La .236 U.S.N.
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Re: La .236 U.S.N.
Petite vidéo pour expliquer la fabrication d'une douille à partir d'une rondelle de laiton, il est tout à fait possible de la repasser à l'envers pour la réduire légèrement en diamètre, dans le cas du 25-06 vs 236 USN, ce doit être une formalité.
Pressigny- Membre confirmé
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Re: La .236 U.S.N.
D'une part c'est quasiment certain que ce formage se fait sur un étui chauffé et trempé après le formage. Je doute qu'on puise former la base de cette manière sur un étui a température ambiante.
Ensuite, tu remarqueras que la présence d'un outil définissant la forme intérieure de l'étui pendant tout la phase de formage extérieure. Comment on est sensé faire ca sur un étui retreint? Car sans ca le diamètre de la base ne voudra pas bouger alors que tu forces le diamètre juste au dessus à perdre 0.3mm. Sans ce maintien de la forme intérieure qui oblige le laiton à aller ailleurs que vers l'intérieur, c'est la fissure quasi assurée.
De toute façon je ne pense pas que ce soit possible avec une presse manuelle sans casser quelque chose. Ou alors chauffer au rouge mais sans un recuit de qualité industrielle l'étui ne survivrait pas le premier chargement.
Ensuite, tu remarqueras que la présence d'un outil définissant la forme intérieure de l'étui pendant tout la phase de formage extérieure. Comment on est sensé faire ca sur un étui retreint? Car sans ca le diamètre de la base ne voudra pas bouger alors que tu forces le diamètre juste au dessus à perdre 0.3mm. Sans ce maintien de la forme intérieure qui oblige le laiton à aller ailleurs que vers l'intérieur, c'est la fissure quasi assurée.
De toute façon je ne pense pas que ce soit possible avec une presse manuelle sans casser quelque chose. Ou alors chauffer au rouge mais sans un recuit de qualité industrielle l'étui ne survivrait pas le premier chargement.
seschomaru- Membre expert
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Re: La .236 U.S.N.
Non bien sûr pas sur une de nos presses, mais sur une presse industrielle, comme sur celles de Bimex India, il suffit d'y mettre un noyau de guidage au moment du rétreint en diamètre du cul de douille dans la bague d'alésage, à moins d'un mm, je suis sûr que ça se fait à froid sans problème, même le collet en direct, et la coupe de la douille, mais il faut une étude, du matos, et surtout vouloir le faire.
Pressigny- Membre confirmé
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Re: La .236 U.S.N.
Ah pour faire des étuis neufs tu veux dire. Ok je croyais que tu suggérerais la méthode pour modification d'un étui existant.
Oui du coup ca se fait, c'est exactement la méthode traditionnelle. Ca se justifie que pour les grandes séries car la R&D nécessaire pour créer les matrices de formage est très lourde.
Pour les petites séries il faut privilégier la méthode de RCC Brass qui usine tout l'étui dans sa forme finale sur tour numérique, y compris l'intérieur. Tu échanges un usinage rapide et des matrices hors de prix contre un usinage plus long et un outil moins couteux.
Oui du coup ca se fait, c'est exactement la méthode traditionnelle. Ca se justifie que pour les grandes séries car la R&D nécessaire pour créer les matrices de formage est très lourde.
Pour les petites séries il faut privilégier la méthode de RCC Brass qui usine tout l'étui dans sa forme finale sur tour numérique, y compris l'intérieur. Tu échanges un usinage rapide et des matrices hors de prix contre un usinage plus long et un outil moins couteux.
seschomaru- Membre expert
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Re: La .236 U.S.N.
Moi, non, pas de douilles usinées pour moi, emboutie oui, je suis (était) maîtrise en mécanique, les métaux ont des fibres, les coupés ce n'est pas bon, surtout pour des parois très fines solliciter à de très fortes pressions sur des millisecondes, ça ne doit pas tenir très bien, en plus je ne trouve pas ça très beau, le laminage de la surface fait plus flatteur, plat, et surtout plus résistant, je peux attendre pour des vraies douilles en 236 USN, ça viendra, Hornady va bien en sortir.
