Identification poudre

Bonjour.
Identification de cette poudre (1.5mmx1.5mm) ??
9 mm Flobert RWS: 0.18g et 7.00g de plomb n°8
Merci.

Bonjour,
Les encartoucheurs ont accès à des poudres spécifiques.
Tu risques de ne pas identifier celle ci.
Et puis à quoi bon...

Sans la moindre hésitation : c'est du Zan à la réglisse .

pour les petit calibre arme lisse , c'est en général des poudres vives type AS.
identifier une poudre est vraiment risqué, les encartoucheurs font faire leur poudre en fonction des cartouches qu'il réalise.
tout au moins dans les cartouches de bal trap

deGuers a écrit:Sans la moindre hésitation : c'est du Zan à la réglisse .

J'ai goutté.....même pas vrai 

Pourtant, l’idée n’était pas mauvaise 

Chacun voit midi à sa porte, bien sûr, mais identifier une poudre est un casse-gueule qui peut le devenir au sens propre...
Quand je vide des vieilles munitions, je mets la poudre de côté. Au printemps, une cuillère à soupe pour un arrosoir de 10 litres et le tout, parcimonieusement sur la partie du jardin qui ne produit rien de comestible. À faire une fois par an, pas plus, pour éviter des pollutions aux nitrates. Voilà la seule utilisation raisonnable des vieilles poudres. Autrement, on détruit en brûlant mais en faisant super attention et seulement par petites quantités. Dans tous les cas, ne jamais réutiliser pour du rechargement. 
Maintenant, qu’un encartoucheur ait mis telle dose d’une poudre inconnue et probablement non commercialisée de surcroît, c’est sûr, ça peut faire avancer le schmilblick mais guère plus...
Les démineurs ont une phrase-vedette : ta première erreur sera toujours la dernière.

Chaque fois que je vois mentionner l'usage comme engrais je me pose la question : les PSF sont constituées de cellulose nitrée, tandis que les PN contiennent une forte proportion de nitrate de potassium.

Alors le nitrate c'est effectivement un nitrate, mais le radical "nitré" c'est absolument pas un nitrate ; ça finit par se décomposer en générant un nitrate ?
Parce-que les spaghettis des gargousses ensevelies en forêt et mélangées à l'humus depuis au moins 75 ans, une fois bien essuyés, ne sont guère dégradés et brûlent exactement comme des spaghettis tout neufs...

J'ai essayé des reliquats de PSF pour faire péter des rochers gênants. Même bourrée dans des trous de mine bien bouchés, ça casserait peut-être des briques mais pas du porphyre, et il a fallu achever ces roches à la masse !
Plus exactement, par "déroctage au feu". Comme fit Hannibal dans les Alpes, d'après la légende  ; sauf que 3 fagots et une amphore de pinard n'ont pas suffi, c'était plutôt 2 mètres cubes de fagots puis 200 litres d'eau glacée, et ensuite fallait bien marteler, pour produire une brouette de graviers.

La vieille poudre dans l’arrosoir, c’est très bien pour s’en débarrasser. Maintenant, vu les quantités utilisées, je n’ai pas vu de changement dans le jardin ! Et puis c’est moins dangereux que de la brûler...
Cela dit, il est vrai que les premiers mineurs fonctionnaient au choc thermique, comme l’a bien dit Verchère. C’étaient des esclaves ou des captifs qui faisaient le sale boulot, des fois que...

obaneck a écrit:Cela dit, il est vrai que les premiers mineurs fonctionnaient au choc thermique, comme l’a bien dit Verchère. C’étaient des esclaves ou des captifs qui faisaient le sale boulot, des fois que...

Je ne sais pas si on doit généraliser, ou alors à l'inverse : dans la civilisation romaine, c'est la main d'oeuvre servile qui se tapait tout le travail pénible, pas seulement à la mine, aussi aux champs...

