PISTOLET DE CAVALERIE MODÈLE 1822 T BIS

Un autre réglementaire, un peu plus récent celui-là : un pistolet de cavalerie modèle 1822 T bis fabriqué en 1857 par La Manufacture Impériale de Châtellerault.

Bonjour,

Beau témoin. Belle acquisition
Il est bien conforme dans sa structure et ses marquages
Il dispose de tout ce que j'attends sur ce type de pièce y compris la baguette au bon numéro.

Une seule interrogation, cette vis derrière le chien !!!
On peut y trouver de temps à autre une pièce métallique "ovoïde" mais une vis solo ... c'est très inhabituel

Tico a écrit:Bonjour,
Beau témoin. Belle acquisition
Il est bien conforme dans sa structure et ses marquages
Il dispose de tout ce que j'attends sur ce type de pièce y compris la baguette au bon numéro.
Une seule interrogation, cette vis derrière le chien !!!
On peut y trouver de temps à autre une pièce métallique "ovoïde" mais une vis solo ... c'est très inhabituel

Merci Tico 
Je dois avouer que je n'ai pas encore démonté ce pistolet et je n'ai pas la moindre idée du rôle de cette vis.
A suivre...

Bonjour;
Cette vis se situe au niveau de la monture, elle parait donc vissée dans le bois;
Réparation ?
Consolidation d'une monture déficiente ?
Il y a t'il des traces de colle ?

Bon, j'ai démonté le pistolet et je ne comprends toujours pas l'utilité de cette vis. Mais d'abord le photos :













La dite vis affleure tout juste au fond du "logement" de la platine et ne semble servir à rien. On notera au fond dudit logement 3 vis : le bois du pistolet est-il constitué de plusieurs morceaux ?
Quoiqu'il en soit, je n'ai vu aucune trace de fissure ou de jonction.
Les autres pièces :

Bonsoir,
La monture est constituée d'un unique morceau de noyer.
Ce ne sont pas trois vis mais simplement les empreintes des têtes de vis du mécanisme de la partie interne de la platine.
Elles sont consécutives au blocage de la platine sur sa monture lors du serrage des vis du porte vis ou encore de la contre platine. 
Les plus marquées correspondent à la bride de noix, l'autre au maintien du ressort de gâchette. 

Tico a écrit:Bonsoir,
La monture est constituée d'un unique morceau de noyer.
Ce ne sont pas trois vis mais simplement les empreintes des têtes de vis du mécanisme de la partie interne de la platine.
Elles sont consécutives au blocage de la platine sur sa monture lors du serrage des vis du porte vis ou encore de la contre platine. 
Les plus marquées correspondent à la bride de noix, l'autre au maintien du ressort de gâchette. 

Merci pour ton information Tico 

J'ai déjà vu ça sur un fusil dont la platine manquait, et c'est bien commode pour tracer la nouvelle pièce (quoiqu'il ne soit pas facile de relever avec précision les entraxes de vis-fantômes).

J'ai aussi vu ça sur  une crosse de maîtrise par un crossier pour son concours de  Meilleur Ouvrier de France.

Oui mais.....les empreintes des têtes de vis avaient été réalisées au ciseau, et au centre subsistait une languette de bois issue de la masse, identique à la lame d'un tournevis, qui venait juste s'insérer dans les fentes des têtes des vis de la platine.
Les membres du jury ont cru au départ que ces languettes avaient simplement été rapportées par collage

Un crossier M.O.F., formé par son père lui même crossier M.O.F.  Une crosse sur mesure faite par lui sur mon Express de chasse, me permet après m'être positionné face à une cible, arme à bout de bras, d'épauler les yeux fermés et d'être "dedans".

Norman Morris a écrit:J'ai aussi vu ça sur  une crosse de maîtrise par un crossier pour son concours de  Meilleur Ouvrier de France.

Oui mais.....les empreintes des têtes de vis avaient été réalisées au ciseau, et au centre subsistait une languette de bois issue de la masse, identique à la lame d'un tournevis, qui venait juste s'insérer dans les fentes des têtes des vis de la platine.
Les membres du jury ont cru au départ que ces languettes avaient simplement été rapportées par collage

Un crossier M.O.F., formé par son père lui même crossier M.O.F.  Une crosse sur mesure faite par lui sur mon Express de chasse, me permet après m'être positionné face à une cible, arme à bout de bras, d'épauler les yeux fermés et d'être "dedans".

Waooooooouh quelle prouesse !!! 

Je poserai la question à un crossier retraité que je connais. Il n'a pas été MOF, à moins que son humilité l'en ai gardé de me le dévoiler.
Par contre il fait partie de la dernière promotion de crossier de Saint Etienne, c'était en 1966. Je vous laisse estimer approximativement son âge. Il a conservé l'ensemble de ses outils .
Il m'a montré, l'une de ses dernière réalisation, pour l'un de ses clients et ami, la monture refaite en totalité d'un fusil de garde du corps premier type 1814 avec les empreintes de fleurs de lys en retour de plaque de couche ou à l'avant du pontet.
J'ai admiré également des montures plus simples pour pistolets An13 ou pistolets XVIIIs avec callotes à longues oreilles. 

Tico a écrit:
Je poserai la question à un crossier retraité que je connais. Il n'a pas été MOF, à moins que son humilité l'en ai gardé de me le dévoiler.

Des crossiers Stéphanois, MOF de père en fils, ton ami doit connaitre..Le père est mort il il a 5 ou 6 ans.