Entretient d'une collection

Salut a tous

Je m'explique je possède une petite collection d'armes ww2. Toutes ma collection et dans un coffre en toute sécurité.

En principe je ne tire pas avec mes armes de collection, enfin seulement le K98K et Garand m1.. Pour le reste pensez vous qu'il faut mettre de la graisse ou autre liquide sur ma collection? Pour l'entretient anti rouille ou l'oxydation sur le métal typiquement une MP 40..   

La chambre a pas d'humidité, le coffre et a l'abri que se soie soleil ou autre. Température moyenne  24 degré.

Dans les musées les armes ont pas de graisse " a plus pouvoir voir les marquages" .

Que pensez vous? Pour pouvoir garder mes armes en meilleures état possible.   


PS: dernièrement je suis allez voir une STG elle étais entièrement pleines de graisses. Du coup les main ont bien ramasser..  Mais alors pourquoi autent de graisse je dis a la personne, il répond toutes armes qui reste dans un coffre doivent être "pleines de barbouille"

Sans forcément "barbouiller", oui, un film de graisse protège.

Si enterré pour un bon moment: "barbouiller" fortement!
 

Un produit à proposer en particulier ?

Huile Armistol , valeur sûre 

"Automatenfett" 

Armistol, what else ?
JM 

3en1 en bombe 

  pour un stockage longue conservation, vous utilisez de l'huile?
 

Ça reste?
Ça coule pas?

La "3 en 1" et autres vaselines, ça tient pas longtemps en stockage.
Le Ed's Red en composition standard un peu plus, mais en renforçant la proportion de Dexron c'est mieux.
L'huile française pour 49-56, Mat 49 et autres joujoux de l'époque, tient plutôt bien sur quelques années.
Au pire, graisse consistante !

La question est de savoir s'il fait humide, froid, s'il y a des froid / chaud fréquents : auxquels cas il faut plus fortement charger la lubrification.
A l'inverse, dans certains lieux le reliquat d'huile après nettoyage suffit.
En fait on est vite averti, dès que sur l'une ou l'autre arme apparaît de la fleur de rouille...

Ensuite la fréquence des révisions, nettoyages, graissages : tous les ans, tous les 10 ans, tous les mois ?
Je pense que tous les ans serait bien ... mais n'arrive pas à m'y tenir !

Et dans la même maison, une pièce peut imposer un véritable graissage gluant, et une autre pièce peut se contenter d'un coup de pinceau d'huile fine tous les 3 ans...

L'huile en bombe ! Quelle sale manie !
Y-en a partout, de la crosse au mur d'en face, ça dégouline et fait des flaques dans le mécanisme, puis au sol... Le pinceau a déjà été inventé, savez-vous ?


Le problème des huiles n'est pas qu'elles coulent, il en reste toujours.
Il est que les huiles fines paraissent s'évaporer (comme s'évaporent effectivement le gazoil et le pétrole).
Et que les gouttelettes de condensation semblent arriver à "écarter" l'huile pour passer dessous ; plus l'huile est épaisse plus elle résiste, mais ça arrive même avec la graisse (au bout de quelques dizaines d'années, disons par exemple et tout à fait au hasard ... 75 ans).

Produit "miracle", utile à tout et anti-humidité : la bonne vieille WD40 ...

Perso, j'en met sur un bout de chiffon fin (ou un tampon circulaire de nettoyage de canon) et j'étale finement ...

Gardez vous machins pour les charnières de portes  :twisted:

Pour plus d'une année de tranquillité...



Il existe un "clone" Français réglementaire, sous l'appellation S-758 

J'ai une liste et une fois par an (au moins) mes armes de collection sortent des coffres donc époussetage, inspection et re-huilage en règle... J'utilise l'huile Ballistol depuis des années sur les conseils de mon armurier.
Bon, madame ronchonne parfois car ca sent un peu donc j'aère mon carré sur demande...

Perso, sur les pièces "statiques", j'utilise un lubrifiant silicone en bombe de marque "Loctite auto".

Sur des pièces auparavant bien nettoyées, dégraissées et sans traces de doigts, un léger coup de bombe, le produit, très froid au toucher, sèche immédiatement. Il laisse une pellicule très fine et invisible. On peut en mettre dans les canons.
Attention, il est extrêmement fluide, et si le coup de bombe est trop appuyé, ça coule partout, mais même sur le bois, ce n'est pas grave. Ce produit est également valable pour les simili-cuirs, et les joints de caoutchouc ou plastiques.


