Qu'est ce que c'est ?

Je pensais que c'était des munitions pour MAUSER G98, mais en fait non !
     Que pensez vous que ce soit ?

C'est peut-être mieux avec des photos !

7,5x54 français 

Pour quelle arme exactement ?

Presque toutes les armes d'infanterie entre le MAS 36 et  l'arrivée du FAMAS.

John MAUSER a écrit:7,5x54 français 

Woui ! Pour la lame-chargeur en Alu c'est sur . Elle doit comporter le code fabricant et l'année de fabrication ;trop flou sur la photo.
...En revanche pour les cartouches présentes dessus on est jamais sur de rien  
Ainsi on m'avait donné une lame-chargeur française d'avant guerre trouvée dans une grange en ruine en zone "maquis" du 04;....elle était garnie de : 3 7,92x57 S Mauser ...et de 2 7,65x54 mm Mauser belge
Alors attendons les dimensions des cartouches et leurs marquages avant de conclure pour le 7,5x54 mm Mle 29 français

Le FAMAS n'avait pas de clip !

ed15 a écrit:Le FAMAS n'avait pas de clip !

C'est surtout pas le même calibre 5,56 × 45 mm au lieu de 7.5 x 54

Au temps chez un ami français, j'ai vu deux clips que il m'a  dit étre pour le FAMAS, l'une en metal, et  l'autre plastique (avec des cartouches á blanc), et il avait la chargette aussi.

C'est vrai, il existe des clips pour 5.56X45, mais ils servent à approvisionner les chargeurs, pas directement l'arme. Contrairement à ceux de 7.5X54, qui pouvaient encore alimenter le 49/56 sans enlever le chargeur.

ed15 a écrit:

Comme dit : 7,5 1929  français ... on peut rajouter : cartoucherie du Mans, 1er trimestre 1939.

Conserve bien les lames-chargeurs avec ces munitions, elles sont assorties d'origine, LM = Le mans, même année, même trimestre ! "IF" est le code du fournisseur de métal, mais je ne l'ai pas sous la main ...

Par contre, je vois que les balles paraissent "noircies" ... Regarde si cette couleur est bien celle d'origine, et non une oxydation. S'il s'agit de cupronickel noirci chimiquement, les projectiles ne sont pas des "balles ordinaires 1924 C" mais des "balles lourdes Modèle 1933 D", pour FM et mitrailleuses de forteresse.
Si tu ne veux pas en dessertir une pour voir si elle est "bi-ogivale", pèse la cartouche complète : 26,85 g environ pour la 33D, 23,5 g pour la 1929 à balle 24 C ...

Ces balles lourdes ne sont pas faites pour le pas des rayures du MAS 36, différent de celui des armes de forteresse, ce qui fausse les distances de la hausse du 36 au-delà d'une certaine distance. 

A+

Je crois me souvenir que ces lames-chargeurs étaient conditionnées sous forme de bandoulières en plastique kaki avec des pochettes thermosoudé.

Mais en tant que simple appelé dans un régiment de transmission, je n'ai, hélas,  pas eu souvent l'occasion de tirer au Famas...

Je me demande ce que je vais en faire ! Car ma collection, c'est mi 19e début 20e siècle, jusqu'à la grande guerre

Tu les mets sur la dernière étagère, celle des "conclusions" :

- les problèmes d'alimentation en tir automatique ont confirmé que décidément il fallait changer la forme de l'étui (ce qui était d'ailleurs prévu depuis longtemps),
- l'occupation de la Ruhr a permis de découvrir les secrets des poudres lentes allemandes, indispensables aux perfectionnements balistiques de la nouvelle munition,
- la production de guerre avait montré la nécessité de revenir à une balle chemisée, moins coûteuse que la balle D,

Et si ce sont bien des balles Mle 1933 D :
- l'utilisation intensive des mitrailleuses avait montré la nécessité de revenir à des balles plus lourdes, permettant d'augmenter la portée des tirs d'interdiction.

Je me pose d'ailleurs une question à propos de cette lettre D : serait-elle cette fois l'intiale de Desaleux ?
Parce-que la fameuse "balle D" n'était que le tracé n° 139 de la structure D, parmi les 5 structures A B C D E initialement proposées par Desaleux ; la lettre D était donc un hasard.
Puis, pour les projets qui ont finalement débouché sur la balle de 8 mm Mle 1932 N, Desaleux utilisait la lettre-préfixe N.
Alors il serait tout de même curieux que, comme par hasard, en 1933 on retombe sur la lettre D...

Général de division Desaleux, commandeur de la Légion d'Honneur, né en 1851, décédé en 1937.