CZ27 sous contrôle All,tenons de canon cassés.

Bah c'est ce qui me semble aussi .D'ailleurs j'ai regardé vite fait les annonces et je n'ai pas vu de poinçon CIP sur ces armes.
En attendant, l'armurerie ne m'a toujours pas répondu. (Mey...)

Je ne suis pas un spécialiste de cette arme et ne sais pas comment sont usinés les tenons de son canon. Un chose me semble indéniable, ces tenons ne sont pas usinés dans la masse, ils ont été rapportés dans des mortaises taillées dans le canon (et fixés comment ?) Est ce une fabrication normale à cette époque pour cette arme ? Si oui, un sabotage lors de la fixation ou tout simplement une malfaçon par un "ouvrier" peu qualifié ? 

Les cartouches d’épreuve sont chargées à une pression supérieure à la normale (sinon, ce n’est pas une épreuve ). La conséquence de l’épreuve est que si l’arme y a résisté elle tiendra pour les cartouches standard.
Ce qui semble logique…
Mais les faits sont parfois têtus, la preuve par trois …tenons !


Cela dit, mon pauvre Para, je suis bien navré pour toi car tu y tenais vraiment à ce CZ !

obaneck a écrit:Les cartouches d’épreuve sont chargées à une pression supérieure à la normale (sinon, ce n’est pas une épreuve ). La conséquence de l’épreuve est que si l’arme y a résisté elle tiendra pour les cartouches standard.
Ce qui semble logique…
Mais les faits sont parfois têtus, la preuve par trois …tenons !


Cela dit, mon pauvre Para, je suis bien navré pour toi car tu y tenais vraiment à ce CZ !

D'où ma question concernant l'éventuelle présence de poinçons C.I.P.

Ceux du Waffenamt, apparemment présents sur l'arme, attestent-il d'une quelconque épreuve ? 

Pour rappel : "En 1960, l’épreuve est rendue obligatoire pour toutes les armes à feu civiles et en 2010,  l’institution est désignée « Banc National d’Epreuve »."

Ce CZ27, parfaitement réglementaire à l'époque, mais aujourd'hui détenu à titre sportif, aurait peut-être pu "bénéficier" de cette épreuve C.I.P. pour tenter de détecter ce problème de rupture de tenons pour le moins insolite. Sans compter l'éventuelle garantie auprès du vendeur ?

Mais je conçois que des poinçons modernes viennent à dénaturer la valeur de cette pièce de collection...

Bonjour à tous ,

aujourd'hui je suis allé au club:
- Je confirme pas de poinçon CIP.

-La pièce numéro 11 est bien identique à chaque extrémités, pas de risque d'inversion de coté ! 

-J'ai essayé mon arme avec le canon d'un membre du club: La queue de détente ne revient pas non plus en place ! Donc le CZ avait bien un problème dés le début...

-J'ai eu l'armurier par mail ,on va faire un échange contre un autre Cz 27 mais je dois rajouter 100e .
J'attends de voir si je peux garder des pièces non classées ou si je dois lui renvoyer en entier.
Cdlt.

Bonsoir Para,
Je croise les doigts pour que tout aille au mieux pour toi.
Amitiés,
Obaneck

Bonsoir obaneck,
je te remercie !
J'ai eu l'armurier au tél. Il me laisse le chargeur ,vu que je reprends la même arme et le percuteur.
Donc le fait de payer 100 e pour un autre me parait honnête !

C’est peut-être idiot mais la question qu’il faut se poser est la suivante : qu’est-ce qui est le plus facile à trouver : un autre CZ#27 ou €100.- ? 100 euro, ça ne va pas te mettre au régime pendant un mois et tu l’oublieras, tant cette arme te plaît. En plus, te laisser le chargeur (tarte à trouver, on en sait quelque chose !) et un percuteur, c’est effectivement correct.
Je suggère néanmoins un examen très soigneux du pistolet avant tout tir, si possible dès réception ou sur place à l’armurerie.
Tiens-nous informé.
Bien à toi.