Je viens à l'instant de regarder dans le canon de ma Winch 1866 (de 1870, jamais tiré), qui a été traité il y a ...... 15 ans, il est toujours miroir 
Dans mon salon, j'ai 3 armes blanches anciennes en déco : pareil ! On peut tripoter après, les doigts ne laissent pas de marque ...

Ma bombe de 400 ml n'est pas encore vide, je l'ai depuis plus de 20 ans !

Étonnant, non ?

A+

une petite photo de la "bombe" pour être sûr de ne pas se tromper de produit ?

Bonsoir
Pour les pièces de collection ne tirant pas voici la recette que m'avait donné un armurier ;souvent iconoclaste;voici 40 ans et dont le talent était inversement proportionnel à son caractère*; (pour les initiés: Bernard G..... de  l' armurerie G...... à Marseille).
"Tu crois pas que je vais m'amuser à nettoyer/huiler tous les fusils du magasin ?
 Nan ! je te les passe à la lampe à souder ;légèrement;tu verrais toute l'eau qui en sort; je l'essuie et quand il n'en sort plus et que c'est encore chaud je les badigeonne de vaseline jusqu'à ce que le métal est fini de "pomper".
Tu vois "petit",le métal c'est comme une étoffe avec des fibres entrecroisées, l'humidité ambiante fait pénétrer de l'au dans ces interstices et c'est ça qui les fait rouiller .Quand tu les fait chauffer;légèrement (bis) et qu'elle sort tu la remplaces par de la vaseline qui est neutre;et donc ne se dégradera pas.Résultat la vaseline s'étant infiltrée entre les fibres dans le moindre recoin l'eau ne peut plus y pénétrer.
Je rigole en pensant aux clients s'ils me voyaient avec ma lampe à souder faire çà à leurs précieux "Purdey ou H&H !"
A moitié convaincu quelques années plus tard je lisais dans l'édition française du DWJ  un article  consacré au traitement des pièces de fouilles (principalement14/18) ... et bé c'était çà,la seule différence était qu'en phase finale la piéce métallique était plongée dans un bain de glycérine fondue qui en refroidissant et séchant durcissait et devenait une pellicule étanche permettant les manipulations sans craindre l'oxydation provoquée par le contact avec la peau.
Vous pouvez bien évidemment  vous passer de cette dernière étape pour vos chers "joujous".
Pour ma part j'ai utilisé "la méthode à Bernard" sur de vieilles lames et autres "artefacts" plus ou moins dérouillés avec de bons résultats (pour moi). La seule modification à la méthode c'est que n'étant pas un grand manuel j'ai remplacé la lampe à souder de Bernard ...par le four de Madame (quand celle ci n'était pas trop près  )

En résumé ,sans vous conseiller de telles extrémités un petit séjour des parties métalliques derrière une fenêtre orientée au Sud ou sur la table du jardin en plein soleil un jour bien chaud suivi d'un bon essuyage et d'un bon "vaselinage"   sur le métal encore chaud et vous devriez être tranquille un moment .;;à condition de ne pas la rentrer tout de suite et toute chaude dans le coffre étanche.
Certains mettent dans le coffre des absorbeurs d'humidité ou si vous êtes écolo du riz grillé .

N'étant pas tireur, mes armes ne servent jamais.

Elles sont exposées sur des râteliers dans une pièce où il n'y a quasiment pas d'humidité (important). Quand je récupère une arme, c'est démontage total, nettoyage, puis une couche d'huile de vaseline pure avant remontage, et direct au mur. De temps en temps quand l'envie m'en prend, j'en sors un ou deux pour lui en remettre quelques gouttes, mais c'est pas souvent.
Jamais eu d'apparition de rouille.

Une couche d'huile de vaseline "3 en 1", passée avec un pinceau ou une vieille brosse à dents, est suffisante pour un simple stockage dans un endroit sec et tempéré. Il suffit de renouveler l'opération tous les 6 mois environ (ou après chaque séance de tir).
Pour plus d'efficacité, on peut aussi envelopper l'arme dans un chiffon légèrement huilé (ou une chaussette en coton, pour une arme de poing).
Avec cette méthode, je n'ai jamais eu de mauvaise surprise.

j'ai en entre 70 et 80 % d'humidite donc c'est 3 en 1 , 80% de ma collection est phosphatee
en septembre je vais me fendre d'un deshumidificateur electrique pour la piece a jouets car je n'en p plus de badigeonner en permanence

mad dog a écrit:j'ai en entre 70 et 80 % d'humidite ...

