RECHARGEMENT POUDRE NOIRE

Le plus simple, tu prends une douille de 7.65, cela correspond en volume à 0.75 grammes. Tu mets une douille de PN, une douille de semoule pour combler le vide de la chambre qui contient 1.50 grammes en volume en tout, tu sièges ta balle de .375, un coup de graisse par dessus (animale, genre le gras d'un pot de rillettes pour sceller. Il y a plein de recettes maisons de graisses sur le net), une amorce bien pincée pour tenir sur la cheminée, et c'est parti.....

0,8 de PNF2 pour moi.
Pour le remplissage du volume vide, c'est un étui de 9x19.

Balle bien poussée dans la chambre (idéalement en laissant un fin anneau de plomb sur le bord).
Tir "à sec" pour moi.

+1 pour le petit pincement des amorces, pour les faire tenir, malgré les secousses!

Plus de 0,8, à part f*** de la suie partout .....

Bonsoir , 

la granulométrie est importante. Je commencerais avec 0,7 g de PNF2 ou Suisse n°2 ou pas plus de 0,6 g de Suisse n°1 (plus fine mais plus vive que la n°2) pour préserver cette belle carcasse en laiton.  
Avec Uberti, il faut des balles de .378 pouce ( 1 " = 25,4 mm)  0,375,  c'est le calibre pour les repros Pietta.
Si c'est pas déjà fait , la consultation d'un forum dédié à la PN te conseillera sur son utilisation, son démontage/ remontage après nettoyage et c.. Le Colt 1851 n'est pas une arme facile pour un débutant..

Bon tirs

Tout est (bien) dit pour le chargement..

Juste une petite info : Colt n'a jamais fabriqué de revolver à carcasse laiton. Mais pendant la guerre civile, les états du sud qui manquaient de tout, eux ont copié les Navy 1851 Colt, en les construisant avec des carcasses en laiton.

Là, avec son canon hexagonal, il s'agit d'une réplique d'une de ces copies, en l’occurrence un Sneider & Glassick

benco a écrit:Bonsoir , 

la granulométrie est importante. Je commencerais avec 0,7 g de PNF2 ou Suisse n°2 ou pas plus de 0,6 g de Suisse n°1 (plus fine mais plus vive que la n°2) pour préserver cette belle carcasse en laiton.  
Avec Uberti, il faut des balles de .378 pouce ( 1 " = 25,4 mm)  0,375,  c'est le calibre pour les repros Pietta.
Si c'est pas déjà fait , la consultation d'un forum dédié à la PN te renseignera sur son utilisation, son démontage/ remontage après nettoyage et c.. Le Colt 1851 n'est pas une arme facile pour un débutant..

Bon tirs

Belle et fragile !
Il est aussi conseillé de démonter le barillet pour le recharger afin de ne pas faire inutilement souffrir cette carcasse.....
J'en ai un aussi, mais je n'utilise avec que le kit H&C pour ne pas l'abîmer....

CLOSDELIF a écrit:... Belle et fragile ! ...

C'est ce qu'on disait.
Mais le seul que j'aie eu en main, avec l'axe de barillet arraché, avait une carcasse en acier... On n'a d'ailleurs jamais pu le réparer fiablement, car entre la saignée d'abattement du chien et la mortaise du linguet il n'y a presque pas de matière pour visser cet axe et le montage du canon par clavette - sans butée d'enfoncement du canon sur l'axe - sollicite fortement l'ancrage de l'axe (y-a quand même quelques gros défauts de conception).

Pour le diamètre des balles, c'est surtout les entrées de chambre qui comptent. Parce-que si les balles sont trop petites elle ne tiennent pas et avancent avant la fin du barillet. Si elles sont trop grosses il faut forcer comme un bourrin pour les enfoncer, ça fatigue la mécanique et au final elles ont réduit de diamètre, et sont de plus toutes écrabouillées.
Le diamètre réel du canon devient alors tout à fait secondaire, puisque c'est le barillet qui décide du diamètre de projectile : le canon, ben il doit se contenter de ce que le barillet lui envoie !

