ?
Le 4 est re-frappé,le boîtier est bien marqué 34.
Peut être un changement de canon,mais je n'ai trouvé aucune info.

Ben alors ils sont où les spécialistes ?

Tu veux l'authentique histoire de ce boitier? La voilà:

-Le mardi 2 janvier 1934, reprenant son poste à la manufacture de Tula, le camarade Ivan Ivanovtch Popof essayait désespérément de chasser les vapeurs d'alcool qui lui embrumait encore le cerveau. Il faut dire qu'il n'avait guère dessoûlé depuis le vendredi précédent, la fin d'année lui ayant fournit le prétexte d'écluser encore plus de vodka que d'habitude. Son poste au marquage des boitiers des fusils 91/30 n'était pas un emploi très qualifié, mais comme lui répétait souvent sa vieille mère, -"Même le dernier des imbéciles à sa place dans ce monde, tu en est la preuve vivante."
Revigoré par l'idée qu'il occupait dignement la place qui était la sienne dans l'univers, le camarade Ivan s'empara du premier boitier et le plaça sous la presse, puis appuya sur la pédale, la matrice s'abaissa et marqua profondément le métal. Ivan relâcha la pédale, sortit le boitier et contempla le résultat d'un air satisfait.
À cette instant, la voix de bronze de son supérieur hiérarchique, le camarade Oleg Pavlovitch Lapin qui venait de se pencher par dessus son épaule, le fit sursauter:
-" Bougre de Dourak, Moujik mal décrotté! tu as oublié de changer de rouleau, tu es en train de saboter la production en marquant 1933 au lieu de 1934!"  Ivan Ivanovitch senti son cœur s'arrêter, l'afflux d'adrénaline mélangé aux restes de vodka lui provoquèrent une nausée acide... Il se voyait déjà arrêté, torturé et déporté à la Kolima, et se demanda quelle pouvait être la place du dernier des imbéciles dans un endroit pareil.  Tremblant, bredouillant, bafouillant, il tentait d'expliquer que ce n'était pas volontaire, que c'était à cause de la vodka, que jamais il n'avait eu l'intention de nuire aux intérêts de la patrie du socialisme. Mais il ne parvenait pas à former une phrase cohérente, les mots s'entrechoquant sous son crâne, sans parvenir à trouver le chemin de sa bouche.
Au moment où il se croyait définitivement perdu,  le Dieu des abrutis, émus par son funeste destin, étendit sa main protectrice, et malgré son extrême confusion Ivan entendit clairement le camarade Oleg lui dire: -"Je ne veux pas démarrer l'année en faisant un rapport qui ne nous amènerait que des ennuis, à toi, comme à moi. Alors tu va me refrapper ce chiffre à la main et changer ce rouleau en vitesse avant que je ne change d'avis."

Allez, comme on dit dans le patois du camarade Ivan: Na vashé zdorovie

Ah merci beaucoup c'est beaucoup plus clair maintenant    .
Tu devais sans doute pas être très loin de ce Ivan 
En tout cas belle histoire.