8x57is d'origine piégées ?

tackdriver a écrit:Il me semble que Herlé était, il y a qques années (aux débuts de TMF tombé sur un tel spécimen, ou du moins l'avait-il relaté). Il faudrait lui demander....mais sur TMF car il ne met plus le clavier ici :twisted:

Quant à tirer des 8x57 Lufwaffe dasn un 98k: j'ai donné en tirant de la cartouche de réglage de MG (j'ai oublié le nom et je ne pratique le teuton que sous la torture ou après qques ): fumée bleue suivant une "légère" détonation à l'impact. Les membres un peu ancien doivent se souvenir d'une anecdote arrivée dans mon atelier  (le sujet doit se balader sur le fofo

la cartouche de réglage était de la balle ordinaire de type s.S avec une bien meilleure qualité de fabrication. on les trouve sous l'étiquette "s.S anschuss patronen" (cartouche à balle pointue de réglage). la munition ne se distingue pas des autres cartouches s.S. au point de vue marquage, seule l 'étiquette indiquait "s.S anschuss".

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pour ce qui est de la munition explosive, la béobachtung (B-patronen - cartouche d'observation explosive incendiaire) celle-ci a été créée pour la luftwaffe. La balle possédait un détonateur et un percuteur additionnée de phosphore qui a l instant de l'impact produisait une fumée bleuâtre. cette munition était utilisée en cartouche d'observation mais son efficacité en munition incendiaire a pris le dessus sur le champ de bataille !

Je pense que tu as tiré de la "Béo" mon cher Tack !

la "béo" est facilement reconnaissable à tête noire au 3/4 depuis la base de la balle. (ou tête argentée pour le 1er modèle)

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et pour revenir aux munitions de 7.92 piégées... toujours évoquées mais jamais clairement établies. il n y a pas eu de production de masse de cette munition !

Au cas où il reste des gens sur ce forum, voici un article intéressant: http://weaponsman.com/?p=21822

Spontz a écrit:Au cas où il reste des gens sur ce forum, voici un article intéressant: http://weaponsman.com/?p=21822

1000 cartouches piégées par les services actions anglais sur les millions de produite le risque est peu important.

Donc si la possibilité de 0,001% n'est pas nulle il est quand même fou de lire que pour certains c'est le cas de 99% de munitions qui sont piégées.

Et non ce triste incident ne démontre pas que les munitions de match lapua de 308 sont piégées



il faut savoir raison garder

viper65 a écrit:
1000 cartouches piégées par les services actions anglais sur les millions de produite le risque est peu important.

Où est-il écrit qu'il y en a eu 1000 ?

Spontz a écrit:
Où est-il écrit qu'il y en a eu 1000 ?

Lecture trop rapide de ma part ou le chiffre 1 000 est répété a plusieurs reprises

viper65 a écrit:

Vous remarquerez que :
1) Le canon porte des fraisures longitudinales dont on pourrait craindre qu'elles ne l"affaiblissent. Or la rupture s'est produite le long d'une nervure, et non pas au fond d'une fraisure.
2) Le calibre nécessite sans doute d'utiliser un acier à haute résistance, mais le fabricant a tout de même réussi à lui conserver un allongement avant rupture assez notable.
3) Autrement dit, on est bien loin d'un Rolling-Block en 7x57 des années 1900 (qui, il faut bien l'admettre, dépassait largement les limites de ce qu'il ne faut pas faire)...

  mais la lunette ne semble pas de présenter de (s) trace(s) du traumatise du canon  
oupss

oups erreur de post

Verchère a écrit:
Vous remarquerez que :
1) Le canon porte des fraisures longitudinales dont on pourrait craindre qu'elles ne l"affaiblissent. Or la rupture s'est produite le long d'une nervure, et non pas au fond d'une fraisure.
...

Justement, les fraisures longitudinales constituent en cas de surpression une sorte de "charnière" qui va concentrer les contraintes à l'endroit le plus épais, où va se produire la rupture. Ce n'est pas intuitif, mais c'est toujours comme ça que ça se passe.

Le phénomène se retrouve pour les grenades quadrillées où la séparation des fragments se fait dans la partie épaisse entre les rayures...

On est ici en surpression, donc en tension et pas en flexion comme avec une tablette de chocolat !

Fra78 a écrit:... Justement, les fraisures longitudinales constituent en cas de surpression une sorte de "charnière" qui va concentrer les contraintes à l'endroit le plus épais, où va se produire la rupture. Ce n'est pas intuitif, mais c'est toujours comme ça que ça se passe.
Le phénomène se retrouve pour les grenades quadrillées où la séparation des fragments se fait dans la partie épaisse entre les rayures...
On est ici en surpression, donc en tension et pas en flexion comme avec une tablette de chocolat !

Je serais très intéressé par des analyses style "résistance des matériaux", de ce curieux effet des fraisures...

Dans les grenades, c'est une détonation d'explosif brisant ; infiniment plus rapide qu'une montée en pression de poudre, et les réactions du métal ne répondent plus aux même règles. Si règles il y a, d'ailleurs, car pour les grenades quadrillées j'ai plutôt eu l'impression que ça fendait n'importe comment, sans trop tenir compte des quadrillages ; mais je n'ai pas fait beaucoup d'observations de ce genre.
Pour les anciens obus à quadrillage ou nervures internes (De Reffye "à double paroi", 95 "à balles libres") j'en ai fait plus, et ça se fragmentait toujours suivant les lignes de moindre épaisseur ; mais c'était chargé en PN...

quand on parle du loup, je suis qd mm arrivé à retrouver leurs traces, il y a la sœur jumelle et son amie d'après le croquis


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