Pressigny- Membre confirmé
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Re: La .236 U.S.N.
Réduire le diamètre de 0.6 mm c'est pas un problème ; j'ai sans grande difficulté réduit de 1 mm pour faire du 11 Gras à partir de 338 Lapua Magnum (14.87 à 13.82).
Il ne faut pas tellement de force, ça doit se tenir entre 500 et 1000 kg, donc de ce point de vue une presse de rechargeur suffirait mais la "course puissante" serait bien trop réduite ; un gros étau parallèle suffirait aussi, mais c'est le guidage qui pêcherait.
Une presse à balancier est là-aussi le bon outil ; un cric hydraulique fixé dans un fort cadre métallique ferait l'affaire, quoique très surpuissant, mais les opérations seraient fastidieuses et très lentes, avec aussi des lacunes dans le guidage (ce problème de guidage peut se traiter au niveau de l'outil, qui devient alors bien compliqué, tandis que la presse à balancier présente des logements l'un en face de l'autre, permettant de fixer des outils très simples).
Si on procède correctement, la résistance du métal me semble peu voire pas altérée (certes, le 11 mm Gras c'est pas du 236 USN !) ; en regard, j'aurais plutôt des doutes sur les étuis tournés dans la masse, qui n'auraient pas le fibrage étiré des étuis habituels (j'aurais en fait d'assez gros doutes pour ne pas oser approcher les charges normales).
La procédure correcte est de faire comme à la fabrication initiale : pousser "culot en avant" par une tige enfilée dans l'étui. Ainsi le métal est simplement étiré tout en réduisant le diamètre, ce qui augmente un peu la longueur de l'étui. Le métal n'étant pas repoussé vers le culot, le logement d'amorce ne subit aucune déformation, sauf si la tige de poussée interne le défonce.
C'est ce qui limite la réduction de diamètre à chaque passe ; dans un collet de 308 "neuve" on ne glissera qu'une tige de 7.5 (8.0 dans une 308 "tirée"), au lieu de la tige de 10 que j'utilisais dans mes 338 LM (à collet préalablement évasé, puisque je visais une balle de 11.2 en final). Les passes devront éventuellement être plus faibles (donc plus nombreuses) ; il faut sacrifier quelques étuis pour définir la passe maximale sans que le poussoir ne marque le fond de l'étui, et d'abord couper un étui en long pour donner au bout du poussoir la forme exacte du fond d'étui. Mais quelques 30-06, c'est pas un gros sacrifice ! Du 7 x 64 ferait aussi l'affaire, et en RWS on sera certain de ne pas avoir un fond trop mince (S&B est bien sûr exclu, il est presque superflu de le dire).
La tige n'a pas besoin de remplir totalement l'intérieur de l'étui, car on procède par passes bien plus faibles que durant la fabrication (laquelle serait d'ailleurs un peu hybride d'étirage et de filage). Avec une tige plus fine, peut-être perd t'on un peu en concentricité ; mais on peut au besoin améliorer ça par des bagues à 2 étages (raccordés à 45°), l'entrée étant au diamètre de la sortie de la bague précédente (pour mes 11 mm Gras et 43 Egyptien, ça ne m'a pas paru nécessaire).
Il faut tout de même que l'étui s'engage bien droit, donc que la bague et la tige soient maintenus bien alignés, et que le collet soit "glissant juste" sur la tige (que l'on dimensionnera en conséquence).
Pas besoin de chauffer, ni même de recuire. Le recuit est d'ailleurs formellement exclu, car comme le secteur du logement d'amorce ne travaille pas, l'opération ne le ré-écrouirait pas et on conserverait un logement d'amorce en caramel mou, ce qu'il faut absolument éviter avec une cartouche à moyenne ou haute pression.
