renseignements

bonjour je suis à la recherche d'informations sur un k98 pfk warszawa 1926 sans marquages allemands (et comment il a pu finir dans une cave en france) merci

Surement avec les vagues de la guerre éclair ou oublié ou perdu lors de la retraite vers l' Allemagne ...

Oui, arme de prise.

A bientôt

Il serait intéressant de la voir ...

P.F.K. Warszawa n'a pas fonctionné longtemps et la fabrication a été transférée à Radom dès la fin des années 20.

Je présume que ton arme est la version polonaise de la Kar.98 (kbk wz.98) dotée d'un quillon particulier, fabriquée après la WW1 avec les machines récupérées à la fabrique de Danzig ?

Après tout ce qu'a subi la Pologne de 1939 à 1993, date du retrait de l'Armée Rouge, il est assez rare de trouver une arme comme la tienne encore "en vie" ...

A+

Serait-ce celui -la?
Il y en a beaucoup qui ont fini en Espagne, donnes par la pologne.

& les "casiers à mun'", y z'ont fini ou

Bel exemplaire, camarade (je dis ça car j'étais de la Colo   )

Est-ce une "espagnole", avec le marquage du boîtier "scrubbed" ...?

... le buffet "taillé dans la masse" n'est pas mal non plus ... 

A+

5
ah

Monsieur Feder,de la Colo,
On s’est peut être rencontré, j’étais de la 68 1/A Il y a exactement 50 ans, je ne pensais pas que j’étais si vieux.
Effectivement c’est un des exemplaires venant d’Espagne , cette arme a vraisemblablement été importée par Sam Cummings au cours des années 50/60 avec les Mosins, kropatscheks, Berdans etc. Je suis a peu prés certain qu’il s’agit la d’un Mauser allemand, au minimum un boitier Mauser qui a été revu et corrigé par les polonais, utilisé quelque temps par l’armée polonaise et envoyé après l’effacement des marquages en Espagne (comme ca personne ne saura que c’est nous qui l’avons envoyé)La marque 7.92 est encore visible a coté de l’anneau du garde main

Le grand Sam a laissé passer une culasse tchécoslovaque sur un fusil polonais ...!
J'ai encore des prospectus des années 65-67 de "Hunters Lodge", un établissement de son groupe, à Alexandria, en Virginie (le 98k à $ 30. !)

Les Polonais étant réputés pour avoir les doigts crochus, tu dis certainement vrai pour le boîtier ... ils n'ont dû laisser à Danzig que les tiges filetées qui tenaient les machines au sol, coutume perpétuée par les Russes une guerre plus tard ...

Je pense qu'il en est de même pour tout le monde ... l'arme de notre ami, trouvée en France, a dû connaître plein de mains aux doigts crochus avant d'arriver chez nous !

Mon père a ramené d'Allemagne, en 1945, un VZ 24 portant sur son boîtier de la série "O" daté 24 le long marquage des VZ 23, et pourvu d'un canon allemand monté en fin de guerre, durant la période "fonds de tiroirs" du Reich ... Les doigts crochus sont souvent ceux de nécessiteux !

Quand la 68 1/A est arrivée, j'étais déjà à St Maix ... je suis de la 68 2/B, mais étant engagé à 18 ans, je suis entré dans la boutique avec la 67 1/C.
De l'hébreu pour les petits jeunes ...

J'ai porté l'Ancre d'Or, dans l'ordre, aux 1er RPIMa, 8ème RPIMa, 6ème CPIMa (6ème RIAOM), 2ème RIMa, 1er RIMa (Granville), 23ème RIMa, BIMAT, 22ème RIMa et 1er RIMa (Angoulême) pour finir ... 

A+

laurentsix a écrit:Surement avec les vagues de la guerre éclair ou oublié ou perdu lors de la retraite vers l' Allemagne ...

Je ne suis pas un grand connaisseur en Maumau mais par contre, je suis quasiment sûr que toute arme réutilisée par les Schpountz recevait sa flopée d'aigles à roulette.
Donc, comme l'indique Vivelacolo, je verrais plus un passage par l'Espagne et retour en France discret par le Perthus un triste matin de 1939...

Non, durant la WW2, les armes récupérées sur les armées ennemies ou dans leurs dépôts étaient réutilisées sans marquage additionnel, en particulier celles utilisant les mêmes munitions.

Par contre, celles assemblées, fabriquées ou modifiées dans les usines des pays conquis subissaient les contrôles réglementaires et recevaient les divers poinçons (contrôle et épreuve).
Celles achetées à l'étranger étaient réceptionnées par le Waffenamt et recevaient également un poinçon de contrôle WaA.

Dans le cas de la K.98 de Vivelacolo, la caractéristique du passage par le pays des castagnettes est l'effacement des inscriptions sur le dessus du boîtier par les Polonais avant exportation.

Quand Richtschutze nous aura montré sa bête, on saura ce qu'il en est, mais a priori, s'il a pu lire le "P.F.K. WARSZAWA 1926" sur le boîtier, c'est que son arme a transité par des mains germaines pour arriver chez nous, et je suis prêt à parier qu'on y trouvera pas le moindre corbeau à pédales ...

A+

Intéressant, ça !
J'étais persuadé que, dans leur logique de renommer tout ce qu'ils réutilisaient (chars, canons, armes...), ils les marquaient également.
Merci pour cet ajout à ma(mon) (in)culture des armes légères germaniques (les chars, ça va mieux !).

bonsoir,
c'est une très belle arme avec de beaux marquages. 
merci