Devissage d'un canon à la corde..

On peut utiliser aussi ces granulés de matiere plastique qui fondent dans l'eau chaude pour creer des calles parfaitement adaptées a n'importe quelle forme simplement en appliquant la pate sur la piece à maintenir, ca n'adhere pas au metal et c'est reutilisable a l'infini :

https://www.amazon.fr/MultiMorph-Granules-plastique-thermoformable-polymorphe/dp/B00P70IH2Q

je dois avouer que la methode me tente pour débouchonner mon canon de carabine à percussion suisse: le canon est cra-cra ,et il serait plus facile à décaper..-canon octo-

doublon

Caudron a écrit:Avec une presse maison réalisée avec un cric hydraulique et un cadre fermé en IPN de 80mm,  j'utilise des cales en hêtre légèrement creusées, et surtout, de la colophane en poudre. Et une clef adaptable à chaque modèle de boitier, avec un bras de levier de 1 m. Mauser 98, Mauser 96 (dur, dur...), 1903, L.E., SAFN, Garand, MAS 36, tout se démonte et se remonte sans souci, à condition de serrer au bon endroit et avec suffisamment de force. Pour vous donner une idée, il m'arrive de peser de tout mon poids sur le levier du cric, pour assurer le serrage du canon.    Heureusement que la colophane fait le reste.

La seule arme qui m'est résisté jusqu'à présent, c'est une Howa, qui n'a jamais voulu se débloquer...   Mais le canon était bien trop conique pour se serrer correctement, et je n'avais pas assez de temps pour lui fabriquer des mordaches spécifiques.

Salut Caudron, tu aurais STP une photo de ton dispositif, peut être avec un canon boitier présenté, pour voir ce que cela donne? Tu as eu du mal/pris du temps pour faire les cales pour mauser 98? pour garand? Tu as déjà décanonné un berthier ou un lebel?

Le boitier de culasse ne se déforme pas sous la presse et ne "pince" pas le canon, rendant l'opération plus difficile???

A noter que l'outillage pour décanonner Lebel et Berthiers est décrit par l'Instruction de 1905, dans le texte (p. 178 du PDF) et sur la planche XXVIII (p. 31 du PDF).
Pour faire ça avec des cales en plastique, ne rêvez pas trop...

Documents téléchargeables sur le site indiqué en signature de message.

Bonjour à tous.

Sujet très inintéressant et plein d'astuces bien utiles.
Personnellement je n'ai pas eu de succès avec la technique de dévissage à la corde. Pour avoir essayé sur un bras de rétroviseur de jeep bloqué dans son écrou, le seul résultat que j'ai obtenu, c'est la rupture des cordes...

Une vidéo intéressante sur le sujet du dévissage des canons (Garand ici):
https://www.facebook.com/armurerie.saint.michel/videos/d%C3%A9montage-canon-sur-arme-de-tir-ou-de-chasse/1321840577931793/

Pour ma culture, le vissage des canon sur les boitiers se fait t-il à sec ou les pas de vis sont-ils graissés?


Cordialement,
DB73

DB73 a écrit:Une vidéo intéressante sur le sujet du dévissage des canons (Garand ici):
https://www.facebook.com/armurerie.saint.michel/videos/d%C3%A9montage-canon-sur-arme-de-tir-ou-de-chasse/1321840577931793/

DB73

Franchement, pas terrible cette vidéo. Il n'explique rien. Il fait sa pub. Il y arrive et tant mieux pour lui, mais ne donne aucun conseil pratique. Je n'ai rien appris. 


DB73Pour ma culture, le vissage des canon sur les boitiers se fait t-il à sec ou les pas de vis sont-ils graissés?


Très bonne question. J'aimerais bien le savoir aussi...  Ayant sans doute dans un futur proche, un Gewerh 88 à décanonner puis recanonner avec un autre tube

Ne perdez pas de vue qu'un particulier n'est pas censé démonter ou remonter un canon, puisque c'est le boulot de l'armurier   Alors je dis ça , je dis rien, mais pour les précautions, c'est simple:
Serrer la clef sur le boitier uniquement au niveau du filetage, sous peine de le vriller, et utiliser une protection entre le boitier et la clef pour éviter les rayures, comme de la tôle de canette en alu. Serrer le canon au plus près du boitier, et utiliser de la colophane en poudre (de celle pour plumer les volailles) pour éviter qu'il ne tourne dans les cales. L'idéal est de disposer d'un support stable et rigide pour le cadre en IPN ou le dispositif de serrage du canon, et de l'y assujettir fermement. Ne pas oublier de ménager un espace de travail suffisant pour pouvoir utiliser le bras de levier dans toute sa longueur.
Au remontage, pas de graissage à proprement parler, mais une protection anti corrosion sur les filets (comme un peu de suif), ne peut pas faire de mal.

Achtung! Le canon du G88 est réputé fragile, alors serrage sur le tonnerre impératif ! 

Caudron a écrit:Ne perdez pas de vue qu'un particulier n'est pas censé démonter ou remonter un canon, puisque c'est le boulot de l'armurier   Alors je dis ça , je dis rien.

N'étant pas en France, ma question concernant une arme en catégorie D, je ne suis pas inquiet sur mes "droits et devoirs" pour ce coup là!!

Merci des conseils !!!

Caudron a écrit:Ne perdez pas de vue qu'un particulier n'est pas censé démonter ou remonter un canon, puisque c'est le boulot de l'armurier   Alors je dis ça , je dis rien, mais pour les précautions, c'est simple.

Pour remplacer le canon ou le rechambrer certes ; il faut même repasser au banc d'épreuve.

S'il s'agit d'un simple "démontage / remontage total", pour nettoyage approfondi d'un recoin inaccessible ou la retouche d'une petite bavure (comme c'est le cas dans l'Instruction de 1905) je ne sais pas. Après tout, si ça se démonte c'est que c'est démontable...

La graisse, je n'ai rien vu indiqué sur ladite Instruction, ni sur le mémoire du Lt Boisseuil ; mais il m'a semblé en voir des traces au fond du filetage, en démontant des vieux canons. De toutes façons, vu l'effort nécessaire pour visser jusqu'à ré-aligner les traits-repère, on peut douter que le graissage favorise un dévissage au tir ; on peut même parfois douter d'arriver à aligner les repères si on ne graisse pas (sur des carabines de tir civiles modernes, par contre, le canon n'est pas toujours vissé bien fort et certains l'ont même vu se dévisser durant une compétition...).