Et si on parlait du plomb et de l'Europe

lionrobe a écrit:Un autre angle de vue.

https://www.armes-ufa.com/spip.php?article3005

Le point de vue économique est intéressant car davantage de monde se sentira concerné et c'est universel. Le point de vue strict des tireurs/chasseurs, beaucoup s'en fouteront.

Le chaton de la Loire a écrit:

lionrobe a écrit:Un autre angle de vue.

https://www.armes-ufa.com/spip.php?article3005

Le point de vue économique est intéressant car davantage de monde se sentira concerné et c'est universel. Le point de vue strict des tireurs/chasseurs, beaucoup s'en fouteront.

Ex les moteurs diesels ??

H&N ne fabrique que des projectiles en plomb.
Que vont-ils devenir?

yaya1er a écrit:H&N ne fabrique que des projectiles en plomb.
Que vont-ils devenir?

je leur avais écrit il y a deux ans, plus précisément à Peter Shmidt. Ils m'avaient dit qu'il n'y avaient pas encore réfléchi, et continuaient...

Si l’on ne parle que des stands de tir, avec pièges à balles permettant de récupérer le plomb, alors finalement le plomb est le plus écologique. 

Contrairement aux balles mono-métalliques, il nécessite moins d’énergie pour pouvoir être fondu à nouveau, et donc être recyclé, dans notre cas en nouveaux projectiles.

En lisant ce post, j’ai aussi vue, l’hypothèse d’utiliser des poudres métalliques agglomérées par de la résine. Or les seuls résines qui pourraient éventuellement être utilisées seraient des thermodurcissables, et sont par conséquent non recyclables (polymérisation irréversible, c’est le cas par exemple des carrosseries des Trabant fabriquées en RDA).

Pour travailler dans l’industrie, le plomb n’est pas le seul produit dans la ligne de mire de REACH. Un autre exemple aberrant et l’interdiction d’utiliser le chromate de sodium qui est un excellent inhibiteur de corrosion et qui est utilisé dans l’aéronautique entre autre. Vaut il mieux utiliser un produit nocif en faible quantité que l’on sait recycler et qui augmente considérablement la durée de vie des avions, ou faut-il bannir ce produit quitte à réduire leur durée de vie, et donc de devoir en construire plus et dépenser plus d’énergie et de matières premières?

Cette réflexion pourrait tout de même être un axe d’argumentation pour défendre l’utilisation du plomb dans nos stands.

 
Pour ne pas embouteiller le présent sujet j'en ai ouvert un autre sur le cas particulier de la 22 LR avec entre autres la perspective des J.O 2024 et de savoir si dans celle ci la FFT ou l'UIT s'étaient exprimées ?
https://www.tircollection.com/t50868-la-22-lr-sans-plomb#684845

et la poussière de plomb autour des pièges à balles ? 
la balle  explose dans le piège à balles !! 

Les pièges à balles semblent en fait très dangereux au point de vue pollution : mieux vaut du sable/terre ou des granulés de caoutchouc qu'on retraite ensuite dans des conditions de sécurité correctes.

bleu669 a écrit:et la poussière de plomb autour des pièges à balles ? 
la balle  explose dans le piège à balles !! 

Tout dépends du type de piège à balle. 

Avec des pièges à balle avec des lames inclinées à 30/40 degrés effectivement le plomb est en partie pulvérisé à l’impact.

Mais il existe aussi des pièges à balle en forme de cône ou d’entonnoir qui débouche sur un tube dans lequel la balle perd son énergie en effectuant des rotations dans le dit tube. Je penses que ce type de piège est moins enclin à produire de la poussière de plomb. On pourrait même imaginer un système d’aspiration dans le tube qui serait chargé de capter les poussières.

On peut également mettre du caoutchouc armé à l’entrée du piège (type bande pour convoyer les roches) ce qui cantonnerai les poussières à l’intérieur du piège.

Nous avions réalisé des prototypes avec un ami pour pouvoir équiper notre stand, et nous avons constaté qu’il y’a plus de pulverisation avec des pièges à lame, que les entonnoirs. La bande de caoutchouc à l’entrée du piège retenait les éclats et poussières dans le piège. Il faut cependant changer la bande régulièrement lors d’un usage intensif.

Tout n’est pas parfait, mais que ce soit à l’aide de pièges (correctement pensés pour limiter les poussières) ou d’une bute, le plomb reste finalement écologique.

