Cartouche de manipulation à percuter

OTTOVANRUINBEK a écrit:

Le chaton de la Loire a écrit:Ah c'est donc relativement facultatif alors ? J'ai toujours lu/entendu qu'il ne fallait jamais percuter à vide. Effectivement ça devait être pour la percussion annulaire.
Concernant les étuis tirés, je pensais que l'amorce ayant déjà été percutée une fois, elle ne ferait plus amortisseur. Je vais donc peut-être simplement opter pour cette solution alors.

J'ai été le témoin et l'acteur bien involontaire de la rupture d'un percuteur sur ... un fusil de chasse Bretton, chez mon armurier qui me l'avait fait essayer avec bien sûr une arrière-pensée mercantile. On va pas lui en vouloir, c'était son métier et un vrai armurier (de pères en fils..., une dynastie). En épaulant vers le plafond pour jauger la maniabilité, j'ai appuyé sur la queue de détente (la force de l'habitude...)  et j'ai vu s'envoler le percuteur !! C'était il y a plus de 40 ans et je ne percute plus jamais à vide, sauf instructions d'un moniteur....

Sur le coup ça ne devait pas être drôle, mais il y a de quoi faire un bon sketch quand on imagine la scène...

Les armes de chasse, c'est pas non plus ce qu'il y a de plus costaud !
Non, j'ai pas dit "daube" ... pas dit...

Mais pour refermer à vide un bon vieux fusil de guerre, je retiens toujours le chien quand c'est possible, et je ne percute à sec que si j'ai une vérification à faire.

Sur un M.95 il vaut mieux (et même il faut) avoir une balle au bout de l'étui. Sinon le collet racle la rampe d'alimentation ou accroche à l'entrée de la chambre, car sur ce modèle il faut éviter de chambrer directement la cartouche : l'extracteur peut certes passer en force, mais ça le soumet à rude épreuve. Or l'extracteur est une des pièces-clef du système, et justement celle qui se montre le plus souvent défaillante.

Si dans un lot d'étuis tirés on en trouve qui chambrent sans forcer (ils ne sont pas toujours tous gonflés identiquement), on peut remettre au bout une balle (tirée, pourquoi pas). Du bon calibre ou voisin, même une balle D ferait l'affaire ; car de toutes façons la balle du bon calibre ne tiendra pas dans un collet non recalibré. Il faut donc l'entourer de papier ou de scotch, pour qu'elle rentre à la main mais en forçant nettement (sinon elle va gicler à l'éjection, si on s'oublie).
Pour l'empêcher de s'enfoncer c'est plus facile, il suffit de glisser dans l'étui un bout de crayon de longueur adéquate.

Verchère a écrit:[i]

Si dans un lot d'étuis tirés on en trouve qui chambrent sans forcer (ils ne sont pas toujours tous gonflés identiquement), on peut remettre au bout une balle (tirée, pourquoi pas). Du bon calibre ou voisin, même une balle D ferait l'affaire ; car de toutes façons la balle du bon calibre ne tiendra pas dans un collet non recalibré. Il faut donc l'entourer de papier ou de scotch, pour qu'elle rentre à la main mais en forçant nettement (sinon elle va gicler à l'éjection, si on s'oublie).
Pour l'empêcher de s'enfoncer c'est plus facile, il suffit de glisser dans l'étui un bout de crayon de longueur adéquate.

Oui c'est ce que je vais faire, c'est d'ailleurs tout ce que j'ai, une balle D ; j'avais déjà ainsi procédé il y a quelques temps pour d'autres cartouches avec du scotch autour, c'est idéal effectivement.