Idem chez moi, voire plus dans certaines pièces. En plus il n'y fait pas trop chaud : au gros de l'hiver, selon les pièces de 8° à 15 / 17° dans la pièce la plus chaude.
C'est peut-être pour ça que j'ai des pratiques un peu particulières...


L'histoire de la lampe à souder qui fait ressortir l'eau imprégnée dans l'acier m'a bien fait marrer !
Cer "armurier" était-il un pur intellectuel coupé des réalités terrestres ? Ou plutôt un pince sans rire doué pour mettre en boite les copains ?
Parce-que le plus borné des ringardeurs de fonderie sait très bien ce qu'il en est : tant que la pièce est en dessous de 100° (en fait, un peu moins) la vapeur d'eau générée par la combustion et contenue dans la flamme se condense sur la pièce.
Ce pourquoi on ne doit jamais "chauffer légèrement" une lingotière ou un moule à la flamme ou au feu de forge : on doit chauffer beaucoup, ou pas du tout. Ceux qui ne le savaient pas (ou l'ont oublié) sont morts dans d'atroces souffrances, brulés de la tête aux pieds par les geysers de fonte incandescente qui ont jailli du moule couvert de buée ; donc tous les survivants le savent.

Par ailleurs, la moindre rouille (même paraissant bien sèche) contient toujours une quantité d'eau surprenante. Ceux qui coulent leur plomb dans des vieilles lingotières en ferraille on pu le constater : le premier lingot ressemble parfois à une éponge.

Ceci dit, même si les porosités d'un métal sain sont normalement bien trop fines pour que l'huile la plus fluide y pénètre, sur une arme chaude ça huile mieux que sur une arme froide (sur laquelle le simple contact des mains peut d'ailleurs déposer un film de condensation ; car la peau aussi, dégage de la vapeur d'eau).


La glycérine, je ne la connais que comme un liquide huileux et sucré ; une forme solide fusible, je sais pas...


Envelopper l'arme dans un chiffon ou un papier, si gras soient-ils, c'est extrêmement mauvais à long terme, surtout en ambiance un peu humide et particulièrement si le lieu peut être alternativement froid puis réchauffé par un redoux.
Car le chiffon ou le papier pompent l'huile déposée sur l'arme et l'assèchent aux points de contact, mais n'empêchent pas le passage de la vapeur d'eau, qui se condense sur l'acier quand il est plus froid que l'air ambiant. C'est le cas du redoux après grand froid, ou de la personne bien intentionnée qui aère "parce qu'il fait chaud dehors" (dans une pièce renfermant des objets métalliques sensibles, on ne doit aérer que quand il fait plus froid dehors que dedans, jamais l'inverse).

La solution pour un stockage prolongé sans craindre les points de corrosion, c'est d'isoler l'objet dans un film plastique empêchant le renouvellement de l'air. Si ça condense, ça condense sur le plastique ; en l'enrobant dans un chiffon, le chiffon absorbe la condensation et l'empêche de s'infiltrer par les éventuelles fuites du plastique. Bien sûr un sachet sous vide serait mieux, mais en pratique pas bien commode !
Le film étirable est très efficace, mais pas si facile à placer et abominable à enlever. Les longs sachets tubulaires servant au conditionnement des skis neufs sont parfait (d'éventuels trous d'aération se bouchent facilement au scotch) ; si quelqu'un sait où on peut s'en procurer des neufs... (j'ai pas trouvé).

Bien sûr, dans les appartements surchauffés où l'air trop sec bouzille les bronches, y-a pas trop à s'inquiéter pour la ferraille...

Jeppesen a écrit:une petite photo de la "bombe" pour être sûr de ne pas se tromper de produit ?

Voilou :


Je ne sais pas si le look du produit a changé, cette bombe date de 1997 !

A+

A quelle dose ?

Je n'en sais rien. Par contre le silicone a été retire de nombreux produits notamment les champoings.

Quand il existe autre chose sans danger, pourquoi ne pas l'utiliser ?

J'en reste à la balistol.