derrouiller ,nettoyer et raviver des rayures sur une arme an

hello 
a la demande de certains membres voici un petit exposé de la méthode que j'ai employé pour nettoyer les rayures d'un Chassepot et d'un mousqueton Gras d'artillerie 
_tout d'abord j'ai classiquement trempé dans du pétrole pendant quelques jours pour ramollir la rouille 
_ensuite passage de l'écouvillon brosse acier 
_j'ai modifié et soudé un foret a bois sur une tige filetée pour pouvoir continuer a grater les creux de rayures
_quand les rayures m'ont semblé suffisament propres j'ai poussé une balle pour faire une empreinte et je l'ai expédié a l'usineur  
_ l'outil expérimental que m'a fabriqué un copain de forum a l'air d'etre assez efficace .le porte pastilles se monte sur une tige filetée de diamètre 5mm ,il mesure 45mm de long pour un diamètre de 10,80 mm ,les pastilles ont une longuer de 10,80 pour un diamètre de 6mm et se fixent sur leur méplat  par une vis BTR noyée dans le porte outil ,la largeur de la partie qui gratte est usinée a la demande j'ai 4 pastilles de largeur différentes selon l'épaisseur de rouille a gratter .je peux régler les pastilles a la hauteur dont j'ai besoin 
elles ont été usinées et trempées par la suite .
sur la tige filetée je peux installer des masselottes mais pour le moment je n'en ai pas eu besoin car je préfère ne pas forcer et ça se passe pas trop mal .
pour le nettoyage grossier le foret ne coute pas cher et ça fait déja bien du boulot .
j'ai essayé de lui coller de la toile très fine sur la tranche pour polir un peu les creux de rayures mais il faudrait d'abord que je l'ajuste un peu car c'est un peu trop fort ou alors il faudrait que je fabrique carrément un outil plus pratique pour utiliser la toile emeri 

Ça c'est du boulot, et du bon !
Et tout ça au lieu de monter tirer avec moi

hello JC 
plein de boulot cette semaine ,désolé en plus y' a ce mousqueton Gras qui doit aller chez le graveur pour raviver les marquages et j'ai encore du boulot sur le bois de crosse et puis je suis en train de réparer en urgence un gros Hachoir américain ,le cochon ne peut pas attendre 
je te contacte dès que c'est un peu plus calme ,j'étais plus tranquile quand je travaillais 
amicalement
cro

Pas de souci Cro, on a vraiment des agendas de ministres

L'outil est intéressant mais demande une grande précision dans le réglage, et de la douceur dans la manipulation.

J'éviterais les masselottes d'inertie, ça pourrait faire des crans...
Parce qu'avec un outil analogue j'ai rayé des canons, mais avec une poussée constante et sans chocs (soit manuelle, soit même au vérin hydraulique). Mais quand on raye un tube auparavant lisse, on n'a pas à tenir compte de rayures pré-existantes, qui compliquent singulièrement la tâche (faire des rayures hélicoïdales "à neuf" c'est facile, qu'elles soient régulières ça va encore, mais bien lisses et sans bavures, c'est une autre affaire !)
La réparation des canons de Lebel par re-rayage, était faite sur la même machine qui rayait les canons neufs, ce qui permettait de retomber juste.

hello Verchère 
merci de cet avis ,pour le moment je n'ai effectué qu'une seule séance et sans les masselotes ,la personne qui a conçu cet outil est un usineur de métier mais peut etre pas aussi érudit que certains dans la connaissance des armes ,il m'a proposé spontanément de me fabriquer cet outil après ma description du système avec le foret a bois 
voici ce que j'ai piqué de sa description sur l'autre forum ,si il y' a moyen de faire evoluer le système tout les avis et critiques constructives sont les bienvenues 