A l'époque où ces copies se vendaient comme des petits pains dans les supermarchés, on achetait aussi un moule (en laiton, qui faisait souvent des balles décalées par moitié et qui cramait toujours les doigts), on coulait une série de projectiles-échantillon et on comparait avec ceux des copains pour s'échanger les moules ou juste emprunter celui qui par malheur était le seul à convenir à plusieurs revolvers.

A l'époque je n'avais entendu parler de semoule que pour les charges réduites (0.8 g), et pour les pleines charges (1.0 à 1.2 g) on n'en mettait pas, bien que la chambre ne soit pas pleine (en fait la charge, c'est le bec de la poire à poudre qui en décidait).
A noter que pour achever une bête malade, le 36 est déjà un peu juste mais avec 0.8 g il devient carrément insuffisant !
A noter aussi que sur la ciblerie métallique le 36 ricoche incroyablement, surtout à charge réduite, et qu'il est assez désagréable d'entendre passer au dessus de sa tête des balles vrombissantes renvoyées à l'expéditeur... (les premières c'est marrant, mais on se lasse vite).

Les balles mises dans une boîte métallique, remplie de paraffine fondue aussitôt re-versée, ont le gros avantage de se sertir d'une façon étanche sans mettre partout de la graisse.
Car la graisse, sur laquelle se collent les grains de poudre qui tombent à côté de la chambre, est à ce que j'ai pu voir le plus gros facteur de communication du feu entre les chambres.
Le pire étant peut-être les maniaques de la sécurité à courte vue, qui mettent la poudre avant les amorces ! Quelques grains plus petits tamisent toujours par les cheminées et se collent dans le bouclier, surtout si le "prudent imprudent" a généreusement tout graissé croyant éviter les incidents.

Fragile carcasse. Probablement pas tant que ça si cette repro est fabriquée avec du laiton Haute Résistance (alliage au manganèse). En pratiquant l'usinage et je me suis vite rendu compte que certains alliages sont très coriaces.

Bonjour,

L'unique réplique de ma collection est aussi un Uberti, carcasse en laiton, similaire au tiens. Il s'agit de la réplique d'un Schneider & Glassic en 36!
La différence avec l'original, c'est la scène de combat naval (qu'on retrouve sur les Colts) gravée sur le barillet.
Il s'agit d'un revolver Uberti de 1973.
Je l'avais débronzé, à l'époque de son achat, pour qu'il ressemble plus au modèle original!

Je voulais aussi faire un poncé-huilé sur les plaquettes de crosse, mais je n'ai jamais pris le temps de le faire...




Au niveau du tir, j'ai commencé avec celui-là, et je n'ai jamais rencontré aucuns problèmes.

Je recharge avec une poire à poudre, avec l'embout pour cal.36, une douille de semoule, balle ronde en 376, et je ferme avec de la graisse. Amorce pincée, pour qu'elle tienne mieux sur la cheminée, et c'est parti! jamais eu de faux départ, ou départ en chaîne.

Verchère a écrit:....
Car la graisse, sur laquelle se collent les grains de poudre qui tombent à côté de la chambre, est à ce que j'ai pu voir le plus gros facteur de communication du feu entre les chambres.
...

 

Et encore pire après le 1er tir: de la suie grasse partout.
Y compris parfois jusqu'à l'arrière (jusqu'aux cheminées, quoi)

Verchère a écrit:....
Le pire étant peut-être les maniaques de la sécurité à courte vue, qui mettent la poudre avant les amorces ! Quelques grains plus petits tamisent toujours par les cheminées et se collent dans le bouclier, surtout si le "prudent imprudent" a généreusement tout graissé croyant éviter les incidents.

