Le fusil de chasse à 4 coups US ROPERT de 1866

Je fais ce post pour l'avis du Maitre de :  l'huile , les vis et des poudres de ce Temps . (pour les centièmes et les millièmes Verchère est le pape)

je présente donc au sieur OBANECK  un modeste fusil de ma collection dans le but éventuel de le surprendre !!

- juste en quelques photos je sollicite le maitre .

BOnjour
N'étant pas maitre mais disciple, je suis ébahi par cette arme

pas mal du tout ce flingue !!!
je n'ai pas bien compris le système !! c'est comme le krag ?? 

Pour être "pas courant", c'est "pas courant" !

Et quel bel état de conservation

Où on voit apparaître en bas de l'annonce un nom connu qui fit partie de l'aventure.
Tellement pas courant que la version en 12 n'a été produite qu'à quelques centaines d'exemplaires. (le fait que l'arme utilise des cartouches spéciales en acier n'a peut-être pas aidé à sa diffusion...)

Brevets:

US53881 - Le fusil
US79861 - Le "choke" à la bouche sous forme de bague filetée.

Très intéressant!
Merci 

Merci FABIAN  pour cette vidéo.
je sais maintenant comment et "fait" mon fusil ,et de toutes façons je ne l'aurais pas démonté !
merci.

- juste une question aux puristes .
le fusil présenté dans cette vidéo est lui aussi muni d'une bague moletée vissée à l'extrémité du canon ..pour quel usage ? 

Choke reglable

C’est dans le deuxième brevet. C’est un choke pour modifier la dispersion des plombs.

Bonjour Nato,
Je me confonds en plates excuses car j’ai zappé le post ! Heureusement que l’ami Moli est venu à l’armurerie me sonner les cloches ! 
J’ignorais totalement l’existence de ce mouton à 5 pattes  . 
Il faut dire que si l’on supprimait la seconde moitié du XIX° siècle, les collectionneurs d’armes passeraient à côté de l’exubérance des inventeurs de cette époque ! Ils ont exploré toutes les possibilités, toutes. Et bien sûr, beaucoup se sont terminées en impasse, dont ce fusil assez tarabiscoté il faut bien le dire !
Quelle imagination ! Mais cette cage évoque immanquablement les magasins rotatifs type Mannlicher ou Savage. L’étui acier réutilisable à l’infini ( ) est certainement à l’origine du faible succès commercial (je reste pudique  ) de cette curiosité qui fait notre bonheur aujourd’hui.
L’amorçage de la cartouche fait par une cheminée vissée au culot de l’étui avait été bien étudié dans un post dédié à la Well’s Fargo sur notre forum. Ékaergos, que je salue au passage, nous avait bien aiguillé avec ses souvenirs d’anciens catalogues Manufrance, et JeanSantos, que je salue également, avait extirpé des profondeurs du Web une ancienne affiche de ce fusil Ethan Allen et des brevets appliqués à cette arme.
   D’après Flayderman, l’arme présentée est dans la seconde série, fabriquée à Hartford (CT) de 1869 à 1876.
Il est précisé que si le canon est bronzé, les petites pièces et la carcasse sont jaspées. Apparemment, on n’a pas de chiffres de production mais ce doit être assez confidentiel.
  Grand merci à Nato de ce partage pour une arme qui fait tout de même bien frétiller les amateurs de réglo que nous sommes, preuve que sur TCAR, nous avons les idées larges !



Chez Purdey, 4 coups = 4 canons. La rotation de la platine porte-percuteur s’effectue par pression sur le levier derrière le pontet. Un seul exemplaire fabriqué en calibre 20, canons de 65 cm (1883). 
De tels dinosaures étaient voués à l’extinction…

Le système de ce "Purdey" était celui des pistolets britaniques "Lancaster" en calibre 476, 4 canons et percuteur rotatif en vogue aux Indes à la grande époque.

Les seules armes à plusieurs canons ayant eu un succès durable et dont le nombre de canons est supérieur à 2 , semblent être les drillings....?

Pour les armes longues, tu es dans le vrai : soit deux lisses et un rayé, soit (beaucoup plus complexe à fabriquer) deux rayés et un lisse. Pour que le poids ne soit pas trop problématique, l’idéal est une combinaison de 20-20-9,3 X 74R en canons de 60 cm. De la sorte, la bascule est plus réduite que sur un 12 et le 9,3X74R a des parois de canons plus fines que les 8X57JRS et 7X65R. C’est le poids sur l’avant de l’arme qui est déterminant.
Pour les armes de poing, je pense que le petit Derringer Sharps 4 canons si emblématique du film Mort sur le Nil décroche le pompon avec 160 000 exemplaires (tous modèles confondus) plus 6000 exemplaires en copies autorisées par Sharps.

Très intéressant comme mécanique merci pour le partage