Beretta 92 et 93

Nota important : les armes présentées sont toutes enregistrées dans mon armurerie sur mon LPN.
                             Le 93, classé A1-11, n’est évidemment pas à la vente.

L’opportunité m’est donnée de présenter 4 pistolets Beretta de la famille des 92. Vous connaissez tous le 92 FS, ce pistolet si célèbre par ses passages à l’écran et sa position réglementaire dans de nombreux pays. La présentation est superflue. 
Ses très rares variantes en simple action ont eu une diffusion quasi-confidentielle : il s’agit du mythique 93 R et du 92 Combat.
Avant Mai 1995, j’ai eu l’opportunité de vider une bonne quantité de chargeurs avec le 93 R, sélecteur de tir en position 3 points (aucun rapport avec la franc-maçonnerie), évidemment. La crosse d’épaulement est remarquablement conçue et rend l’arme facile à utiliser ; sa maîtrise vient naturellement. À 25 mètres, mes rafales de trois coups tenaient dans une carte à jouer. Il n’y a pas de rafale libre, comme par exemple sur le Glock #18.
Mais après ces tirs très récréatifs j’aimais bien passer le sélecteur de tir en position 1 point (semi-automatique) pour profiter de la platine simple action de ce pistolet peu banal. Et là, il faut dire que les résultats en cible étaient vraiment très corrects. 

Puis, du temps a passé et de temps à autres je repensais à ce 92 simple action qu’était le 93 en semi-automatique. Beretta a dû y penser aussi car dans les années ´90 est apparu très timidement le 92 Combat. C’est le Beretta dont les tireurs ont rêvé, ni plus, ni moins ! Rien à jeter sur ce pistolet, sauf la sûreté inertielle qui est totalement superflue en tir sportif où les armes sont chouchoutées.
Un canon de six pouces à l’extrémité filetée, le filetage servant à la pose d’un bushing très légèrement tronconique, assurant ainsi un centrage excellent dans l’avant de la culasse. L’écrou de fixation étant fendu sur une demi-circonférence pour éviter un desserrage intempestif. Une rallonge de culasse bien dessinée donne de l’élégance à l’ensemble. La culasse est plus épaisse et renforcée au droit des verrous, comme sur le modèle Brigadier.
Le guidon est très intelligemment monté sur queue d’aronde, donc dérivable mais aussi interchangeables si nécessité fait loi. De l’autre côté, une hausse réglable en site et en dérive offre une visée à trois points d’alignement.
Une sûreté ambidextre sur carcasse, immédiatement accessible au pouce et bien dimensionnée permettrait un usage de l’arme en TSV !
Et on arrive au point d’orgue de ce pistolet : sa platine simple action. C’est un tel bonheur qu’on se surprend à faire des tirs à sec pour le plaisir. En prime, Beretta a pensé aux tireurs en offrant deux vis de réglage du départ : une pour l’avant-course et l’autre pour le back-lash (limitant la course après le départ du coup). On y accède en haut du puits de chargeur avec une clé Allen. Les réglages faits et la sûreté inertielle déposée, le départ est tout simplement prodigieux.
Ce pistolet a été fabriqué en 1997 et il n’a pas dû tirer plus d’une boîte de cartouches…

Maintenant, les photos. Pour mémoire, j’ai rajouté un 92 FS normal et sa version inox et plaquettes Nil️ pour les Dimanches et les fêtes carillonnées.


Maintenant, chacun individuellement :



Sur cette photo, j’ai indiqué la sûreté (en jaune) mais elle presque hors champ, à droite.



Et maintenant, un peu de mécanique :



Ce Beretta 92 Combat est à la vente (pas les trois autres). Me contacter en MP.

Très intéressant ! 
N'est-il pas étrange qu'aucun de ces pistolets ne puisse être équipé d'un silencieux (et je pense bien entendu au Combat) ?

Bonjour Jeppesen,
Il est vrai que le Combat se prêterait le mieux pour la pose d’un modérateur de son du fait de son canon plus long et fileté de surcroît. Cela dit, le bushing existant ne convient pas du tout et je ne conseillerais surtout pas de le modifier ! 
Non, il faut qu’un roi du copeau refasse un autre bushing avec une extrémité filetée. Travail de haute précision, évidemment, et demandant un tour et un outilleur de très bon niveau.

obaneck a écrit:Bonjour Jeppesen,
Il est vrai que le Combat se prêterait le mieux pour la pose d’un modérateur de son du fait de son canon plus long et fileté de surcroît. Cela dit, le bushing existant ne convient pas du tout et je ne conseillerais surtout pas de le modifier ! 
Non, il faut qu’un roi du copeau refasse un autre bushing avec une extrémité filetée. Travail de haute précision, évidemment, et demandant un tour et un outilleur de très bon niveau.

Il ne faudrait pas aussi un "accélérateur de recul", comme, me semble-t-il, ce qui se fait sur les Glock ?

obaneck a écrit:Bonjour Jeppesen,

 Rien ne pousse à l'ombre des grands chênes... m'en vais devoir choisir un autre pseudo !
(Jeppesen et moi avons presque le même avatar, c'est inductif d'erreur)

Presque, presque....la méprise peut se comprendre

Des frères d'armes, illustrés par le même peintre de grand talent  


Ne change rien, il est parfait, ton avatar

Sinon, j'ai eu l'occasion de tirer avec un Beretta 93 "à l'époque où c'était encore permis"

Je n'en ai pas gardé un souvenir impérissable  (du moins au niveau d'un "tireur sportif ET de loisir"

Là, JP160, je suis rouge avec la honte, comme le dit Eugène Krampon dans la BD de Dimitri, Le Goulag…
L’avatar a primé là où la lecture devrait l’emporter. Mon côté Cavalerie légère peut-être ? 

