Modification "N"

Bonjour a tous,
je croyais que la modification "N" datait de 1932, or j'ai lu dans le livre sur les Berthier qu'elle a été effective seulement apres 1945 dans la majeur parties des cas...J'ai mal compris?

Information fausse , il suffit d'observer la majorité des fusils de terrain,  pour observer que cette transformation est antérieur a 1939

Je me dis la meme chose, mais d'ou viendrait une erreur pareille dans un bouquin quand meme relativement bien fait ??

Bonsoir,

Il faudrait citer l'ouvrage et son auteur pour que les lecteurs corrigent d'eux-mêmes cette erreur ; si erreur il y a.

Cdlt,
Diabolo

Peut-être simplement une rédaction prêtant à confusion :

La modification N a été effectuée dès avant la guerre (à partir de 1932, 33, ??? Il serait bon de savoir aussi si elle était effectuée par les armuriers régimentaires, ou si les armes étaient renvoyées à l'ERM) ; la majeure partie des armes "perdues" en 1940 sont d'ailleurs modifiées N.
Mais en 1940 il restait tout de même des armes "non_N", pas encore transformées. **

La transformation complète n'est effective qu'après 45 (comprendre : en service, il n'y a alors plus que des armes transformées N).

J'ai pas de sources précises ; seulement diverses lectures et des observations terrain (dans la mesure où l'on peut encore lire le N sur des armes déterrées d'un fossé).


** On peut penser à des armes décoratives (au mur du bureau du colonel, par exemple) ou oubliées au fond d'un dépôt, qui n'auraient donc pas distribuées aux troupes ; ou l'auraient été un jour d'affolement, ou auraient été ramassées par la Résistance, etc. Si des "non_N" ont été distribués à des combattant, faut juste espérer que c'était par unités complètes, pour leur donner les bonnes munitions...
Dans les armes "non_N" disponibles actuellement, il peut aussi se trouver des (j'en ai connu au moins un) fusils ou mousquetons conservés par les poilus à la fin de la 1ère GM.
Quelle que soit la provenance ils peuvent être en états divers, tous ayant pu être enterrés en 40 ou en 45, planqués dans un grenier insalubre, ou au contraire bien entretenus et gardés au sec...