encore un viel africain....

encore un qui a atterri au Sénégal et qui est revenu en Europe en triste état mais pratiquement complet ...

je soupsonne son origine belge ou pays bas le bois est du noyer , un poinçon visible sur la platine qui a étée tranformée à percussion en europe , la présence d'un tenon baio signe presque surement une affectation militaire ; les garnitures laiton ...la marine
l'embouchoir pourrait etre un gras ou chassepot ...
j' ai fouillé sur les bouquins de baio mais je n'ai rien trouvé au bon diametre !!!
on dirait un fusil d'enfant tellement il est fin

les photos

oh ...personne n'a une idée....

Bonjour

Avant que les identifications sur un type précis n'affluent.. il est bon de savoir  que les artisans liègeois au XIX eme ;et sans doute avant; s'étaient faits une spécialité du montage d'armes à silex ou à "piston" à partir d'éléments disparates en provenance des arsenaux et des champs de bataille de tout le vieux continent à destination des clients ;états ou "armées" diverses; n'ayant pas les moyens de s'acheter du matériel "premier choix".

Les clients ont été ,liste non exhaustive: Les milices suisses locales,les insurgés grecs lors des différents conflits avec l'empire ottoman ;lui même bon client et sans doute une bonne partie des principautés balkaniques du XIX eme. 
Bien évidemment l'Afrique tant qu'elle n'avait pas été encore totalement colonisée pour l'armement des "roitelets "locaux
 Ces "remontages" sont à distinguer des "armes de traite" construites neuves à bas coût (non ce n'est pas la capitale de l'Azerbaïdjan  )

Je voulais surtout t'indiquer qu'il était vain d'essayer de rattacher ton fusil à un modèle précis; ce fusil ayant de grande chance d'être un véritable puzzle d'éléments  divers de la première moitié du XIX eme

Ces montages étaient facilités par le fait que pendant;ou après;les guerres napoléoniennes l'influence française etait telle que les modèles adoptés s'inspiraient tous plus ou moins des modèles français.
A la limite;et dans l'absurde, ton fusil pourrait trés bien avoir un "air" de Fusil An IX  transformé à percussion sans avoir un seul élément français .
Pour la baïonnette, pas de soucis de ce fait puisque tu n'as pas à rechercher un modèle précis il te suffit de mesurer le diamètre du canon et de'te trouver une baïonnette à douille d'un diamètre égal ou légèrement supérieur.
@+

l'origine belge est indéniable au vu des poinçons qui subsistent , mais la presence d'un tenon baio ....c'est peu frequent sur les armes de traite...

EKAERGOS a écrit: Ces "remontages" sont à distinguer des "armes de traite" construites neuves à bas coût

Les armes de traite était des armes d'un type bien déterminé par rapport à la région de destination; les clients ayant des desidérata intangibles tant techniques qu'esthétiques ;généralement le premier type d'arme à feu  ayant atteint leur beau pays. 
Les différentes pièces qui les composent sont des pièces neuves fabriquées en grandes séries et conçues dés l'origine pour être produites au moindre coût.
Au risque de me répéter celà n'a rien de commun avec les "remontages" liègeois comme ton fusil et si tu tiens vraiment à "L'origine belge" parce qu'il y a le poinçon de Liège (sans couronne je suppose?) OK mais dis toi qu'il n'y a peut être aucunes des pièces fabriquées en Belgique ;le poinçon de Liège attestant simplement que l'arme présentée au banc ne pètera pas dans la gueule du client ; celles ci pouvant être françaises , néerlandaises ,hanovriennes,piémontaises ...ou du Grand Duché de Gerolstein

Je te mets un lien sur le Fusil de la Grande Armée qui influença durablement tous les fusils de la période

http://armesfrancaises.free.fr/fusil%20d'infanterie%20Mle%201777%20an%20IX.html

Pou Pou

intéressant