J’ai autant apprécié ta réponse que celle de Jeppesen, notre désormais Grand Chêne, s’il accepte ce titre !

obaneck a écrit:

J’ai autant apprécié ta réponse que celle de Jeppesen, notre désormais Grand Chêne, s’il accepte ce titre !

Et moi je reste un gland 

Arf, moi, c'est le rouge de " l'embarras" qui va me monter au front !  


Vous être trop gentils  


P.S : Pocomas, n'oublies pas que les chênes ont tous commencé par être "gland"    

Je viens de lire cette description avec gourmandise, ces analyses de tir avec respect, et pense qu'elles sont à la frontière de plaidoyer.
Je suis pratiquement certain que si un responsable de l'autorité de tutelle lit ces lignes, nul doute qu'il reviendra sur les dispositions prises pour le bien de tous et de sécurité publique.
Driiiiing, driiiiing, le réveil vient de sonner et me tirer du rêve débridé d'un imaginaire du même métal ...

Belles armes , bravo

3008nato a écrit:Belles armes , bravo

Je trouve aussi. 

Mais quand même, quelle idée a eue Obaneck de mettre un coup de marqueur indélébile sur les carcasses de ces armes ! 
Sacrilège !

       

Bonsoir JP160, 
Ce coup-ci, j’ai fait super attention et j’ai vérifié 3 X …
Cool, zen, je n’ai marqué que les photos, pas les armes ! 

J'adoooore le 93R , au point que j'envisage parfois de greffer un canon et un chargeur plus longs sur mon 92S !

En revanche, désolé mais je trouve le 92 Combat hideux...

En tous cas, il est parti.  Le Combat n’est donc plus à la vente 

obaneck a écrit:Là, JP160, je suis rouge avec la honte, comme le dit Eugène Krampon dans la BD de Dimitri, Le Goulag…
L’avatar a primé là où la lecture devrait l’emporter. Mon côté Cavalerie légère peut-être ? 

J’ai autant apprécié ta réponse que celle de Jeppesen, notre désormais Grand Chêne, s’il accepte ce titre !

:Hi !:Ne pas confondre donc ces deux tableaux de Géricault
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cuirassier_bless%C3%A9_quittant_le_feu   (1814)



Et le superbe https://fr.wikipedia.org/wiki/Officier_de_chasseurs_%C3%A0_cheval_de_la_garde_imp%C3%A9riale_chargeant


Je reconnais être peut être un peu partial en tant qu'ancien "Chasseurs des Evèchés" ("In Utroque Trémendus")


Quand à "Dimitri" auteur du "Goulag" ;alias Guy Mouminoux;alias Guy Sajer;j'avais beaucoup aimé sa BD ...mais encore plus sa biographie  "Le Soldat oublié"
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dimitri_(auteur)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Soldat_oubli%C3%A9

Parfaitement en accord avec toi, Ékaergos, Le soldat oublié est un récit remarquable !  

bravo à ceux qui connaissent DIMITRI et la série du GOULAG
de grand moment de la BD, décalé, certes, mais de grands moments !

Jolie présentation d'un sujet que j'affectionne particulièrement.
En revanche pour ce qui est de la rafale de 3 dans une carte à jouer à 25 m, sans jugement aucun,
on va dire que c'est de ces romances qui donnent du charme aux histoires !

Car pour tirer encore de temps en temps avec l'arme en question et dans les conditions décrites,
je pense (voire j'affirme) que même au banc (en rafale) elle ne tiendrait pas une telle précision
(et j'ai plusieurs exemplaires à disposition pour comparer) !

À l’époque où je tirais au 93 R, j’ai essayé un Glock 18 et là, promis, juré, je ne suis arrivé à rien. Je n’ai aucune honte à le dire. Mais j’ai vu un de mes clients, certes, instructeur de tir dans une formation gouvernementale (étrangère) et ayant fait le stage chez Glock réservé aux futurs instructeurs, tirer un chargeur complet (20 coups) en une seule rafale avec ce Glock 18 et tout mettre dans la silhouette en usage.
Dans les deux cas, tout est dans la tenue de l’arme. À l’évidence, pour le 18, je ne connaissais pas cette bonne position. Le Beretta était beaucoup plus facile. J’ajoute qu’à cette époque-là, je tirais vraiment beaucoup.
Pour le 93 R, je crois avoir dit que ne l’ai tiré en auto qu’avec la crosse. Avec le pouce de la main faible bien placé dans le pontet et le bras faible bien vertical pour empêcher la montée de l’arme, le pistolet ne commence à monter qu’après la troisième cartouche.
Il est clair que cette position ne peut être prise à la volée dans le cas d’un tir de riposte… Cela dit, ces pistolets très particuliers ne sont dans les mains que de tireurs très entraînés et dont c’est le métier.

PS : je ne raconte pas mes campagnes pour me faire gonfler les chevilles, l’anonymat empêchant cela.

Bonjour Mulois, bienvenue sur le forum mais nous ne sommes pas un site de vente.

Il est d'usage de se présenter ici 

https://www.tircollection.com/f3-rubrique-presentation-passage-obligatoire

Et de lire la charte ici

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Attention Mulois, un petit détour par la lecture de la Charte et la case Présentation s'impose .
Sinon... tu risques de partager les dernières aventures de Natacha !!




(cette fois avec le site jesuismartine.com )