Springfield 1861 Bridesburg

3008nato a écrit:

Cet exemplaire a gardé sa finition poli-blanc d'origine avec un beau jaspage sur la platine et le chien, ce qui est rarissime.

Bonjour ,
  Nato tu es trop dure   , tu sais que j'adore ces fusil au point d'en
avoir plusieurs et là tu en montre plusieurs et en plus des Remingtons .

Une question : c'est possible de tomber amoureux ?
                                                                                       - Non pas de Nato !!!
                                                                                                                          - mais de son Remington .


                                                                        

oxi81 a écrit:

Asiate a écrit:Ma trouvaille de l'été en armement Défense Nationale de 1870 ; un Springfield 1861 de fabrication Bridesburg, daté 1863. Numéro français sur le crosse...

Je me demande si ce Springfield de 1963 n'a pas connu une aventure un peu similaire à mon exemplaire de 1864 (modifié Trapdoor), à savoir un cloutage sur la crosse.
Ici, retiré, et les trous bouchés avec des chevilles en bois

Des armes passées dans les mains d'autochtones américains, et dont les clous ont été retirés par la Déf.Nat. pour l'exemplaire d'Asiate?

A la lecture de ce texte, peut-être une autre hypothèse pour expliquer la présence de ces clous : Evocation de jean-françois Mignot (1797-1896) « C’était à Montmirail. Engagé à 17 ans, j’étais tapin aux grenadiers, aspirant, à cause de ma taille, à la canne de tambour-major, mon bâton de maréchal. La journée avait commencé chaudement. Colson, notre colonel, Lorrain aussi, un dur-à-cuire comme on n’en fait plus, qui resta quatre heures à cheval avec deux balles dans le corps, nous avait lancés deux fois à la baïonnette sur l’ennemi, retranché fortement et appuyé par du canon. Mon tambour emporté par un boulet qui faillit me couper les jambes, je ramassai un fusil et, à la troisième charge, je fonçai dans le tas, tapant comme un sourd, trouant une poitrine ou écrasant une tête. Cette fois, les alliés cédèrent et se mirent en retraite sur tout la ligne… »
Blessé grièvement à Waterloo, le père Jean-François vint se faire soigner au pays et reprit sa cognée qu’il ne quitta plus.
Durant la dernière guerre (1870), à la tête d’une poignée de francs-tireurs, bûcherons comme lui, il fit beaucoup de mal à l’ennemi, à ce point que sa tête fut mise à prix…
La lutte terminée, il suspendit son chassepot de commandement au-dessus de sa cheminée. Sur sa crosse brillaient, disposés en losange, vingt-sept clous à tête de cuivre. Comme je lui demandais la raison de cet ornement inusité, il me répondit avec un triste sourire :
« j’étais vieux en 70. Je n’étais plus d’âge à faire campagne. Seulement, quand j’ai vu les Prussiens fusiller le maire de Charny, mon vieil ami Violard, mon sang n’a fait qu’un tour et j’ai juré de venger cette innocente victime… Ces clous représentent les vingt-sept ennemis que les balles de mon fusil ont fait passer de vie à trépas. »
 
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Certains des fusils reversés auraient vu leur clous ôtés en arsenal. D'autres, non reconditionnés seraient arrivés en France avec leurs clous. Une chose est sûre : il y a peu de chances qu'un garde national sédentaire ou un membre de la garde nationale mobilisée (je ne parle pas des mobiles) ait eu 10 Prussiens à son actif. Et les Springfield n'étaient pas des armes de francs-tireurs... !
J'avoue que je trouve cette hypothèse plus convaincante que celle de la personnalisation.