Noir de guerre

Apres faut voir ce que tu appelles résultat de daube ...... c'ertzins sont peut-être le top de ce que l'on peut obtenir avec se matériaux,, on aurait aimé voir !

Oui on aurait aimé voir. 

Au lieu de dépenser des fortunes en produits de bronzage miracles, perso j'aurais me semble-t-il tenté sur ce genre de quincaillerie d'arme un bleuissage ou un bronzage "à la chauffe". Four ménager (à gaz de préférence) ou barbecue, terminé par un coup d'huile. Les vis, chien et queue de détente jaune paille, genre 1892, ça aurait de la gueule non ? Et puis même s'il y a des imperfections ? Ce n'est quand même pas une arme signée Boutet... ou même Colt.
Ce genre de bronzage est peu onéreux (le coût du gaz ou du charbon), relativement simple à réaliser, il y a des recettes sur ce forum et peut donner des résultats surprenants. Il y a en sus quelques chances que ce soit sa mise en couleur d'origine...
Mais ce n'est que Ma vision de la chose. 

Effectivement, je n'ai pas photographié, ca partait illico au vinaigre pour ne plus voir ça ! 

Pour le jaune paille : c'est fait, c'est la partie facile !

Canon Noir : ce n'est bon que pour les retouches, j'ai tenté le pistolet entier : pas dingue, c'est plein de traces.
Pour Tifoo : J'ai plutot bien réussi sur un autre révolver à broche. Sur le bulldog, plutôt pas mal mais cela ne tient pas : des taches jaunes se forme à la place du noir, un peu comme une couleur de laiton. 

J'ai pensé à la chauffe, mais jamais au barbecue  je cherchais justement un moyen de chauffer aux alentour des 300 degrés. Je l'ai fait pour une petit pièce au pistolet à chaleur mais pour la carcasse, ce ne serait pas uniforme.
Je vais chercher sur le site.

"Bleuissage revenu jaune paille"... entr'autres  

Le jaune ou bleu par chauffage, c'est assez délicat sur les grosses pièces ; pour avoir un bon résultat il faut un polissage parfait, sur un métal bien homogène.
Le bleu au charbon de bois me paraît plus difficile qu'au four, car il y alors assurément un tour de main pour éviter les traces de cendre. Dans une grande poêle à frire en tôle noire (bien nettoyée) posée sur la cuisinière à gaz, c'est très bien mais seulement pour les petites pièces (le barbecue risque de produire des cendres qui feront des taches).

Ce genre de pétoire belge me semble plus justiciable du noircissement "à l'huile flambée", comme les boucles du fusil Gras ou les chargeurs de Berthier. Selon l'huile (de vidange, neuve, de colza, plus ou moins mélangée d'essence voire de goudron) on obtient en plusieurs séquences chauffe / trempage / flambage un noir mat ou brillant, mi-bleui mi-calamine, qui sied bien à une arme un peu défraîchie.
Je n'ai jamais cherché à affiner la recette car je l'utilise surtout pour des pièces refaites qui ne doivent pas choquer sur une arme qui est loin du neuf, mais on peut visiblement avoir un aspect assez uniforme (cf. clips Berthier) ; sur un acier de décolletage genre S300Pb c'est pas fameux, plutôt grisâtre ; sur un 35MF6Pb c'est mieux, plus noir, mais pas uniforme, ce qui est souvent souhaitable sur une arme fatiguée, car alors ça peut (de loin) passer pour être un vieux bronzage d'origine.

Et tu ne penses pas qu'un passage au four de la cuisinière suivi d'un bain à l'huile de vidange suffirait irait très bien avec cette arme 

Pour le bronzage à l'huile flambée faut chauffer plus fort, entre 400 et 600°, et réellement flamber l'huile.
Monter si haut dans le four de la cuisine c'est pas évident, et ré-enfourner dedans une pièce dégoulinante d'huile enflammée ça pourrait faire rouspéter madame, cette fois avec juste raison.
C'est à faire à l'atelier, et par des gens pas trop sensibles des naseaux...

Bon je tenterai ça lorsque j'aurai un four adéquat qui monte jusque là ! Le jaune paille ca passe, le bleu, va falloir plus puissant :)
Je met en pause ce petit atelier. 

Et je plussoie que Madame commence vraiment à râler sur mes expériences culinaire à l'acier.

Merci pour vos retours,

Je réactiverai le sujet en temps voulu !