Malheureusement le bourrelet d'une cartouche à bourrelet interdit cette procédure, c'est pourquoi je préfère greffer un bourrelet sur un bon étui à gorge bien retravaillé, plutôt que mal bidouiller un étui à bourrelet parfois déjà douteux (l'opération la plus longue est d'ailleurs la confection des bagues-bourrelet à rapporter).
Par contre, une cartouche à gorge s'y prête bien : il faut simplement mettre préalablement son bourrelet au diamètre final, sinon il va se rabattre dans la gorge plutôt que réduire de diamètre. La base étant réduite, il faudra bien sûr re-creuser la gorge (peut-être pourrait-on le faire d'emblée, en même temps que la réduction du bourrelet, afin de ne monter qu'une fois sur le tour ?)
Concrètement :
Mes étuis de 338 LM RUAG-Thoune faisaient 14.87 en P1 et bourrelet.
Réduction du bourrelet à 13.9, recoupe de l'étui à 61 mm et évasage pour passage d'une tige Ø 10.
6 passages successifs "base en avant" (poussée par une tige de 10), à travers des bagues d'alésage 14.70, 14.50, 14.30, 14.10, 13.90, 13.70 (soit un étagement par 0.2 mm) ; à partir de 14.10 ça commence à bien forcer.
Initialement j'avais prévu de finir à 13.90 mais avec l'élasticité c'était trop gros ; les bourrelets préalablement réduits à 13.90 sont tout de même passés dans la bague de 13.70 sans se rabattre.
Lubrification au suif, un peu mieux que la graisse filante, laquelle est un peu mieux que l'huile pour chaîne de tronçonneuse ; en fait la différence est peu sensible, mais le suif est bien plus commode car il n'impose pas de s'essuyer les doigts à chaque manipulation.
Bagues en acier trempé-revenu (celui des JO TPM), diamètre 25 et épaisseur 10 mm ; état de surface d'alésage et chanfrein d'entrée comme sur les recalibreurs TPM, plus un petit polissage manuel..
Après la dernière bague (13.70), l'étui est à 13.80 / 13.82 (retour élastique 0.8 à 0.9 %) sur presque toute la longueur, qui de 61 mm est passée à 63.2 / 63.3 mm.
Ensuite, "y-avait plus qu'à" former l'extérieur en cône approximatif, toujours avec des bagues d'épaisseur 10 mm et d'alésage dégressif, mais cette fois en enfonçant les étuis de moins en moins profondément, et collet en premier... Ceci afin de chambrer pour "fire-former", sans avoir besoin du JO adéquat.
Il ne faut pas tellement de force, ça doit se tenir entre 500 et 1000 kg, donc de ce point de vue une presse de rechargeur suffirait mais la "course puissante" serait bien trop réduite ; un gros étau parallèle suffirait aussi, mais c'est le guidage qui pêcherait.
Une presse à balancier est là-aussi le bon outil ; un cric hydraulique fixé dans un fort cadre métallique ferait l'affaire, quoique très surpuissant, mais les opérations seraient fastidieuses et très lentes, avec aussi des lacunes dans le guidage (ce problème de guidage peut se traiter au niveau de l'outil, qui devient alors bien compliqué, tandis que la presse à balancier présente des logements l'un en face de l'autre, permettant de fixer des outils très simples).
Si on procède correctement, la résistance du métal me semble peu voire pas altérée (certes, le 11 mm Gras c'est pas du 236 USN !) ; en regard, j'aurais plutôt des doutes sur les étuis tournés dans la masse, qui n'auraient pas le fibrage étiré des étuis habituels (j'aurais en fait d'assez gros doutes pour ne pas oser approcher les charges normales).
La procédure correcte est de faire comme à la fabrication initiale : pousser "culot en avant" par une tige enfilée dans l'étui. Ainsi le métal est simplement étiré tout en réduisant le diamètre, ce qui augmente un peu la longueur de l'étui. Le métal n'étant pas repoussé vers le culot, le logement d'amorce ne subit aucune déformation, sauf si la tige de poussée interne le défonce.
