Gros nettoyage de chambre

Bonjour a tous,

Voilà, j'ai beau chercher partout dans la rubrique je ne trouve rien sur le nettoyage en profondeur des chambres.
Pour ma par je bouche l'extrémité du Cannon je remplis de ed's red et laisse agir 24 h.
Je passe ensuite l'ecouvillon.

Y a-t-il des techniques particulière pour le nettoyage des chambres uniquement ?

Stanis

Bonjour
C'est si sale que ca ??? 

Perso, sur les chambres vraiment sales, j'utilise une baguette maison, en réalité du plat d'aluminium de 2 mm d'épaisseur et de 10 mm de largeur, tordu en équerre, fileté et sur lequel je met des brosses de chasse de 9, 12, 14 mm pour nettoyer certaines chambres d'armes longues, notamment sur les semi auto .  

Il existe des brosses pour nettoyage des chambres, enfin cela dépend bien entendu de l'arme

Pour une chambre genre 308 la brosse de 45 fera l'affaire, si c'est pour la taille du 222 une brosse pour 9 ou 10 mm conviendra.

Je vous remercie pour les reponses.
En faite c'est pour mon Garand qui n'ejecte pas l' étui tiré aucune trace de rayure.
Vue la morphologie de la bête impossible de voir la chambre même avec une photo du tel.

Houla! Ton Garand n'éjecte pas les douilles, et tu en conclus que la chambre est sale?  Peux-tu nous décrire le raisonnement qui t'as amené à ce diagnostique? D'autant que tu précises que les étuis ne porte aucune "rayure", je saisi mal, et je pense que tu as oublié de nous dire un certain nombre de choses.

Souvent dans la crosse du Garand, il y a une brosse de chambre...
Mais une arme militaire, il en faut de la crasse pour que ça n’éjecte pas.
Est-ce que la culasse recule quand même, ou reste-t-elle fermée ?

La culasse recule bien et l'etuis sur 1 cm environ, l'extra teur quand à lui emporte une partie du culot.

stanis a écrit:La culasse recule bien et l'etuis sur 1 cm environ, l'extra teur quand à lui emporte une partie du culot.

Donc il faudrait regarder plus tôt du coté de l'éjecteur et de son ressort!

Bonjour.

L'éjecteur n'a rien à faire dans l'histoire, il éjecte quand l'étui est sorti de la chambre.

Si l'extracteur emporte une partie du culot, c'est qu'il y a assez de gaz pour le recul de la culasse, mais quee l'étui reste collé dans la chambre, donc là il faut beaucoup plus qu'un nettoyage. Ca sent la chambre oxydée... Pour voir l'intérieur de la chambre on peut se débrouiller avec un morceau de miroir.

Il y a une brosse de chambre sur le "combinated tool" du Garand, mais une brosse calibre.45 au bout d'une baguette courte fait l'affaire. Il faut démonter pontet, culasse etc... et passer un sérieux coup de brosse là dedans, par le dessous du boitier où il y a un peu plus de place. Ou alors visser la brosse sur une baguette longue passée par l'avant du canon et brosser. A mon avis ça va sortir tout marron de rouille. Pas bon tout ça.

Ce doit etre sa ( chambre salle) j'ai beau nettoyer l'accès est difficile mes deux doigt passe à peine.

stanis a écrit:Ce doit etre sa ( chambre salle) j'ai beau nettoyer l'accès est difficile mes deux doigt passe à peine.

C'est PLUS que sale, moi je dirais oxydée vu les marques sur l'étui  !

Je répète, il faut démonter le pontet, la culasse etc... et tisonner avec une brosse .45 par le dessous du boitier.

Mon armurier m’avait donné un genre de pâte à rôder très fine (plus fine que celles pour les soupapes) qui était un composant pour peinture (?) pour un problème similaire. J’avais résolu le problème.
Mais d’abord commencer effectivement par un bon nettoyage avec un brosse dure ( les Parker Hale sont bien pour ça).

Tout à fait d'accord, la chambre est plus qu'oxydée, je dirais 'piquée'.  Reste la solution de la pâte à roder
 les soupapes, que l'on met sur une douille fixée au bout d'une tige souple et que l'on fait tourner avec une visseuse.
  Si l'arrière de la chambre avait été accessible de face arrière on se serait contenté de souder ou de visser après taraudage,  une tige de laiton dans le trou d'évent de la cartouche.

A voir la surface de la douille, un simple polissage ne suffira pas.   Cela conviendrait si il s'agissait d'une arme à verrou ou juste d'enlever une corrosion récente et superficielle . Mais dans le cas présent, de profonds cratères se sont formés (certainement à cause des munitions américaines de l'époque qui étaient très corrosives). Et pour les effacer il te faudrait enlever tellement de matière que la sécurité serait inévitablement compromise.
J'ai deux bons copains qui m'ont raconté avoir assistés en direct à l'éclatement d'un Garand dont le propriétaire avait fait un "polissage" de chambre à la toile émeri jusqu'à ce que "ça brille". A la première cartouche, le fusil s'est coupé en deux au niveau du bloc pontet et il y avait des pièces qui volaient dans tous les coins.  Comme il tirait sur appui, le tireur n'a pas été blessé, mais le Garand en est mort. Le pire, c'est qu'il avait déjà acheté un canon neuf et n'avait plus qu'à le faire monter. Au lieu de quoi, il a décidé d'essayer de faire marcher son M1 avec le tube à la chambre toute rouillée, juste pour voir, et ben il a "vu"...
 