Place t'on les amorces en dernier, lorsque l'on recharge des cartouches à étui métallique    
 

Je n'ai jamais mis de graisse dans les chambres, un bon coup de "souffle" pour enlever les éventuels grains de poudre et c'est tout. Chargement avec une poire à poudre bien étalonnée et sertissage avec son levier!

Manipuler un revolver PN avec les amorces en place : mettre la poudre, la bourre, et surtout sertir les balles, me parait pour le moins rock'n roll.
Perso si mon voisin s'amuse à ça je me barre vite fait !

IL FAUDRAIT inventer des vrais-fausses amorces

WICHITA a écrit:IL FAUDRAIT inventer des vrais-fausses amorces

H&C l'a fait

Les amorces se mettent toujours en dernier.

Vu la (relative) "complexité" de la manoeuvre de chargement d'un "Cap's & Ball" (surtout quand on débute), mettre les capsules en premier est un (très) gros risque !

C'est à faire en dernier, comme le précise bien plusieurs intervenants. 

Pour le reste, les "carcasse laiton" (des répliques, en tous cas) ne sont pas plus "fragiles" que les autres (à moins peut-être de tirer plusieurs milliers de coups ? et encore, à voir).

Je possède un certain nombre de ces répliques "Confédéré" (les originaux sont malheureusement hors de prix...pour ma bourse, en tous cas).





On peut plus facilement leur reprocher quelques "petites" différences par rapport aux modèles originaux (surtout remarqués par les "vrais" connaisseurs), que leur manque de solidité


Même mon Remington "TEXAS" (modèle qui n'a jamais existé, sauf dans l'esprit fertile des responsables de chez PIETTA...un cadeau, qui donc ne se refuse pas) ne m'a jamais lâché  




 

Bons tirs 

Jamais vu un Colt en bon état dont le chien échappe tout seul au cran de demi-armé.
Et jamais vu personne charger un Colt "cap & ball" en gardant le doigt sur la détente...
Donc si d'aventure le coup partait tout seul, ce ne pourrait-être que par auto-inflammation de la poudre, auquel cas les amorces n'y sont pour rien. Mais comme ça ne charge pas en appuyant le talon de crosse sur la table (sous peine d'esquinter le bois et d'ébranler la structure), et qu'il n'y a ergonomiquement pas moyen de refouler les balles en gardant la tête dans l'axe du canon...

Après, si un club de tir impose de porter une chaussure verte à droite et une bleue à gauche les jours pairs, et vice-versa les jours impairs, il est très facile d'y échapper : il suffit de ne mettre ses chaussures que chez soi.

Les amorces pincées entre les doigts, ça marchait avec les coûteuses RWS en métal rouge très mince : non pincées sur les grosses cheminées, très pincées sur les cheminées fines. A part le coût, ces amorces posaient un problème : elles se fendaient souvent au tir, et sur certains revolvers tombaient devant le chien pendant le réarmement, arrivant assez souvent à coincer le mécanisme. Pour l'éviter il fallait donner un léger coup de poignet durant le réarmement, pour que l'amorce saute au lieu de tomber ; ça demandait un petit apprentissage.
A l'opposé il y avait des amorces bien moins chères, en métal jaune épais, de marque Fiocchi peut-être. Celles-là, pour les pincer il fallait une pince ! Et si les cheminées étaient un peu grosses elles ne s'enfonçaient pas entièrement et il fallait souvent faire 2 tours de barillet, parfois 3 pour certaines chambres. Les débris ne tombaient pas dans le mécanisme, parfois même il fallait la pince pour enlever une ou deux amorces percutées ; mais elles étaient moins chères !

Jeppesen a écrit:

 
Un Sidehammer et un LeMat, monsieur a du gout  . Il faut vraiment un jour que je m'offre ces 2 modèles. Je possède un 
Remington 1858 Inox Uberti, un Colt 1860 fluté poli blanc Pietta (ceux des mauvaises années de cette marque  ) et un Walker Uberti bleu mais ces 2 là me font vraiment se l'œil

Merci pour tous vos précieux conseils et pout toutes les photos postées.