C'est ce qui limite la réduction de diamètre à chaque passe ; dans un collet de 308 "neuve" on ne glissera qu'une tige de 7.5 (8.0 dans une 308 "tirée"), au lieu de la tige de 10 que j'utilisais dans mes 338 LM (à collet préalablement évasé, puisque je visais une balle de 11.2 en final). Les passes devront éventuellement être plus faibles (donc plus nombreuses) ; il faut sacrifier quelques étuis pour définir la passe maximale sans que le poussoir ne marque le fond de l'étui, et d'abord couper un étui en long pour donner au bout du poussoir la forme exacte du fond d'étui. Mais quelques 30-06, c'est pas un gros sacrifice ! Du 7 x 64 ferait aussi l'affaire, et en RWS on sera certain de ne pas avoir un fond trop mince (S&B est bien sûr exclu, il est presque superflu de le dire).
La tige n'a pas besoin de remplir totalement l'intérieur de l'étui, car on procède par passes bien plus faibles que durant la fabrication (laquelle serait d'ailleurs un peu hybride d'étirage et de filage). Avec une tige plus fine, peut-être perd t'on un peu en concentricité ; mais on peut au besoin améliorer ça par des bagues à 2 étages (raccordés à 45°), l'entrée étant au diamètre de la sortie de la bague précédente (pour mes 11 mm Gras et 43 Egyptien, ça ne m'a pas paru nécessaire).
Il faut tout de même que l'étui s'engage bien droit, donc que la bague et la tige soient maintenus bien alignés, et que le collet soit "glissant juste" sur la tige (que l'on dimensionnera en conséquence).
Pas besoin de chauffer, ni même de recuire. Le recuit est d'ailleurs formellement exclu, car comme le secteur du logement d'amorce ne travaille pas, l'opération ne le ré-écrouirait pas et on conserverait un logement d'amorce en caramel mou, ce qu'il faut absolument éviter avec une cartouche à moyenne ou haute pression.
Malheureusement le bourrelet d'une cartouche à bourrelet interdit cette procédure, c'est pourquoi je préfère greffer un bourrelet sur un bon étui à gorge bien retravaillé, plutôt que mal bidouiller un étui à bourrelet parfois déjà douteux (l'opération la plus longue est d'ailleurs la confection des bagues-bourrelet à rapporter).
Par contre, une cartouche à gorge s'y prête bien : il faut simplement mettre préalablement son bourrelet au diamètre final, sinon il va se rabattre dans la gorge plutôt que réduire de diamètre. La base étant réduite, il faudra bien sûr re-creuser la gorge (peut-être pourrait-on le faire d'emblée, en même temps que la réduction du bourrelet, afin de ne monter qu'une fois sur le tour ?)
Concrètement :
Mes étuis de 338 LM RUAG-Thoune faisaient 14.87 en P1 et bourrelet.
Réduction du bourrelet à 13.9, recoupe de l'étui à 61 mm et évasage pour passage d'une tige Ø 10.
6 passages successifs "base en avant" (poussée par une tige de 10), à travers des bagues d'alésage 14.70, 14.50, 14.30, 14.10, 13.90, 13.70 (soit un étagement par 0.2 mm) ; à partir de 14.10 ça commence à bien forcer.
Initialement j'avais prévu de finir à 13.90 mais avec l'élasticité c'était trop gros ; les bourrelets préalablement réduits à 13.90 sont tout de même passés dans la bague de 13.70 sans se rabattre.
Lubrification au suif, un peu mieux que la graisse filante, laquelle est un peu mieux que l'huile pour chaîne de tronçonneuse ; en fait la différence est peu sensible, mais le suif est bien plus commode car il n'impose pas de s'essuyer les doigts à chaque manipulation.
Bagues en acier trempé-revenu (celui des JO TPM), diamètre 25 et épaisseur 10 mm ; état de surface d'alésage et chanfrein d'entrée comme sur les recalibreurs TPM, plus un petit polissage manuel..
