Berthier vernis et peint ?

Bon, de toutes façons nous ne savons toujours pas si les parties métalliques cachées par le bois sont couvertes de "PARCOLAC" ou s'il s'agit d'un bronzage bien noir
@1886a :ce serait bien de vérifier...

Dans le cas d'un bronzage, l'usage de solvants ou d'acétone pourrait sans doute se faire sans trop de crainte.
...et déjà commencer par la culasse qui de toutes façons ne risque pas grand-chose!

Je m’y mets ces jours ci. Je vais d’abord nettoyer la culasse en essayant plusieures solutions pour être le moins agressif possible. Je vous tiendrai informé

Voici le résultat pour l’instant : l’arme était pleine de graisse. J’ai nettoyé les pièces dans un bac à ultrasons avec du st Marc. Une partie de La grosse peinture moche est partie et en dessous j’ai découvert une partie des pièces phosphatées et d’autres avec une peinture noire mat plus costaud. Je pense qu’il y avait bien deux couches de peinture. La première homogen et bien faite. L’autre rajoutée par dessus. Cela confirme pour moi l’hypothèse d’une protection supplémentaire de la grosse peinture plutôt que du cache misère car les pièces sont en super état et le canon est miroir. Seule la crosse n’est pas au numéro mais la plaque de couche a été numérotée à l’intérieur au numéro de la mécanique. Cette peinture a bien été faite avant le marquage N . Pour l’instant je m’arrête là car ça rend plutôt bien et je souhaite garder l’arme dans cet état. Merci pour vos conseils

C'est déjà beaucoup mieux, alors maintenant ne nous fais plus languir,  remonte le et montre nous le résultat.

C'est déjà beaucoup mieux...

comme les copains, hâte de voir le final!

amicalement

RV

Les expériences de ParKérisation et d'OFamisation ont été menées au début des années 30 et c'est la première méthode qui a été retenue.

Les fusils 1907-15 et M16 n'ont sans doute été traités ainsi qu'au compte-goutte à l'occasion de réparation ponctuelles alors que les mousquetons l'ont été à la chaîne lors d'un processus hybride entre la réparation et la fabrication neuve.

C'est possible que dans le contexte d'une réparation suivie de l'application de ce nouveau traitement de surface ce fusil n'ait pas reçu de marquage PK...

Sinon, j'avais oublié que les canons MPA n'étaient pas marqués comme les canons de manufactures au niveau du méplat du tonnerre: flûte, flûte et re-flûte !
Le seul truc probable  c'est que le canon soit marqué "CC" sur le côté gauche du tonnerre  : code du fournisseur de l'acier du canon => la Cie des forges de Châtillon, Commentry et Neuves-Maisons.

Le badigeonnage "à la queue de vache" en guise de de protection supplémentaire en vue d'un stockage prolongé, pourquoi-pas...
...j'avais cependant plutôt lu des instructions concernant du "graissage par immersion", mais bon.

Le voilà remonté. Meilleure gueule ! On voit bien les différences de traitement sur la sous garde avec les pièces peintes, phosphatées et les ressorts polis blanc. J’ai redonné un coup de propre aux bois en passanen respectant bien les marquages évidemment.

L'est plus beau que le mien ! Félicitations !

Beau boulot, bravo

FUEGO a écrit:Les fusils 1907-15 et M16 n'ont sans doute été traités ainsi qu'au compte-goutte à l'occasion de réparation ponctuelles alors que les mousquetons l'ont été à la chaîne lors d'un processus hybride entre la réparation et la fabrication neuve.

C'est possible que dans le contexte d'une réparation suivie de l'application de ce nouveau traitement de surface ce fusil n'ait pas reçu de marquage PK...

J’ai, à deux reprises, vu des boîtiers de 1907-15 marqués P (et pas PK) sur le méplat gauche. L’un était entièrement poncé (ou pierré) sur une surface visiblement oxydée. Le second, le traitement de surface n’était pas clair (noir et… pas précisément définissable).

Quant au grossier badigeonnage façon « je termine mon pot de noir ferronnerie », c’était quelque chose que j’ai rencontré à plusieurs reprises sur des Gras ou Chassepot dans la première moitié des années 80.

...oui, ça devait sans doute dépendre où était fait le traitement de surface: manufacture, armurerie régimentaire ?

Vu l'état très correct de l'objet après débarbouillage, on a vraiment l'impression qu'il avait été mis en condition de stockage...
...peut-être dans l'immédiate après-guerre (II) ?

Beau travail! Il en valait la peine,

amicalement

RV

En effet, rien à voir avec le malheureux Bébert que tu nous a présenté au début.  Il a vraiment fière allure à présent

Comme quoi, l'immonde barbouillage a bien rempli son office.

C'est pas faux