La problématique des poussières restera la même avec les balles en poudre de cuivre compactée avec polymère par exemple.

nous , on a celui en entonnoir et les balles explosent , donc poussière , on a l'impression qu'il y a le feu
on a mis aussi du caoutchouc mais ça passe quand même

bleu669 a écrit:nous , on a celui en entonnoir et les balles explosent , donc poussière , on a l'impression qu'il y a le feu
on a mis aussi du caoutchouc mais ça passe quand même

Tout dépends du degré d’ouverture du cône. 

Après il est vrai que les installations de stand « indoor » sont souvent couplés à une aspiration.

Une bute correctement entretenue et dépolluée régulièrement est aussi une bonne solution. Mais à condition qu’elle soit contenue dans un cuvelage étanche, ou à l’abris des eaux de ruissellement.

Une dalle bétonnée genre "aire à fumier", quelques poteaux de bois, une couverture en vieilles tuiles qui par ailleurs signaleront les coups trop haut, ça fait une excellente implantation pour une butte de sable grossier (ou de gravats tamisés) et ça ne revient pas bien cher.
C'est sûrement le principal inconvénient : ça fait pauvre...

Les maîtres vitraillers viennent de réagir au projet d'interdiction en Europe du plomb en expliquant qu'ils n'avaient aucune solution de remplacement, notamment pour la restauration des vitaux anciens.
(Article dans le Figaro aujourd'hui...).

Mais la copine de mon fils m'a expliqué que dans l'atelier, ils portent tous des masques à cartouches, à cause des vapeurs dégagées par certaines soudures, ainsi que des vêtements de protection intégraux, et les gants sont recommandés pour les travaux qui le permettent. Ils doivent se changer en quittant l'atelier et se laver soigneusement les mains, même pour la pause déjeuner, et la douche en fin de journée avant de partir est conseillée.
Bref, ils ne manipulent vraiment pas le plomb à la légère.

Ah....
J'avais visité l'atelier d'une maîtresse verrier à Grenoble. 
C'était lavage soigneux des mains et basta. 
Sa plombémie était normale.

Combien de salariés?   THOMAS Vitraux en a plus d'une vingtaine, j'imagine que ça doit jouer sur les règles en vigueur.

Ce qui prouverait que le poison n'est pas le plomb, mais le salariat...

Les lingots de plomb, c'est bien commode pour maintenir les bâches, pendant les travaux de maçonnerie.

En ce moment on trouve du plomb à gogo aux portes de l'europe, qu'en pense la commission? Il ne faudrait pas que la pluie ou le dégel polluent les nappes phréatiques, car la frontière n'existe qu'en surface, n'est-ce pas?

donki1967 a écrit:En ce moment on trouve du plomb à gogo aux portes de l'europe, qu'en pense la commission? Il ne faudrait pas que la pluie ou le dégel polluent les nappes phréatiques, car la frontière n'existe qu'en surface, n'est-ce pas?

Bonjour et bien sûr pour la dernière question. On l'a bien vu avec le nuage de Tchernobyl.

Si le plomb polluait les nappes phréatiques, capterait-on de l'eau potable au fond d'anciennes mines de plomb ?
A l'analyse le problème c'est l'arsenic, pas le plomb...

Le plomb est un tellement gros problème que l'armée et les fdo seront  exemptés bien entendu
 car tirée dans un fusil de guerre le plomb ne pollue apparemment pas faudrait faire valoir ça pour toutes les armes réglementaires  

Certes, mais les FDO se préoccupent beaucoup du plomb, au moins au niveau de l'entrainement, car il ne semble pas qu'elles prévoient d'être exemptées des mesures de protection sur les stands.
Elles s'en préoccupent aussi du point de vue tactique, car les balles chemisées à noyau de plomb perforent très mal les gilets pare-balles des terroristes ; et les expansives en plomb chemisé produisent des éclats blessant aisément les otages, ce qui fait toujours des histoires...

Quant aux militaires, pour de toutes autres raisons ils demanderaient à ... disons pour simplifier "à revenir à la balle D".

Et les FDO aux balles THV .

deGuers a écrit:Et les FDO aux balles THV .

Pas sur qu'il leur en reste quelques unes depuis les années!

C'est pas l'Allemagne, ce beau pays si vert  à l'origine de cette interdiction ? Il faut reconnaitre que ce pays à eu le savoir faire précoce pour  remplacer le plomb par du fer doux dans leurs balles...
Comme le plomb à cette époque était indispensable pour la fabrication des batteries (sous-marins, etc...)par exemple,  il était donc  logique de ne plus  semer cette matière  dans la nature, on va dire