Traitement des bois avant sortie d’ usine.

Je me demande qu’ est ce qui etait appliqué sur les crosses des fusils lorsqu’ ils sortaient d’ usine. 
Aux musee des invalides les bois des fusils 1 ere er 2 eme guerre semblent vernis. Des vernis relativement brillants.

Je penserais plutôt à l'accumulation de couches de cire, superposées par les personnels d'entretien successifs ; sans jamais aucune sortie au grand air pour jouer dans les flaques d'eau, se vautrer dans la boue, etc.

Dans d'autres pays les crosses des armes militaires étaient vernies, mais pas en France :
<< L'extérieur sera parfaitement poli ; il sera huilé. >>
Extrait des tables de construction de la carabine de cavalerie Mle 1890, page 48 (p. 51 du PDF).

Ca dépend de quel pays/quelle époque.

La plupart du temps, pour les bois, il y a un traitement à base d'huile.

Ca peut être poussé, avec un mélange huile-bitume chaud.

Ca peut être un vernis. Comme la gomme-laque des Suisses. Ou Le vernis des Arisaka (Japon).


Quand aux traitements pour les crosses plastique : aucunes idées! 

Quand j’avais fais l’école armurier à  Bourges dans les années 1980, on avait rénové les anciennes armes pour le musée de l’école, une fois décape l’arme, mis l’acier et le bois a nu, on passait un coup de bombe vernis sur l’ensemble de l’arme pour la protection.
Je pense que c’est pareil pour les armes des invalides

Ce traitement de protection (vernis sur toute l'arme) se retrouve effectivement sur de modèles conservés en manufacture (anciens "musées" de la MAS et de la MAT par exemple, et cela ne m'étonne pas des collections de Bourges), mais s'agissant des invalides (Musée de l'armée), les armes sont depuis une vingtaine d'années traitées comme des objets de collection (comme une armure de Louis XIII) avec l'emploi de cires neutres, qui protègent bois et métal mais s'enlèvent au chiffon. 

 L'usage d'un vernis, surtout en bombe, ne correspond pas à la doctrine actuelle en matière de préservation des pièces historiques. Par contre j'ai vu des armes "de manufacture" (des armes-modèle, conservées neuves, avec un cachet à la cire sur le crosse) qui semblaient avoir été vernies il y a très longtemps (sans doute avant l'invention des bombes) : avec le temps le vernis avait considérablement jauni mais avait parfaitement rempli son office : en préservant les métaux de toute oxydation, il les avait surtout préservées des repolissages successifs "pour faire briller".

En 1980 j’étais stagiaire, l’adjudant chef instructeur il nous avait dit de polir et passer la bombe de vernis, on avait fait comme il disait et il était content  

Mon K98 de découverte n'avait aucun traitement sur le lamellé collé, blanc-gris du à l'age mais absolument pas d'huile, vernis ou autre chose.

J’ai lu il y a quelques années que les 98 k sortaient sans aucun traitement de la crosse et que c’était le soldat avec son entretien « nourrissait » la crosse.
Faut que je retrouve l’article….

Zr