Douille travaillée

Acheté dernièrement en bourse aux armes.
Je suppose du 88 et le travail a retenu mon attention même si je ne suis pas collectionneur de douilles travaillées mais uniquement celles qui sont restées intactes.

La date on la voit 1914.

Salut carbone,
sur se type de douille,
les renflements ont ils été provoqués au moment du tir ?   

La plus part des douilles travaillée ont été réalisée en usine et vendu en souvenir le plus souvent après guerre.

Il est difficile d’imaginer un soldat dans sa tranchée avec une presse d'emboutissage de plusieurs tonnes pour réaliser ce type de déformation et encore moins avec un tas et un marteau.
On voit également souvent des douilles marquée 14-18 cela impliquerait que le soldat avait un don de prémonition pour prévoir la fin de guerre.

L'artisanat de tranchée a bien existé pour de petits objets ou des gravures "simples" mais les grosses déformation de qualité sur des douilles ...

Je continue et tu verras mon cher Manitoba qu'il ne sagit pas des suites du tir.   
Petit comique va.    A ton age t'as pas honte.    Ceci dire je reconnais ton humour et sans lui ce serait triste.   
Place aux douilles :
Un série de 37/85 complète et travaillées comme le dis Manitoba.
La paire à chaque fois.

Là ce sont des 88 (en principe) toujours WWI et de mon grand père comme haut dessus.
Le souci est que quelqu'un de la famille n'a pas trouvé mieux que de peindre en noir la partie piquetée de ce fait ça laisse des traces impossible à enlever, j'ai tout éssayé sauf le sablage : l'une représente du houx et l'autre des glands


Elles sont toutes les deux de 1917.

Je va faire une chanson,
quand on a que l humour.....  

Winchester 1866 a écrit:La plus part des douilles travaillée ont été réalisée en usine et vendu en souvenir le plus souvent après guerre.

Il est difficile d’imaginer un soldat dans sa tranchée avec une presse d'emboutissage de plusieurs tonnes pour réaliser ce type de déformation et encore moins avec un tas et un marteau.
On voit également souvent des douilles marquée 14-18 cela impliquerait que le soldat avait un don de prémonition pour prévoir la fin de guerre.

L'artisanat de tranchée a bien existé pour de petits objets ou des gravures "simples" mais les grosses déformation de qualité sur des douilles ...

Il est évident que certains travaux devaient être réalisés sur machine. Après pour le reste certains poilus avaient vraiment un dont ce qui serait bien plus rare à trouver maintenant car les métiers du travail des métaux se perdent au profit des automatismes. A l'époque il n'y avait pas autant de machines et surtout au champ de bataille, bref ce ne devait pas être non plus l'endroit ou ils avaient le temps de faire ça.

Je suis nul en artillerie, mais un peu Sherlok sur les bords et quand je vois une "broad arrow" et "18 pr"
je me dis que ce pourrait bien être anglais (pas du "88" ) et que pr pourrait bien être l'abréviation de pounder.
A moi Google, merci Wiki :

http://ww1centenary.oucs.ox.ac.uk/machineaesthetic/18-pounder-artillery-shells-the-great-war-recycled-and-re-circulated-2/

Oui les anglais avait des 88 mm antiaérien par exemple donc une douille de 88 mm Anglaise existe

... et ils nous enviaient notre fameux 2.95 pouces   

Peut-être que le 88 mm utilisé par les Anglais n'était pas d'origine Anglaise   

Winchester 1866 a écrit:Peut-être que le 88 mm utilisé par les Anglais n'était pas d'origine Anglaise   

Si je ne me trompe pas allemande d'origine mais sans certitude. Chacun copiant sur l'autre et arrangeait à sa sauce.

manitoba a écrit:Salut carbone,
sur se type de douille,
les renflements ont ils été provoqués au moment du tir ?  :scratch: 

C'est évident ! Comme pour les bombes (pas forcément atomiques) : le souffle expulse les gaz vers l'extérieur, et ils continuent sur la lancée créant une dépression au point d'explosion (laquelle rappelle alors le souffle en sens inverse, histoire de finir le boulot). Dans notre cas, eu égard à la colossale charge de poudre de ces munitions démentes, la dépression aspire les parois de la douille. On m'a même assuré avoir parfois vu la culasse ainsi aspirée, et projetée par la bouche...

Verchère a écrit:

manitoba a écrit:Salut carbone,
sur se type de douille,
les renflements ont ils été provoqués au moment du tir ?   

C'est évident ! Comme pour les bombes (pas forcément atomiques) : le souffle expulse les gaz vers l'extérieur, et ils continuent sur la lancée créant une dépression au point d'explosion (laquelle rappelle alors le souffle en sens inverse, histoire de finir le boulot). Dans notre cas, eu égard à la colossale charge de poudre de ces munitions démentes, la dépression aspire les parois de la douille. On m'a même assuré avoir parfois vu la culasse ainsi aspirée, et projetée par la bouche...

        

Trop fort  
  je suis donc contagieux   

Verchère a écrit:"....le souffle expulse les gaz vers l'extérieur, et ils continuent sur la lancée créant une dépression au point d'explosion (laquelle rappelle alors le souffle en sens inverse...."

