Douille travaillée

oui, alors pourquoi un double fond avec un trou au milieu ?

Winchester 1866 a écrit:oui, alors pourquoi un double fond avec un trou au milieu ?

Il n'y a pas de double fond,    quant au trou au milieu quand c'est rond c'est plus joli.    Comment faire un trou sur un coté quand c'est rond.  
Autre précision le fond est légèrement concave (ou convexe ça dépend comment on voit les choses). Galbé quoi.

Bon je dirais un pot de fleur.  

Pour faire un trou "sur le coté" tu prends une perceuse et un forêt comme pour faire un trou au centre   

Le bidure semble "tout pas beau, tout cabossé".
Du coup, on pourrait en déduire qu'il sert à quelque chose (ce qui à mon sens lui donne bien plus de valeur que les obus décorés qui servent à rien).
Mais à quoi ?
Je dirais bien un brûlot, un réchaud, etc. Le trou, pour passer une mèche ; les pieds, pour pas cramer le support, car ça doit chauffer. Et si ça chauffe, c'est pas forcément plus mal si le combustible est l'huile, qui monte mal dans les mèches quand elle est froide. Et qui, contrairement au pétrole, ne devient pas explosive à chaud.
On oublie trop que l'huile (colza souvent) fut utilisée longtemps pour l'éclairage, donc il y avait des stocks un peu partout. Le pétrole, encore au début du XXe, était mal raffiné et contenait encore pas mal d'essence, ce qui le faisait éviter dans les endroits dangereux comme les stockages ou circulations de munitions (entre les deux guerres, à défaut d'électricité les magasins à poudre étaient encore éclairés à l'huile, et ces appareils étaient encore à poste en 1940).

Pour ceux qui auraient d'anciennes lampes à huile, évitez le pétrole (des fois ça finit pas bien) ; par contre l'huile d'olive éclaire mieux et pue moins que le colza (c'est plus cher, certes, mais pour une démo...).

A vrai dire c'était quelque chose qu'avait fait mon grand père. Il est décédé en 1950 et je suis né en 1953 donc l'histoire je ne la connais pas du tout. Cette histoire de lampe à huile me parait concevable.  

Tous ces objets étaient bien fabriqués par les hommes eux mêmes et ne sont pas des objets de boutique.

Il ne faut pas oublier que dans la conscription il y avait des horlogers,des bijoutiers, des graveurs, des dinandiers, enfin tous les corps de métiers étaient représentés.

La matière première était là, les poilus travaillaient surtout le cuivre et l'aluminium.Chaque spécialiste apprenait les tours de main au copain.

Les travaux étaient faits au repos à l'arrière.