Question sur marquage MAUSER 98K

Bonjour à tous et toutes

Je suis l'heureux possesseur d'un mauser k98 comme beaucoup sur ce forum.

L'arme en tant que telle n'a pas beaucoup d'intérêt vu qu'il s'agit d'un fusil de prise soviétique  pur jus : Florilège de numéros différents, le X sur le tonnerre, de la gomme laque en guise de vernis, de beaux restes de cosmoline, etc...
Je l'ai acheté en connaissance de cause donc pas de mauvaise surprise à la réception (même si le vendeur ligne, bien connu des membres de ce forum a entretenu une ambiguïté regrettable y compris lors d'échanges téléphoniques).

Je l'ai acheté pour deux raisons ;
- Un canon en très bon état, et là je dois reconnaître que ledit vendeur n'a pas menti
- Une épreuve CIP faite en Allemagne. Dans le cadre du tir avec ces vieilles arquebuses, il me semble que la ré-épreuve contemporaine ne peut être qu'un plus.

C'est à ce sujet que j'ai une première question de pure curiosité :


Peut on déduire du marquage, la date de l'épreuve ? Le 10 pour 2010 peut être?

Et tant que j'y suis, sans vouloir abuser, une autre question.J'ai vu sur plusieurs Mauser précoces, une couleur orangée sur l’extracteur et sur l'éjecteur. De quoi s'agit-il (car ce n'est pas de la rouille)? Traitement de surface particulier?
On dirait que cette pratique disparait à partir du début des fabrications de guerre.



Merci par avance de vos retours experts.
Cordialement

BERTHIER a écrit:Dans le cadre du tir avec ces vieilles arquebuses, il me semble que la ré-épreuve contemporaine ne peut être qu'un plus.

Question de point de vue: il y laisse la moitié de sa valeur monétaire sans aucune garantie de sécurité, une "déneutralisation" bien réalisée (par exemple) pouvant résister au tir d'une unique cartouche, même d'épreuve...
Ceci dit, bon tir et bonne recherche.

Comme vous dites : Question de point de vue.
En outre, c'est un sujet qui a déjà fait l'objet de moult discussions passionnantes et passionnées sur ce forum, donc inutile d'y revenir .
En tout cas, merci pour vos encouragements.

Stéphane5 a écrit:-"une "déneutralisation" bien réalisée (par exemple) pouvant résister au tir d'une unique cartouche, même d'épreuve..."

Et oui, j'ai vu un Mauser 1909 péruvien  1908 brésilien ( ) "cracher" sa goupille sous mes yeux, et pourtant il avait un certificat du BE de moins de six mois et tirait ce jour là de la cartouche pour dames, comme quoi...  

Pour en revenir au sujet, la couleur étrange de l'extracteur et du ressort de l'arrêtoir de culasse et due à la réaction entre la liqueur de bronzage de l'acier qualité "ressort" utilisé par les allemands à l'époque.  Au lieu de noircir comme ceux plus faiblement alliés, il devient rouge violacé.  Et ce n'est pas que sur les KAR98 précoces

Donc, cela est dû à la nature particulière de l'acier utilisé pour la réalisation de ces pièces et a une réaction liée au bronzage.
Je n'y aurai pas pensé. J'imaginai un traitement de surface spécial lié à l'usage particulier de ces pièces.

Merci Caudron pour cet éclairage

Une association entre une qualité d'acier et le vieillissement du bain de bronzage