Identification munitions

Bonjour,
Besoin de vous pour identifier ces munitions, calibre et marquage :





Longueur de la douille environ 63mm
Diamètre de la balle environ 7,4mm
Diamètre culot environ 11,5mm

Il y a 2 clips de 4 munitions, même calibre je pense.
Celui de gauche 4 munitions WFA . CO. 18
Celui de droite 4 munitions USC .CO. 18

Merci.

Bonjour, on dirait du 30-06
Lame chargeur de 1903?

Bonsoir,
Oui, c'est bien du 30-06. Celle de gauche (deuxième, et troisième photos) W.R.A.CO.: Winchester Repeating Arms à New Haven, Connecticut 1918.
Celle de droite U.S.C.CO. Union Metallic Cartridge Co 1918.

Trouvé dans quelle région s'il-te-plaît ?  Ici c'est du 30-06 deuxième guerre de 42 à 44 qu'on trouve en pagaille, mais pas sur clips, ou alors sur clips de Garand. 

U.S.C.CO c'est United States Cartridges Corporation de Lowell, Massachusetts,  pas Union Metallic Cartridges de Bridgeport, Connecticut, qui a fusionné avec Remington depuis 1912 et dont le marquage est U.M.C. ou REM-UMC. 

Un lot de 1918, ça a dû être distribué à la fin de la guerre de 14, non ?

Car pour 44 le lot serait un peu vieux...
Par ici (vers Belfort) on trouve pas mal de cartouches de 30-06 2e GM sur lames 1903/US17.

PFH a écrit:Lame chargeur de 1903?

Oui, on voit les languettes aux extrémités ...

Il en existe une grande variété, et certains portent au dos les n° des brevets.

J'édite, je viens de trouver une photo dans mes archives :


A+

Verchère:

Un lot de 1918, ça a dû être distribué à la fin de la guerre de 14, non ?

Oui, c'est sûr que ce ne sont pas des lames deuxième guerre.  

À part un bref engagement d'un bataillon en novembre 1917, le corps expéditionnaire américain n'a été engagé au combat qu'en janvier 1918, et n'a vraiment combattu que lors de l'offensive allemande de mars 1918, où les doughboys ont vaillamment tenus le choc aux côtés des français. D'ailleurs, ils ne cesseront guère de se battre et de prouver leur combativité et leur pugnacité jusqu'en juillet 1918 sur la Marne, près de Château-Thierry, où mon aïeul  a vu à l’œuvre la 3éme DI US, celle-la même qui reviendra en 1944 débarquer en Provence et pourchasser la 19éme armée allemande tout au long de la vallée du Rhône jusqu'à son complet démantèlement.

Les deux lames chargeurs de Seny proviennent certainement d'un secteur tenu par une unité américaine en 1918, et on voit bien qu'elles proviennent de fouille. Il s'agit de la première version de la cartouche, ball, caliber .30, model of 1906, à balle de 150 grains à base plate.

Celles qu'on trouve par chez nous sont majoritairement des ball, cal.30 M2 à balle de 152 grains, marquées de différents fabricants mais toutes fabriquées entre 42 et 44, en 45 les américains n'étaient plus dans la Drôme.  

Du côté de Belfort, des lames pour 1903 et US17, ça me fait penser à la 1ére armée française, équipée en majorité de fusils à verrous.

Près de Belfort, en 1918 il y eut des américains. Je ne crois pas qu'ils aient été engagés, mais ils ont tout de même laissé traîner des babioles.

Bonjour,

Merci pour vos réponses !

Il n’y a aucun marquage sur les clips.

C’est un ami qui me les a donnés en faisant du rangement dans une ancienne maison région PACA.

Je vais les nettoyer avec un peu de laine d’acier.

-"Il n’y a aucun marquage sur les clips.

C’est un ami qui me les a donnés en faisant du rangement dans une ancienne maison région PACA.

Je vais les nettoyer avec un peu de laine d’acier."

La localisation géographique du lieu de la découverte ne correspond pas à un évènement historique évident. Il y a bien eu le débarquement de Provence en 1944, mais je doute que les américains aient fournis des munition vieilles de 26 ans à leur troupes.  D'ailleurs, connaissant leur aptitude à la gestion des stocks et l'entraînement au tir régulier et soutenu de leurs troupes depuis 1941, leur restait-il en 1944 des cartouches aussi vieilles?   Mais si c'était le cas, il n'aurait sans doute  pas hésité à les fourguer à ces enquiquineurs de français, histoire de se débarrasser de ces antiquités. On tient là une piste.
 
Il peut également s'agir d'objets échangés sur un champ de bataille de 1918, à l'occasion d'une fraternisation entre des soldats de l' AEF et des poilus provençaux, ou récupérés lors d'un pèlerinage familial sur les lieux des combats, très courants dans les années 20 et 30...