PLF Aviation Française WWI calibre 35mm

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Bonjour les amis.....
Ce petit mot entre deux voyages de travail dans le sud.....
Voilà donc, comme promis, ce que j'ai acquis (troqué) à la bourse de Blois....
C'est un modèle peu courant ( je n'en avais jamais encore trouvé ....) : PLF aviation Française en calibre 35 : Un monstre.....
Le fabriquant est : Grivolat et Genest.....Producteur des plus connus modèles "terre" en 25MM....
Content le Marc.... :bounce:

:bravo: ç est tout beau celà mais Cal 35 ...ça donne quoi en image??

joselito a écrit: :bravo: ç est tout beau celà mais Cal 35 ...ça donne quoi en image??

plus précisement la munition en image !!

Je suis absolument désolé.....mais je n'ai que des fusées de 25mm terre.....
D'ailleurs , si quelqu'un a une 35MM...... :kodamaître:

Très belle pièce Marc.

:bravo:

Ben moi j'ais çà, mais plus près du 38 mm, est-ce pareil ?

Mesuré en vitesse....
Le logement pour le bourrelet fait 39mm
L'entrée de chambre 36.....et la bouche du canon 38......
Mesures prises au mètre ruban, mes pieds à coulisse ne sont pas ici....

Au pied à coulisse le bourrelet fait 43 mm, la douille laiton fait 39 mm, la longueur 94 mm. C'est peut etre un truc en pouces ?

on dirait que la crosse a pris un coup et la tordu vers l avant

CLOSDELIF a écrit:Mesuré en vitesse....
Le logement pour le bourrelet fait 39mm
L'entrée de chambre 36.....et la bouche du canon 38......
Mesures prises au mètre ruban, mes pieds à coulisse ne sont pas ici....

dommage que tu n'as pas la mun'...ç est bientôt le 14 Juillet..une bonne occas' pour le faire parler...

Il est en bon état et l'aspect donne le respect. Heureusement que l'on peut acheter ce genre d'objet en bourses aux armes sans que ce soit classé. Ca reste en plus accepssible. Une bonne affaire.
Quant aux fusées je pense que l'on pourait rien faire avec aujourd'hui, un vrais pétard mouillé. Mais 35 c'est costaud.

bosco a écrit:on dirait que la crosse a pris un coup et la tordu vers l avant

Non, c'est sa forme.....
Il faut bien considérer que l'arme est énorme, je pense que cette forme , que l'on retrouve sur d'autres PLF,aide à tenir l'arme pointée....
En ce qui concerne le recul, je n'en ai aucune idée...

Non, bien que n’ayant jamais utilisé cet engin, je ne pense pas que le recul soit bien terrible. En effet, en gros, le recul est la résultante du poids du projectile à expédier hors du canon en réaction à la poussée de la charge. Or dans une cartouche de signalisation, il n’ya pas de projectile à expédier, hormis le « pot » de signalisation qui ne pèse pas bien lourd comparativement à un projectile classique.
J’ai par contre, alors que j’effectuais mon service militaire à la tour de contrôle de salon de Provence, utilisé des pistolets de signalisation qui je pense étaient de calibre 25 mm. Les cartouches, longues (de mémoire) d’une douzaine de centimètres étaient en aluminium. Les vertes autorisaient les atterrissages, les rouges bien sûr les interdisaient aux CM 170 qui se présentaient en battant des plans pour signaler une avarie radio. Je n'ai pas le souvenir d'un recul bien terrible, si celà avait été le cas, ce souvenir serait certainement bien vivace (tel par exemple le poids du FM 24/29 trimballé toute une journée lors des classes...heureusement courtes chez les "gonfleurs d'hélices"). Au fait, petite colle, savez vous pourquoi les biffins appellent (ou du moins appelaient de mon temps) les aviateurs ainsi ?

Recette d’une utilisation de la cartouche de 25 mm, très prisée des 4 bidasses affectés à la tour de contrôle et permanents en piste (donc bien tranquilles hors des vues du sergent de semaine):

- Subtiliser une cartouche (verte ou rouge, peu importe) dans le casier de la tour.
- Dans votre piaule, enlever la charge de signalisation et la réserver, le reste ne sert à rien.
- Confectionner avec un papier quelconque un cylindre avec un manche à balai en guise de mandrin.
- Refermer un des bouts en le ficelant bien soigneusement.
- Prendre une bonne longueur de fil électrique (du 1 conducteur fait l’affaire)
- Le replier en deux.
- A la pliure, faire une amorce de rupture (très important !)
- Introduire ce bout dans le cylindre que vous avez préparé et le remplir avec la charge de signalisation.
- La nuit venue, quand tout le monde dort, s’introduite subrepticement dans la chambre des permanents météo, fixer cet artifice sous le lit de la victime choisie.
- Ressortir tout aussi silencieusement et introduire les deux bouts libres dans la prise de courant du couloir.
Effet garanti ! Vous : . Les autres :

Il n’a jamais eu d’accident avec ce genre de plaisanterie. Pas d’explosion très forte, juste ce qu’il faut pour sonner le réveil (la charge n’est pas un explosif et n’est pas suffisamment confinée) et une belle fumée, bien colorée et bien odorante !

Une réaction a bien sûr lieu dans les nuits suivantes, mais comme vous êtes les seuls à accéder à la tour de contrôle…les pauvres météo sont obligés de se rabattre sur le classique seau d’eau posé en équilibre sur la porte d'entrée (mais vite détecté) car ils n'ont même pas accès à la classique grenage à plâtre, bref que du vulgaire !

Ah...surtout à ne pas reproduire chez vous !

Voici donc l'explication de l'expression "gonfleur d'hélice" :

Ce terme qui se veut un brin péjoratif n’est en fait pas une plaisanterie.
Dans les années 30 le fabricant d'hélice Ratier, avait inventé un système, de variation du pas de l'hélice sur un avion. Il consistait en une chambre de vérin logé dans le moyeu d'hélice que l'on gonflait avec une pompe à vélo. Monté sur certains Caudron, il permettait de mettre avant le décollage l'hélice au petit pas (favorable à la traction et la prise d'altitude, mais pas à la vitesse).Celle-ci était durant cette phase, bloquée en position par un petit loquet métallique et passait au grand pas, soit par l'action du pilote grace à une commande par flexible, soit automatiquement grâce à un petit disque placé devant le cône de l’hélice et qui sous la pression de l'air déclenchait l'ouverture d'une valve. En se dégonflant, ce dispositif remettait l'hélice au grand pas.
Evidemment, cela ne servait qu’une seule fois et impossible de revenir ensuite au petit pas.
Avant le vol, un mécanicien était chargé de « gonfler l’hélice » d’où l’expression.
Les premiers « Gonfleurs d'hélice » firent leurs armes sur le Caudron « Simoun », puis sur le C440 « Goéland » équipé de 2 moteurs Renault de 220 ch et des "fameuses" hélices Ratier -

Petite photo d'un "gonfleur d'hélice" (non pas sur un Caudron de course, mais LE De Havilland DH88 "Grosvenor House" qui remporta la course Angleterre-Australie en 1934.)

URL=https://2img.net/r/ihimg/photo/my-images/695/gonfle10.jpg/][/URL]

Super ces souvenirs et ces explications ! :bravo:

Ah quant les vieux commencent à radoter avec leurs souvenirs !

lou gascoun a écrit: Ah quant les vieux commencent à radoter avec leurs souvenirs !

Ouai, ben des fois on en redemande!

WICHITA a écrit:

lou gascoun a écrit: Ah quant les vieux commencent à radoter avec leurs souvenirs !

Ouai, ben des fois on en redemande!