Une MAS 45 (encore), un problème et deux questions

Bonjour à tous,

Voici ma MAS 45 (enfin, bientôt ; j'ai la licence, l'imprimé Cerfa dument complété et je n'ai plus qu'à aller chez l'armurier pour la déclaration et enfin aller la chercher chez mon donateur, à savoir mon papa. D'ailleurs, l'armurier a-t-il besoin de voir l'arme pour la déclaration ?). 

Bref...

Les photos qui suivent permettront de voir la bête et d'identifier le problème. Au vu du numéro, elle a du être produite entre 1950 et 1953.

L'ancien propriétaire, avant mon père, a fortement modifié l'apparence extérieure de l'arme (je ne sais pas quelle méthode a été utilisée mais le bronzage a entièrement disparu) et le bois en poncé huilé est désormais verni (ce que je trouve très laid).

Les questions :

- Pensez-vous pertinent de remettre l'arme en état d'origine (bronzage noir) et est-ce faisable facilement ?

- En l'état, puis-je l'utiliser pour le TAR puisque seul le bronzage a été modifié ?

Merci !  

Elles étaient parkérisés, si elle te convient comme ça, ben tu la laisses tranquille, les collectionneurs te dirons peut être l'inverse, mais bon... Il y en a plein de disponible en état d'origine, qui coûte chère, puisque TAR   sans cela, leurs prix serait certainement plus raisonnable.

Cela fait une ou deux dizaines d'années qu'elle est comme ça, elle ne rouille pas et je ne la trouve pas si moche que ça. C'est plus le bois verni que je trouve laid. Mais je suis quand même indécis...

Pour le bois ,c'est moins difficile . Soit laisser à l'état verni mais sinon simplement casser le brillant à l'acétone ou similaire ( quel dommage qu'on ne trouve plus de trichlo qui était parfait pour ça) ou si la chimie te rebute pas décaper le verni au décapant style Decapex puis lavage et ponçage/huilage ....

Pour le bronzage, c'est à toi de voir
Telle qu'elle, elle n'est pas moche, mais c'est suivant les gouts (et les couleurs )
Un professionnel devrait pouvoir la rebronzer ce qui lui donnera un air plus "martial" sans pour autant retrouver la teinte d'origine.

Pour le TAR, l'absence de bronzage n'est pas une caracteristique empechant l'acceptation de l'arme au controle.

Je crois que je vais suivre votre avis et la laisser telle quelle et me contenter de décaper le vernis du bois, de la poncer et de la huiler. J'ai parcouru les pages du forum et une parkérisation pour avoir le même bronzage que la MAS 45 de base me semble difficile (pour moi) à mettre en œuvre. 

Une autre piste : m'acheter une nouvelle carabine MAS 45. Une Mauser complèterait bien ma collection (en cours de formation) d'armes réglementaires ! 

Merci à tous ! 

En effet, un bronzage ne serais pas plus approprié que l'état actuel. Et une parkérisation me semble pas facilement accessible.

Pour la crosse: pourquoi la poncer?
Une fois enlever ce verni, & une fois la crosse bien dégraissée, le passage à l'huile de lin est souvent suffisante.
Perso, je ne passe d'abrasif léger que si je sens que les fibres du bois "accrochent".

Pâtre a écrit:

En effet, un bronzage ne serais pas plus approprié que l'état actuel. Et une parkérisation me semble pas facilement accessible.

Pour la crosse: pourquoi la poncer?
Une fois enlever ce verni, & une fois la crosse bien dégraissée, le passage à l'huile de lin est souvent suffisante.
Perso, je ne passe d'abrasif léger que si je sens que les fibres du bois "accrochent".

Euh oui, pourquoi ? Mauser 96 l'a évoqué dans sa réponse et je ne sais pas pourquoi, je me disais qu'un ponçage irait bien. Mais effectivement, cela n'est sans doute pas indispensable... 

En général (tout au moins souvent), le décapage d'un vernis laisse une surface dépolie, voire pelucheuse, qui demande un très léger ponçage au papier super-fin (plutôt même plusieurs ponçages entrecoupés de passages à la vapeur). Mais au total, ça n'enlève pour ainsi-dire aucune poussière.

Pour avoir pratiqué l'exercice sur une TOZ à crosse en bouleau vernie recouverte de vernis rougeatre trés épais et brillant comme la glace de la Sibérie ,je confirme les dires de Verchère même si j'ai utilisé la laine d'acier ultrafine plutôt que le papier.

Merci pour vos conseils. Sinon, il y a un tuto qui me semble intéressant sur le poncé huilé sur Youtube (en français) :

https://www.youtube.com/watch?v=AB0AZVydYMQ&ab_channel=launa86

Faut pas non plus trop se casser la tête !
- pour le "poncé" : le moins possible.
- pour le "huilé" : bien abreuver au premier passage, un second le lendemain, un troisième 3 jours après, et éventuellement un dernier quelques jours plus tard. Une semaine après un bon lustrage avec une chaussette de laine bien râpeuse, et c'est réglé pour un bon moment.
- pas besoin de siccatif ou de dissolvant (essence de thérébentine) : on n'est pas pressé, il suffit d'attendre que l'huile de lin durcisse naturellement à l'air. Quant à la pénétration, le jour où un accident impose une réparation collée, on est bien content que l'huile n'ait pas trop pénétré.