Après la dernière bague (13.70), l'étui est à 13.80 / 13.82 (retour élastique 0.8 à 0.9 %) sur presque toute la longueur, qui de 61 mm est passée à 63.2 / 63.3 mm.
Ensuite, "y-avait plus qu'à" former l'extérieur en cône approximatif, toujours avec des bagues d'épaisseur 10 mm et d'alésage dégressif, mais cette fois en enfonçant les étuis de moins en moins profondément, et collet en premier... Ceci afin de chambrer pour "fire-former", sans avoir besoin du JO adéquat.
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: La .236 U.S.N.
Deuxième tire, de ces mêmes cartouches (30 grains de N150), pour m'y habituer, avec cette arme très légère, à la détente dure, le sight WRACo. 22-B, même à l'état neuf (de 1901), et son guidon 63 D (H= .400") en cupro-nickel, sont peut-être bien pour la chasse, mais pas terrible pour du tir de précision à 100m avec mes vieux yeux et mes lunettes, mais le groupement n'est pas mauvais, un peu ouvert, et un peu bas à droite (oui, la C50 a été agrafée à l'envers).
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Re: La .236 U.S.N.
Honnêtement pour l'instant je fais pas beaucoup mieux.
Tir à 200m conditions TAR :
https://www.youtube.com/watch?v=eGoLrIuUnK4&t=0s
La cale de chargeur que tu conseillais aide l'alimentation mais il faut que je la retravaille car me limite le magasin à 3 coups pour l'instant.
Les résultats en cible vers 3:57
Tir à 200m conditions TAR :
https://www.youtube.com/watch?v=eGoLrIuUnK4&t=0s
La cale de chargeur que tu conseillais aide l'alimentation mais il faut que je la retravaille car me limite le magasin à 3 coups pour l'instant.
Les résultats en cible vers 3:57
seschomaru- Membre expert
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Re: La .236 U.S.N.
J'adore ta vidéo (copier sur mon disque dur), super, mais le mien a un canon de 24", 200 m, ça risque de faire loin, je ne crois pas que le mien ait été conçu pour ça.
Je note sur ta vidéo, que ton musket, en canon de 28", et de 4,2 kg, cogne et lève plus haut avec sa charge de poudre, que mon Sporting de 3,4 kg, avec 30 grains de N150 dans son canon de 24", mes étuis sortent aussi très propres, et le canon miroir, n'a pas de trace de dépôts.
Je note sur ta vidéo, que ton musket, en canon de 28", et de 4,2 kg, cogne et lève plus haut avec sa charge de poudre, que mon Sporting de 3,4 kg, avec 30 grains de N150 dans son canon de 24", mes étuis sortent aussi très propres, et le canon miroir, n'a pas de trace de dépôts.
Pressigny- Membre confirmé
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Re: La .236 U.S.N.
Encore un tir de ces cartouches en 30 grains de N150 ce samedi, la prise de visée à 100 m avec ce guidon en cupro-nickel, bien blanc, et le minuscule V de cette hausse, c'est un cauchemar pour mes vieux yeux, mais reste quand même dans la cible, dommage qu'il ne puisse pas y avoir un dioptre pour cette arme, j'ai monté de deux clics entre ces deux séries, et bien qu'en réglant ma hausse un peu plus à gauche, je suis toujours un peu à droite, mais je me rapproche du dix (et prière de ne pas tirer sur ma femelle Dobermann avec son ballon, en haut à droite sur la photo ).
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Re: La .236 U.S.N.
Carlos Pacheco, responsable de tir samedi (et trésorier), à l'enregistrement des postes, distances et calibres tirés, m'a demandé ce que c'était le 236 U.S.N., puis s'est ravisé, tirant au 6 PPC (je crois), a comprit que c'était un 6 mm, même calibre en diamètre que le sien, mais prit en haut de rayures, .236", pour .243", en fonds de rayures, ce monsieur est charmant et extrêmement compétent en armes à feu.