Les soupapes peuvent se roder parce qu'elles sont prévues pour l'être, on y enlève de la matière, elles s'enfoncent un peu plus dans leur sièges et c'est marre. La chambre d'un fusil a une cote très précise et ne doit jamais être agrandie, sauf à changer de calibre.

Julian Hatcher donne la feuillure du M1 comme devant être au plus près de le cote GO 1"940 et pas au dessus de 1"946, alors aller retirer de la matière là dedans sans savoir très exactement ce qu'on fait, n'est certainement pas une bonne idée.

Stanis peut quand même tenter le coup avec modération puis de faire un essai avec une cartouche en charge mini, juste nécessaire au fonctionnement.
  Autre solution s'il vient de l'acheter: retour chez le vendeur!

Sauf que le Garand est fait pour fonctionner correctement avec la cartouche .30Ball M2 ou une cartouche aux caractéristiques proches. Raison pour laquelle PPU et d'autres fabricants l'ont dupliqués. Essayer de le faire cycler correctement avec des charges réduites est inutile.  Il n'y a qu'à constater combien l'usure du piston ou un encrassement de l'emprunt des gaz peuvent être préjudiciables à son fonctionnement pour s'en convaincre.
Et s'il s'agit d'un achat récent, pas d'hésitation: Remboursement et retour à l'envoyeur.

Je ne vais pas faire de rodage ni enlever de la matière.

Impossible le faire de photo mais ce que je vois est plus de la salissure que de la rouille.
Je vais plus me centrer sur du trempage bain en série.
Merci pour vos avis

Stanis

Avec un accès en ligne par l'arrière j'utilise un bout de tube de cuivre écroui (tube rectiligne de plomberie) à tranche bien vive, qui gratte la crasse et la rouille sans risques de griffer l'acier ; il faut souvent raviver le tranchant à la lime. Généralement je suis tout de même obligé de recourir à un tube en acier (mou) là où ça résiste trop.

Sans accès en ligne il faut fixer un manche transversal à la curette et essayer de regarder ce qu'on fait avec un tout petit bout de miroir ; pour éclairer, une unique LED au bout d'un fil, entourée d'un manchon anti-éblouissement (certes il faut une alim pour LED, heureusement j'en avais fabriqué un bon nombre pour d'autres usages).

Avec accès en ligne c'est déjà pas facile ; sans accès en ligne ça devient bien difficile !
Pas la peine de faire tremper dans le Ed's Red : des passages réguliers d'une brosse nylon imprégnée de ce solvant font autant de travail, sinon plus.
Brosser répétitivement la chambre avec la baguette (laiton) passée par la bouche, tout le boîtier et le tonnerre étant plongés dans un seau de gazoil, j'ai essayé... Sans résultats bien probants !

Contre les crasses desséchèes, y-a aussi le bain de soude caustique (ça bouffe les doigts mais pas le bronzage). Maintenant je commence généralement par là, ça éclaircit les choses (la rouille dégraissée devient orange vif, et se distingue alors bien des reliquats cireux).

Verchère a écrit:Avec un accès en ligne par l'arrière j'utilise un bout de tube de cuivre écroui (tube rectiligne de plomberie) à tranche bien vive, qui gratte la crasse et la rouille sans risques de griffer l'acier ; il faut souvent raviver le tranchant à la lime. Généralement je suis tout de même obligé de recourir à un tube en acier (mou) là où ça résiste trop.

Sans accès en ligne il faut fixer un manche transversal à la curette et essayer de regarder ce qu'on fait avec un tout petit bout de miroir ; pour éclairer, une unique LED au bout d'un fil, entourée d'un manchon anti-éblouissement (certes il faut une alim pour LED, heureusement j'en avais fabriqué un bon nombre pour d'autres usages).

Avec accès en ligne c'est déjà pas facile ; sans accès en ligne ça devient bien difficile !
Pas la peine de faire tremper dans le Ed's Red : des passages réguliers d'une brosse nylon imprégnée de ce solvant font autant de travail, sinon plus.
Brosser répétitivement la chambre avec la baguette (laiton) passée par la bouche, tout le boîtier et le tonnerre étant plongés dans un seau de gazoil, j'ai essayé... Sans résultats bien probants !

Contre les crasses desséchèes, y-a aussi le bain de soude caustique (ça bouffe les doigts mais pas le bronzage). Maintenant je commence généralement par là, ça éclaircit les choses (la rouille dégraissée devient orange vif, et se distingue alors bien des reliquats cireux).

J'ai découvert qu'un endoscope (le mien est chinois, on en a parlé ailleurs) éclaire très bien une chambre, et on peut le laisser un moment. Il faut juste régler la bécane sur laquelle il est branché pour qu'elle ne passe pas en veille trop vite. Je l'ai fait pour une winchester 73, qui commençait à emplomber un petit peu.