obus 37-85 avec ficelle ?

odeur de pétrole !!! briquet ??? et j'en ai un autre beaucoup plus plus petit pareil avec la ficelle mais je le retrouve plus

Oui....il manque la molette, son tube, la pierre et le ressort: on voit le trou....
Mais je ne suis pas sûr que c'est bien dans l'esprit TCAR......

Bonsoir ,
Pourquoi cette douille n'est pas dans l'esprit du TCAR ?
C'est un bel objet de collection qui appartenait a mon père qui date sûrement de la première ou deuxième guerre mondiale et qui a sa place dans une collection de munitions, non ?

La douille de l'obus a profondément été modifiée et ce n'est plus une munition.
C'est ce qu'on appelle de l'artisanat de tranchée., en l’occurrence un briquet à amadou.
Et comme l'a dit Marc, l'artisanat de tranchée n'est pas vraiment dans l'esprit du forum.

D'autant que "de tranchée" est souvent un peu exagéré...
Il y en eut certes, mais devant le succès de ces objets, on en fit un peu partout... A l'époque on n'avait pas besoin des chinois, on savait les faire nous-mêmes, les gadgets pour touristes (avant, il y eut déjà les souvenirs de la guerre de 70, éclats d'obus sur socle en bois, etc.).

Merci pour vos informations

La ficelle, c'est de la "mèche ronde", je ne vois pas d'amadou.
Mais une douille de 37, ça fait un bigrement gros briquet !

Alors, ne serait-ce pas une lampe de poche (à pétrole) ? Bien simplifiée car il n'y a même pas de molette de réglage de hauteur de mèche... Le trou libre serait alors un trou de remplissage du réservoir.

Ça c'est fait, plutôt avec de la mèche plate qui éclaire un peu mieux, marchant indifféremment à l'huile végétale ou au pétrole (quoique souvent plutôt conçu pour l'huile). Mais le réservoir est généralement très petit, et l'ensemble réservoir - bec est enclos dans une petite boîte vitrée (qui tient aisément dans la poche) pour protéger du vent. Cette cage étant pourvue à l'arrière d'une pince permettant de l'accrocher à la ceinture (au bout d'un moment ça chauffe un peu la bedaine, mais le plus marrant c'est quand on se penche car si le réservoir est plein le pétrole dégouline et parfois s'enflamme - l'huile dégouline aussi, mais ne s'enflamme pas, mais éclaire un peu moins et encrasse vite la mèche).

Telle quelle, cette douille de 37 nous ferait donc un bien gros briquet ou un bien pauvre brûlot !
Le "pauvre brûlot de circonstances" pourvu d'un gros réservoir ayant éventuellement un usage dans les tranchées, pour éclairer chichement un détour de sape.

Ou, placé en avant de la position, fournissant un repère de pointage de nuit. En fait plutôt placé en arrière, ce qui permet de le dissimuler aux vues de l'ennemi et d'aller le rallumer sans risquer de s'en prendre une ; on vise simplement à l'envers, au miroir.
Procédé autrefois bien connu des initiés, et largement utilisé par les artilleurs du Château durant le siège de Belfort en 1870 ; on utilisait alors un bout de mèche à canon (ultra-lente) fixée sur un piquet. Mais en 14, la mèche à canon ne figurait peut-être plus aux approvisionnements...


PS : et l'autre objet, à côté ? Je n'en distingue pas les détails...

J'ai des briquets de table, réalisés avec du 37.....et fonctionnels (complets quoi)

CLOSDELIF a écrit:J'ai des briquets de table, réalisés avec du 37.....et fonctionnels (complets quoi)

C'est sûr que pour la poche du pantalon, ça va pas le faire... 

Sauf s'il s'agit d'un Zouave avec son sarouel...le trou de Lamoricière permettant en sus de passer la mèche

Les sarouels ne sont pas difficiles à trouver... par contre, c'est pas un zouave qu'il y a à l'intérieur 

(je sens qu'il va falloir que je m'auto-censure sur ce coup là)