Rechargement 6.5 Creedmoor

Bonjour,

Je me lance dans le rechargement de mes 6.5 Creedmoor, j’ai le Kit lee breech lock 50th anniversary, c’est de l’entrée de gamme je le sais mais en premier temps je préfère me faire la main sur ce matériel.
J’ai évidement le kit outils pour le 6.5 Creedmoor.

J’ai lu pas mal de documentations, regarder pas mal de tuto, ce qui m’as beaucoup aidé.

J’ai tiré avant hier avec mes premier rechargement ( quel plaisir je trouve ). Cependant je me suis retrouvé bloqué sur certaines balles. J’ai une réarment manuel et lorsque je ferme le percuteur sur certaines douilles, soit j’ai vraiment du mal à le fermer soit il ne se ferme pas je bloque genre à 1mm de la fin …

J’ai vérifié la longueur de mes étuis OK la longueur C.O.L. Ok , j’ai essayé de sertir ou non l’ogive ça ne change rien, j’ai essayé de descendre légèrement l’outils de recalibrage pour avoir un collet plus bas mais je suis au maximum et ça bloque toujours…. J’ai besoin de vos lumières svp.

Sportivement.
Sebastien

beaucoup de questionnements dans ton message.
as-tu essayé de chambrer un étui recalibré et recoupé à longueur dans ton arme. A propos, quelle arme, fabrication d'usine ou custom ?
Quelle est la marque de ton jeu d'outils ?
je tire et recharge le 6,5 Creedmoor dans une Winch à verrou récente sans aucun problème. mon jeu d'outils est un Hornady qui ne me pose aucun problème. 
Le 6,5 Creedmoor est parfaitement standardisé chez les fabricants américains d'armes et de matériel de rechargement. C'est un calibre qui nécessite des balles à l'ogive effilée puisque le vol libre de la chambre est serré. les balles européennes à l'ogive plus joufflue ne permettent pas de garder une longueur hors tout de la cartouche aussi importante. 
Donc, à première vue, j'aurais tendance à incriminer le jeu d'outils qui n'est peut-être pas au niveau pour recharger ce calibre. En second lieu, je vérifierais l'adéquation des composants à la chambre de ton arme.
Sans plus d'info de ta part, je ne peux pas t'aider davantage.
un dernier point: est-ce -que des cartouches factory passent dans ton arme ?

Pas mal de soucis de vocabulaire, qui laissent penser que des notions ne sont pas assimilées.
Acquérir & étudier un manuel de rechargement!

Pâtre a écrit:

Pas mal de soucis de vocabulaire, qui laissent penser que des notions ne sont pas assimilées.
Acquérir & étudier un manuel de rechargement!

Merci d’avoir pris le temps d’apporter une réponse très constructive… puriste …

winch 95 a écrit:beaucoup de questionnements dans ton message.
as-tu essayé de chambrer un étui recalibré et recoupé à longueur dans ton arme. A propos, quelle arme, fabrication d'usine ou custom ?
Quelle est la marque de ton jeu d'outils ?
je tire et recharge le 6,5 Creedmoor dans une Winch à verrou récente sans aucun problème. mon jeu d'outils est un Hornady qui ne me pose aucun problème. 
Le 6,5 Creedmoor est parfaitement standardisé chez les fabricants américains d'armes et de matériel de rechargement. C'est un calibre qui nécessite des balles à l'ogive effilée puisque le vol libre de la chambre est serré. les balles européennes à l'ogive plus joufflue ne permettent pas de garder une longueur hors tout de la cartouche aussi importante. 
Donc, à première vue, j'aurais tendance à incriminer le jeu d'outils qui n'est peut-être pas au niveau pour recharger ce calibre. En second lieu, je vérifierais l'adéquation des composants à la chambre de ton arme.
Sans plus d'info de ta part, je ne peux pas t'aider davantage.
un dernier point: est-ce -que des cartouches factory passent dans ton arme ?

Merci de ton retour,

Alors j’ai évidemment acheté des munitions chargées fabrication usine, aucun soucis pour chambrer, j’ai récupéré les étuis pour faire mes rechargement, 10 sur 20 ont été nickel mais pour les 10 autres impossible de les chambrer sans forcer alors que je n’ai changé aucun réglages sur mes outils.
Mon arme est une fabrication usine de marque hawa crosse oryx.
Le jeux d’outils est de marque LEE.
Petite information j’ai essayé de chambrer lorsque l’étui est désamorcé non recalibré sa force et le même étuis recalibré sa force toujours…

garand76 a écrit:

  A partir des informations qui nous sont données, il semble que certains projectiles utilisés pour le rechargement aient un profil d'ogive moins effilé, et alors si on conserve la même longueur HT de la munition, on verrouille avec difficulté voire pas du tout. Dans certains cas, dans une chambre bien déshuilée, avec un étui non recalibré coiffé d'un projectile, on rentre le tout, doucement, avec la culasse, on verrouille, puis on extrait l'ensemble : le projectile, à peine serré par les lèvres de l'étui au collet aura reculé dès qu'il sera arrivé en butée.