Bonjour à tous ,
je reviens sur mon post pour savoir si quelqu'un a une adresse en Europe pour acheter des ressorts "Wolff spring"?
Ceux de mon Cz sont fatigués et la plupart des boutiques ne font que quelques modèles d'armes!
Merci d'avance ,cdlt.

obaneck a écrit:Un truc me chiffonne : si on inverse le sens de la pièce #11 et que le gros tenon se trouve à l’avant, le canon sera nécessairement un peu (navré de cette approximation, je n’ai pas les mesures) plus en arrière que la  normale, et partant, la culasse. Et si on recule la culasse, le coup ne part pas (enfin, normalement).
Alors ?
D’autre part, au vu de la photo montrant le canon et ses tenons à côté, tout se passe comme si ces tenons étaient rajoutés au canon et non fraisés dans la masse. Est-ce possible ?
Dans tous les cas, sur un blow-back, comment le canon peut-il partir faire sa vie puisqu’il n’est pas prévu qu’il bouge et qu’une fois en place, il n’y a pas de jeu (enfin, normalement -re).

Bref, ce n’est pas banal 

Sans remettre en cause l'explication du transporteur monté à l'envers (Je ne me permettrai pas ,car je n'ai pas la possibilité de démonter/remonter un C2 27 tous les jours )
;je suis quand même étonné qu'un tel défaut ;destructif; n'ai pas heurté dès le départ les techniciens tchécoslovaques puis allemands.

N'y a t'il pas sur ces CZ 27 ,et P27(t) un "détrompeur" rendant un montage inversé du transporteur impossible et/ou un marquage "ad hoc" ?
En plus quel intérêt d'avoir un transporteur assymètrique ?

Oui il y a dessous un flèche indiquant l'avant , de plus je sais pas si l'axe 29 peut se monter si inversion du sens du verrou canon

CLOSDELIF a écrit:Il fut un temps, il se disait dans les clubs et chez les collectionneurs, qu'il fallait réserver les armes produites sous contrôle Allemand à la collection et éviter de tirer avec à cause des risques de sabotages.....
Mais "tout se perd"......

Et oui, et n'en déplaise aux amateurs de canards à pédales, les armes produites par de la main d’œuvre forcée, contrainte, voir carrément esclave dans le cas du G43, ne mettait aucune bonne volonté pour assurer une production de qualité. Le pire, c'est que les allemands trouvait que ce n'était pas "korrekt". Qui a dit qu'ils n'avaient pas le sens de l'humour ?
 
Pour ce canon, on dirait bien que son acier a été trempé trop "sec", il a tenu jusqu'à ce que les fissures se propages dans le tenon qui avait l'appui le plus ferme, et quand il a cassé, les deux autres ont suivit.

C'est aussi ce que je vois sur les photos : des tenons taillés dans la masse (pas rapportés). Le bord de la cassure en ligne droite c'est normal, le changement brutal de section causant une ligne de fragilité (il eut fallu raccorder par un rayon).
Ensuite, trempé trop sec ou chauffé trop fort ou trop longtemps ? Le grain me semble un peu gros, mais sur une photo c'est pas évident.
Le fait que l'arrachement soit en creux assez profond, c'est assez normal (j'ai pas l'habitude des tenons de pistolet qui cassent, mais des pièces de machine, oui). De la forme et de la régularité de ces creux, un spécialiste pourrait peut-être déduire si la rupture a été provoquée par la fatigue, par une force trop élevée ou par des chocs trop secs.

C'est vrai qu'un tel canon n'a guère de raisons de casser ses tenons. Mais au départ du coup il est tout de même brutalement tiré vers l'avant par le forcement et le frottement de la balle **. Puis peut-être en arrière par le frottement de l'étui durant son extraction ; et à la fermeture, la culasse ne vient-elle pas taper sèchement contre la tranche du canon, renvoyant les tenons contre leur appui ?

** Sur le premier PA Mannlicher le canon était assez brutalement tiré en avant pour assurer le fonctionnement semi-auto de l'arme ... et même pour massacrer la pièce faisant butée, si la balle forçait un poil trop.

Ensuite, trempé trop sec ou chauffé trop fort ou trop longtemps ? Le grain me semble un peu gros, mais sur une photo c'est pas évident.

Oui, il est plus probable que le temps ou la température de chauffe (voir les deux) n'aient pas été respecté, c'est plus facile à faire et plus discret que tout autre méthode de sabotage de la trempe.

Pour foirer les températures de chauffe, même pas besoin de sabotage délibéré : une main d'oeuvre peu compétente, une exigence de rendement ou simplement des locaux inadaptés suffisent.
Les ricains ont ainsi raté une énorme quantité de Springfield 1903, simplement à cause de fenêtres trop grandes (la luminosité faussant l'appréciation des couleurs)...