Pistolet d'officier modèle 1816

Tic5108 Jeu 15 Fév 2024, 19:49

Une nouvelle entrée dans la collection:

Pistolet d'officier modèle 1816

Avant toute chose voici mes sources pour le texte. Vu que j'ai fais pas mal de copier coller rendons à César ce qui lui appartient:

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Après la défaite de Napoléon, le roi Louis XVIII (1814-1824) a dû construire une nouvelle armée. Cette armée était équipée des nouvelles armes à silex : le système 1816. La platine à silex du système 1816 était améliorée pour réduire le nombre de ratés. Dans ce système , pour la première fois, un pistolet était conçu spécialement pour les officiers. Ce pistolet est beaucoup plus léger et plus luxueux que le modèle 1816 de troupe.

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Les officiers doivent s'équiper et s'armer à leur frais. Ils ont la possibilité de faire fabriquer leurs pistolets par des armuriers civils et non obligatoirement en arsenal. Leur forme générale est définie par le règlement mais souvent des détails ou des variantes de garnitures sont modifiées à la demande des officiers. Lorsque les pistolets sont fabriqués en arsenal il y a une uniformité du modèle. Les garnitures sont en laiton riche en cuivre et la baguette est en fanons de baleine avec un embout en laiton

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Le pistolet modèle 1816/22 (les différences entre le modèle 1816 et 1822 sont minimes) est le dernier pistolet à silex de l’armée française. Le pistolet à percussion modèle 1833 remplace ce modèle.

C'est seulement à partir de 1846 les pistolets d'officier 1816/22 sont transformés réglementaire à percussion. C'est pourquoi dans la période de 1833 à 1846 beaucoup des pistolets officier 1816/22 sont transformés à percussion par des armuriers civiles, pour suivre l'évolution technique de l'armement.

Cet exemplaire de pistolet d’officier Modèle 1816 a été fabriqué en 1826 ou 1827 par la Manufacture de Charleville, car on retrouve le poinçon de Benoît Joseph Toussaint, réviseur à Charleville de 1822 à 1828 puis contrôleur de 1828 à 1836.

L'inspecteur de l'époque était André-Jean-Marie Lochet de Vaudidon, chef de bataillon au corps royal d'artillerie, inspecteur, puis directeur de la manufacture royale d'armes de Charleville où il prit sa retraite avec le grade de colonel. Sous son administration les armes de la manufacture, ont atteint une qualité inégalée.

Ce pistolet a était modifié à percussion par un armurier civil car le bassinet de poudre a été modifié pour recevoir la cheminé. Sur une modification réglementaire, le bassinet est supprimé et la cheminé placé au centre de la base du canon.

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La vis du canon qui est malheureusement complétement bloquée pour le moment.
Je verrais si un jour je m'y penche dessus sérieusement. Ceci fait que je ne peux enlever le canon du bois, chose qui aurais pu me permettre de dater plus précisément le pistolet.
Car les 1826-1827 ne sont que des supposition par rapport au poinçon de Benoît Joseph Toussaint sur la platine puisque dans mes sources il est indiqué "Ce poinçon a été rencontré sur plusieurs pistolets d'officier 1816 datés 1826 et 1827"