En gros c'est un effet analogue à la force centripète; appelé force centriboum   

Blague à part c'est un phénomène réel qui a des applications dans le remplissage et l'évacuation des gaz dans les moteurs à combustion   

Dominique a écrit:Blague à part c'est un phénomène réel qui a des applications dans le remplissage et l'évacuation des gaz dans les moteurs à combustion  ;) 

Ben oui, le "croisement de soupapes" sur un 4 temps, ça aide bien au remplissage ; et un 2 temps, sans ça il marche pas du tout ! C'est pour ça que les pots bidouillés par les petits cons, souvent ça marche encore plus mal car ça perturbe l'apiration éventuellement très étudiée (enfin, très éventuellement, c'est pour ça que parfois au contraire le moteur marche mieux).
Mais j'y pense, je vais breveter une soupape sur la chambre, qui profitera de cette dépression pour aspirer l'air extérieur afin d'évacuer les gaz restant dans l'âme. Cela évitera aux marins de purger à l'air comprimé avant d'ouvrir la culasse. Mais comme tout ce que j'invente, cela a sans doute déjà été fait...

T en rigoles Verchere (moi aussi),
la même cartouche (lot) tirée dans une arme a verrou
et une fonctionnent a emprunt de gaz,
les vitesses seront plus reguliers sur celle a emprunt   

carbone14 a écrit:

Winchester 1866 a écrit:La plus part des douilles travaillée ont été réalisée en usine et vendu en souvenir le plus souvent après guerre.

Il est difficile d’imaginer un soldat dans sa tranchée avec une presse d'emboutissage de plusieurs tonnes pour réaliser ce type de déformation et encore moins avec un tas et un marteau.
On voit également souvent des douilles marquée 14-18 cela impliquerait que le soldat avait un don de prémonition pour prévoir la fin de guerre.

L'artisanat de tranchée a bien existé pour de petits objets ou des gravures "simples" mais les grosses déformation de qualité sur des douilles ...

Il est évident que certains travaux devaient être réalisés sur machine. Après pour le reste certains poilus avaient vraiment un dont ce qui serait bien plus rare à trouver maintenant car les métiers du travail des métaux se perdent au profit des automatismes. A l'époque il n'y avait pas autant de machines et surtout au champ de bataille, bref ce ne devait pas être non plus l'endroit ou ils avaient le temps de faire ça.

tout n'était pas forcément fait en usine ....


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Le calibre du 18-Pounder est 3,3" (83,87 mm), car les Godons ont toujours privilégié les calibres so british en se gaussant des continentaux .....  

Par exemple, durant la WW2, ils auraient pu nommer le canon antichar de 3" "76,2 mm", comme tout le monde, mais non, chez eux, le 3" - ou 76,2 mm - est le 17-Pounder !

Étonnant, non ?

A+

feder504 a écrit:Le calibre du 18-Pounder est 3,3" (83,87 mm), car les Godons ont toujours privilégié les calibres so british en se gaussant des continentaux ..... :English: 
Par exemple, durant la WW2, ils auraient pu nommer le canon antichar de 3" "76,2 mm", comme tout le monde, mais non, chez eux, le 3" - ou 76,2 mm - est le 17-Pounder !
Étonnant, non ?
A+

C'est peut-être qu'ils ont conservé l'ancien mode de dénomination en livres, par le biais de je ne sais quelle conversion. On l'a gardé un peu chez nous, les obus rayés du système 1858 pesant approximativement le double des boulets tirés auparavant par la même pièce.
Le canon de 12 (boulet de 12 livres) tirant un obus de 12 kg s'appelle donc toujours 12. Et s'il fait 12 cm de diamètre ce n'est qu'un hasard, car le 24 (livres) tire désormais un obus de 24 kg, et fait 153 mm...
De Reffye y ajoute un canon de 7 (obus de 7 kg) faisant dans les 85 mm puis un 5 faisant environ 75 mm.

Mais quand il modifie l'ancien canon de 16 (boulet de 16 livres), il tire un obus de 24 kg. Or le chiffre 24 est déjà pris ! On utilise donc le calibre en mm (138), et c'est repris pour les nouveaux matériels suivants ; et on s'en félicite.

J'attends bien sûr les remarques du genre "mais la Marine dénommait déjà ses pièces en cm", ou "mais la Guerre aussi, voyez les obusiers de 16c, les mortiers de 27c, etc.".
Mais si on commence à tout expliquer ça prendra 3 pages ; et si on le fait bien, après tout le monde va s'y retrouver, et on pourra plus rigoler...

Un autre petit travail de tranchées environ 11 cm de diamètre pour le corps et environ 7 cm de hauteur. Un couvercle avec un trou. Cet ensemble fait 6 à 8/10ème d'épaisseur à vue d’œil (je ne sais plus ou est mon outil pour mesurer). 3 pieds et le tout est en laiton.

c'est intéressant, qu'est-ce que c'est ? une lampe à huile   

un réchaud à alcool?

Un petit fourre tout rien d'autre.  Truc de table de nuit, quelque chose comme ça.