Pressigny- Membre confirmé
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Re: La .236 U.S.N.
Tir du 30 septembre sans rien changer, 10 cartouches, et toujours à 100 m, la première un 7 à 10h.
Là, changement de balles, des Hornady en 108 grains, je n'ai presque plus de 100 grains Norma, une idée du chargement en N150 seschomaru ?, là, la longueur totale c'est bon pour le magasin, 78,7 mm, et il n'y a pas de longues balles de plus de 100 grains à bases plates.
Là, changement de balles, des Hornady en 108 grains, je n'ai presque plus de 100 grains Norma, une idée du chargement en N150 seschomaru ?, là, la longueur totale c'est bon pour le magasin, 78,7 mm, et il n'y a pas de longues balles de plus de 100 grains à bases plates.
Pressigny- Membre confirmé
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Re: La .236 U.S.N.
Oh ben 108gr plutôt que 100gr ca change sans doute pas grand chose.
Avec une cartouche de COAL de 78.7mm j'ai un siégage à 9.2mm plutôt que 7.5mm pour la S&B 100gr pour un COAL de 75.00mm. Vu le volume libre qu'on a dans les deux cas, les effets sur la pression vont pas être sensibles. On est bien en deçà des 60k psi max.
Pour référence en N150 avec ton canon de 24" GRT me donne les choses suivantes :
- 30.0gr - 74.3% de remplissage - 760m/s (taux de remplissage que je trouve faible pour de la N150 mais ca a l'air de marcher pas trop mal pour toi)
- 31.0gr - 76.7% de remplissage - 780m/s
- 32.0gr - 79.2% de remplissage - 800m/s (remplissage correct)
- 33.0gr - 81.7% de remplissage - 820m/s (pression >50k psi, ca semble commencer à être élevé)
Je suggérerai de tester autour de 31 à 32. SI tu veux descendre à 30.0 j'utiliserai des amorces Winchester LR qui ont une flamme plus importante que les CCI200 par exemple, les autres marques je sais pas. Juste pour être certain que ca s'enflamme correctement.
Dans l'article de American Rifleman présentant des tables de rechargement pour un Lee Navy Sporter, l'ogive produisant les meilleures groupements est la Nosler Partition 100gr qui est une SP à base plate comme la S&B 100gr.
Avec une cartouche de COAL de 78.7mm j'ai un siégage à 9.2mm plutôt que 7.5mm pour la S&B 100gr pour un COAL de 75.00mm. Vu le volume libre qu'on a dans les deux cas, les effets sur la pression vont pas être sensibles. On est bien en deçà des 60k psi max.
Pour référence en N150 avec ton canon de 24" GRT me donne les choses suivantes :
- 30.0gr - 74.3% de remplissage - 760m/s (taux de remplissage que je trouve faible pour de la N150 mais ca a l'air de marcher pas trop mal pour toi)
- 31.0gr - 76.7% de remplissage - 780m/s
- 32.0gr - 79.2% de remplissage - 800m/s (remplissage correct)
- 33.0gr - 81.7% de remplissage - 820m/s (pression >50k psi, ca semble commencer à être élevé)
Je suggérerai de tester autour de 31 à 32. SI tu veux descendre à 30.0 j'utiliserai des amorces Winchester LR qui ont une flamme plus importante que les CCI200 par exemple, les autres marques je sais pas. Juste pour être certain que ca s'enflamme correctement.
Dans l'article de American Rifleman présentant des tables de rechargement pour un Lee Navy Sporter, l'ogive produisant les meilleures groupements est la Nosler Partition 100gr qui est une SP à base plate comme la S&B 100gr.
seschomaru- Membre expert
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Re: La .236 U.S.N.
Merci à toi, je me suis récupéré 500 RWS 5341 LR chez Municentre, je vais les essayer avec ces Hornady samedi, en escalier, trois par trois, de 30 à 32 grains, sur une C200 à 200 m.
Pressigny- Membre confirmé
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