 On peut aussi sur un étui, recalibré cette fois, installer un projectile à la longueur HT souhaitée. On pousse le tout dans la chambre sans forcer. Ledit projectile recouvert au feutre noir portera, à l'ouverture, des marques à l'endroit où il aura frotté dans le cône de raccordement.

Merci pour ton retour,

J’ai essayé de chambrer sans ogive étuis calibré ça ne change rien… 

Mais je pense effectivement tester la solution du feutre noir sur l’étuit puis essayer de voir l’endroit qui touche.
J’ai l’impression que c’est le collet qui n’est pas assez grand et que le cône d’appui viens en buté dans la chambre, à vérifier.

Tu as regardé l'état de la chambre : propreté, présence de corps étranger même microscopique?

garand76 a écrit:Tu as regardé l'état de la chambre : propreté, présence de corps étranger même microscopique?

Je passe après chaque tir le cordon de nettoyage mais je vais regarder de plus près des fois que j’ai loupé qqch

garand76 a écrit:Tu as regardé l'état de la chambre : propreté, présence de corps étranger même microscopique?

Je dis ça à tout hasard mais la 6,5x49mm Creedmoor présente un épaulement; c'est à dire la partie tronconique située entre le corps de la douille et le collet; assez court et il présente donc un angle assez important ,en particulier par rapport à des calibres voisins souvent plus anciens.
Cette particularité est connue pour être plus sensible à la moindre saleté et causer des problèmes d'autant qu'elle est plus difficile à apercevoir.

Je viens d’essayer la méthode avec du stylo noir et c’est flagrant.
C’est un niveau du cône d’appui qui viens en buté dans la chambre.
C’est donc au niveau de l’outils de recalibrage que ça ne vas pas, pourtant je suis au maximum ( il me semble )

Seb the boss a écrit:Je viens d’essayer la méthode avec du stylo noir et c’est flagrant.
C’est un niveau du cône d’appui qui viens en buté dans la chambre.
C’est donc au niveau de l’outils de recalibrage que ça ne vas pas, pourtant je suis au maximum ( il me semble )

Bonjour, si ton outil est en butée sur ton shell holder (tu as du le visser au contact + environ 1/4 de tour), c'est que ton outil a peut être un problème . Si tu veux recalibrer plus fort, rachète un shell holder et réduis sa hauteur de quelques 10 èmes de mm.
Ca permettra à ta douille de rentrer plus profondément dans l'outil de recalibrage et donc, de descendre légèrement le cône. Ca te coûtera moins cher de sacrifier un shell holder que de modifier ton outil (qui lui restera intact pour t'en servir avec une autre arme qui serait peut être compatible avec cet outil)

Sans vouloir être le moins du monde désobligeant mais, après tout, tu sembles débuter dans le rechargement, alors autant employer les termes techniques corrects.
 Allons y :

 - En ce qui concerne la munition
 Le contenant de la poudre s'appelle un étui ( si tu dis "douille", tout le monde comprendra)
 Sur une munition à collet rétreint (genre 6.5 Creedmore), le corps de l'étui se prolonge d'un épaulement suivi du collet qui enserre le projectile sur une cartouche.
 Le projectile, parlons en, aussi appelé balle mais jamais "ogive". L'ogive qui peut être plus ou moins effilée, voire pas pointue du tout, est la partie antérieure de la balle. A noter qu'il existe des projectiles qui n'ont pas d'ogive, généralement pour arme de poing.
 Le culot de la cartouche reçoit l'amorce de type Boxer (un trou central) ou Berdan (2 trous excentrés). Evidemment les étuis Berdan ne sont pas désamorcés avec les outils que tu utilises pour le 6.5 Creedmore, mais c'est une autre histoire.
  
- En ce qui concerne la mise en œuvre de la munition dans l'arme
 Quel que soit le type d'arme c'est la manœuvre de la culasse qui permet d'introduire la munition et de l'extraire. La partie de la culasse qui est en contact avec la culot de la cartouche s'appelle la cuvette de tir laquelle est percée en son centre pour laisser passer le percuteur (percussion centrale) ou à la périphérie de la culasse (percussion annulaire). On trouve aussi la griffe de l'extracteur qui va agripper la cartouche au niveau de la gorge de l'étui (étui à gorge) ou au niveau du bourrelet (étui à bourrelet). On trouve aussi parfois l'éjecteur monté sur un ressort et fixé à la culasse à moins qu'il ne soit fixe et solidaire du boitier de culasse dans ce cas.