Mon système comprend:
Un porte outil d'un diamètre inférieur de 2 dixièmes par rapport au diamètre du canon pris sur le haut des rayures, ici 10,8mm pour un diamètre du canon de 11.
De 2 tiges filetées M5 visées de chaque côté du porte outil et ayant un écrou à chaque extrémité des tiges pour servir de butée de choc au 2 masselotes
De 2 masselotes coulissantes sur le M5 servant au déplacement du porte outil lorsque elles frappent sur les écrous d'extrémités, sens travail et sens dégagement pour extraire les copeaux obtenus, avec une soufflette et ainsi dessuite
1 vis sans tête, "IV", désignation vis "iv," de M5 de bloquage de l'outil gratteur(prises de passes successives en hauteur.
1 outil "grateur" 
Mon principe théorique ?
Le porte outil avec de chaque côté une tige filetée, une masselote et un écrou buté
Le porte outil est taraudé  à 5 sur toute sa longueur. Dans ce taraudage il y aura, la vis sans tête et les 2 tiges filetées. En son centre il y a un trou alésé à 6 MM permettant le logement d'un outil "grateur"
Les tiges filetées sont visées de chaque côté du porte outil, une va s' appuyer sur la vis sans tête qui maintient le grateur, l'autre sur le grateur lui même et dépassent des 2 côtés du canon
Les masselotes de chaque côté en frappant sur les écrous, aux chocs(inertie) vont faire avancer et reculer le porte outil(voir photos jointes 

Il n'y a qu'un outil grateur dans le porte outil, ici on a le choix entre 4 largeurs 3,6.3,8.4.4,2 mm
Il dépasse un peu pour pouvoir grater la saleté. Vous le faites sortir au fur et à mesure pour augmenter la profondeur de passe. Et donc le diamètre. La petite vis sans tête permet de bloquer cette position.
Ils sont effectivement rayonnés à 5,8 pour finir en théorie un diamètre de 11,6mm
J'ai estimé l'angle de 3°,en positionnant(à l'œil) un rapporteur d'angles sur les traces de la balle en plomb fourni par Cromagnon
J'ai essayé d'être clair, je suis meilleur en usinage 
En cas, vous me demandez des explications
Cordialement Robert

C'est exactement le principe des anciens outils de rayage du canon par enlèvement de matière ; le problème est toujours les copeaux qui bourrent devant l'arête de coupe.
L'angle (oblicité) de l'outil est important ; facile à calculer si on connaît le pas des rayures.

Il y a quand même un risque d'érafler le bord des cloisons.
Notre regretté ami "BRX" avait construit un appareil manuel de même usage, pour raviver des rayures de revolver Mle 1873, et un autre plus évolué adapté sur son tour (utilisé là en étau-limeur), avec pilotage hélicoïdal garantissant de ne pas esquinter le bord des cloisons ; ça avait été présenté en détail sur TCAR  (quoiqu'il en ait dit, son montage - et ses capacités personnelles - auraient aisément permis de rayer un canon neuf).

Pour ma part, quand le dérouillage justifie un tel grattage, je préfère m'en remettre à l'électrolyse avec brossage à l'écouvillon laiton ; éventuellement fignolée à l'acide oxalique.

hello 
le problème de l'électrolyse c'est qu'elle accentue aussi les creux donc j'évite cette methode ,pour le grattage avec ces outils il n'y a pas de copeaux parce que je ne force pas ,c'est a la sensibilité de la main ,dès que je sens un point dur je reviens en arrière 
amicalement
cro

cromagnon 07 a écrit:... le problème de l'électrolyse c'est qu'elle accentue aussi les creux ...

Elle ne fait que les révéler, en ôtant la rouille qui les remplissait ; la question est de savoir s'il vaut mieux :
- nettoyer totalement et enlever toute la rouille (pour la conservation en collection ça paraît mieux),
- laisser les cratères remplis de rouille tassée (serait-ce mieux pour le tir ?)

cromagnon 07 a écrit:... pour le grattage avec ces outils il n'y a pas de copeaux parce que je ne force pas ,c'est a la sensibilité de la main ,dès que je sens un point dur je reviens en arrière ...

C'est bien pour ça que je te déconseille l'utilisation de masselottes.

hello 
la masselotte peut s'averer très utile pour décoincer en arrière ,pour le moment je n'ai pas eu a les utiliser et c'est tans mieux 

amicalement
cro