Le déroctage au feu prend du temps mais il ne coûte pas cher et la difficulté est surtout d'acheminer le combustible et l'eau ; beaucoup moins coûteux et pénible que la pointerolle (ou le marteau-piqueur), qui de plus attaquent difficilement la roche très dure (alors qu'en général plus c'est dur, plus le feu est efficace). Mais il est peu commode à mettre en oeuvre dans des galeries, c'est pourquoi on exploitait au maximum à ciel ouvert ; il a été remplacé par la poudre noire, mais seulement au second millénaire...
Quand j'y ai eu recours j'ai vite constaté que jeter des seaux d'eau froide (qui se volatilisaient instantanément sur la roche brûlante) ne donnait pas immédiatement le résultat maximal. On attendait donc une période de froid avec des nuits entre - 10 et -20°, et là, au matin chaque coup de masse libérait une pelletée de graviers.
Jeter des pelletées de neige était très peu efficace : c'est isolant donc relativement long à fondre, et ça contient beaucoup d'air, donc au final le choc thermique est faible. Avec de l'eau on entendait parfois craquer la roche, on voyait de minces fissures s'ouvrir d'un coup, ou des jets de vapeur sortir du côté opposé...
Fin du HS.
Sauf si quelqu'un relance...

J'ai une méthode originale pour me débarrasser des vieilles poudres: je les diluent dans l'essence du réservoir de ma Motobécane, à raison d'une cuillère à soupe par plein. Et ça à l'air de lui plaire beaucoup.

Le dosage de la poudre varie avec son degré de vieillissement : dans sa jeunesse, c’est au centigramme près dans de beaux étuis en laiton brillant. L’âge venant, c’est la cuillère à soupe dans le réservoir en tôle de la mob’    ou dans l’arrosoir en fer blanc...
O tempora, o mores !

La poudre à fusil, généralement en paillettes, offre peu d'usage détournés.
La poudre à canon en longues nouilles tubulaires et bien plus intéressante, mais nos pères ont presque tout cramé !

Dissoute dans l'éther (qui est toutefois devenu difficile à trouver) on devrait pouvoir faire des vernis ou des pansements étanches. C'est pas nouveau, peut-être même aussi ancien que la PSF, voire plus...
J'ai joué à ça quand j'étais gosse, mais n'ai jamais réussi à la ré-agglomérer en bloc de propergol pour fusées. Dommage, ça aurait sans doute été plus maîtrisable que le mélange chlorate - sucre (qui faisait exploser les fusées, et fuser les bombes)...

Les petits carrés de poudre de la première photo c'est pas avec ça que les balles à blanc étaient chargées dans les années 70 ?

Bonsoir à tous,
Ami Verchère, tu avais déjà de drôles de jeux quand tu étais môme ! Moi, je tirais la queue du chat, ce qui n’est pas très inventif, j’en conviens 
Cela dit, ne jamais identifier une poudre à son aspect. Beaucoup se ressemblent et les poudres en paillettes des cartouches à blanc avec lesquelles on a tant joué quand la France nous a habillé en vert-armée peuvent juste être confondues avec d’autres, avec des résultats fâcheux.
Pour ceux qui ont connus les poudres Tubal unitaires, numérotées de 1 à 8, les grains augmentaient de taille au fur et à mesure de la numérotation mais ce n’était pas flagrant, loin de là. Puis, avec les Tubal milliaires et malgré la suppression de vivacités intermédiaires peu demandées, les différences de taille des grains étaient encore moins nettes. Maintenant, ce n’est même plus la peine d’y songer car c’est le nombre de couches de vernis retardant qui différencie les vivacités. Du moins, c’est ce que je me suis laissé dire. Je ne suis pas chimiste et je ne saurais me hasarder à des explications qui, de plus, n’intéressent probablement personne.
   Bref, tout ça pour dire que votre poudre doit rester dans son bidon d’origine avec étiquette bien lisible. La poudre des copains est réputée mal conservée. Donc si on vous en donne, dites merci poliment et réservez-la pour un usage autre (voir les messages précédents, idem pour la poudre sortie de cartouches). Ce genre de précautions permet de garder des armes en bon état, et des mains pour s’en servir.

obaneck a écrit:Bonsoir à tous,
Ami Verchère, tu avais déjà de drôles de jeux quand tu étais môme ! Moi, je tirais la queue du chat, ce qui n’est pas très inventif, j’en conviens 

Ah bon ! Tout le monde ne jouait pas avec le mélange chlorate de soude et sucre en poudre  ? dans des guidons de vélo recourbés à chaque bouts ..??