 J'arrête là ce court exposé et comme cela t'a été suggéré, il faudrait que tu potasses un peu un bouquin sur le rechargement : Malfatti, guide pratique de rechargement de Gheerbrant que je te recommande...

 Il est  très important d'employer les termes appropriés si on veut être efficace et puis la confusion peut entrainer des malentendus fâcheux. J'ai souvenir d'une pénible explication de texte avec un receveur de la Poste qui confondait "balle" (dont le transport est libre) et cartouche (dont le transport est réglementé).

Bonne lecture et bons rechargements.

Seb the boss a écrit:... j’ai essayé de descendre légèrement l’outils de recalibrage pour avoir un collet plus bas mais je suis au maximum ...

En recalibrage intégral, on ne peut pas "descendre légèrement l'outil", car sa position normale est déjà "fermement en contact avec le shell-holder".
Il faut vérifier qu'en fin de montée ce contact est ferme, d'abord sans étui pour le réglage mais aussi avec un étui pour la vérification. Pour ce faire glisser une feuille de papier à cigarettes entre la base de la matrice et le SH : en butée haute elle ne doit pas pouvoir s'enlever sans la déchirer.
Si le bélier "passe le Point Mort Haut" il faut régler l'outil un poil plus bas, afin qu'il s'approche au plus près de ce PMH mais sans arriver à le passer quelque soit l'effort sur le levier. Car le PMH est une zone floue dans laquelle l'effort de la presse (théoriquement infini) est diminué par l'élasticité de l'embiellage et du bâti. Or les presses LEE ne sont justement pas réputées pour leur rigidité.

Des difficultés de chambrage pour cause de recalibrage incomplet ont plusieurs fois été signalés sur TCAR, généralement par des rechargeurs débutants : la plupart du temps les cotes du JO n'étaient finalement pas en cause et c'était un défaut d'utilisation de la presse...

On notera qu'une bonne lubrification de l'étui facilite beaucoup le recalibrage intégral (mais qu'une lubrification excessive bouzille l'étui).

garand76 a écrit:Sans vouloir être le moins du monde désobligeant mais, après tout, tu sembles débuter dans le rechargement, alors autant employer les termes techniques corrects.
 Allons y :

 - En ce qui concerne la munition
 Le contenant de la poudre s'appelle un étui ( si tu dis "douille", tout le monde comprendra)
 Sur une munition à collet rétreint (genre 6.5 Creedmore), le corps de l'étui se prolonge d'un épaulement suivi du collet qui enserre le projectile sur une cartouche.
 Le projectile, parlons en, aussi appelé balle mais jamais "ogive". L'ogive qui peut être plus ou moins effilée, voire pas pointue du tout, est la partie antérieure de la balle. A noter qu'il existe des projectiles qui n'ont pas d'ogive, généralement pour arme de poing.
 Le culot de la cartouche reçoit l'amorce de type Boxer (un trou central) ou Berdan (2 trous excentrés). Evidemment les étuis Berdan ne sont pas désamorcés avec les outils que tu utilises pour le 6.5 Creedmore, mais c'est une autre histoire.
  
- En ce qui concerne la mise en œuvre de la munition dans l'arme
 Quel que soit le type d'arme c'est la manœuvre de la culasse qui permet d'introduire la munition et de l'extraire. La partie de la culasse qui est en contact avec la culot de la cartouche s'appelle la cuvette de tir laquelle est percée en son centre pour laisser passer le percuteur (percussion centrale) ou à la périphérie de la culasse (percussion annulaire). On trouve aussi la griffe de l'extracteur qui va agripper la cartouche au niveau de la gorge de l'étui (étui à gorge) ou au niveau du bourrelet (étui à bourrelet). On trouve aussi parfois l'éjecteur monté sur un ressort et fixé à la culasse à moins qu'il ne soit fixe et solidaire du boitier de culasse dans ce cas.

 J'arrête là ce court exposé et comme cela t'a été suggéré, il faudrait que tu potasses un peu un bouquin sur le rechargement : Malfatti, guide pratique de rechargement de Gheerbrant que je te recommande...

 Il est  très important d'employer les termes appropriés si on veut être efficace et puis la confusion peut entrainer des malentendus fâcheux. J'ai souvenir d'une pénible explication de texte avec un receveur de la Poste qui confondait "balle" (dont le transport est libre) et cartouche (dont le transport est réglementé).

Bonne lecture et bons rechargements.

Bonjour, merci pour toutes ses précisions