Garand & N° nomenclature

Bonjour , 
Ayant vu un modèle chez particulier en vente , j'ai grossièrement démonté l'arme et relevé qques n°
/
La hausse est du type :

Le n° de l'arme est à six chiffres 

Bonjour lu1900,
je suis content de pouvoir te donner des renseignements sur ton garand. Renseignements que j'ai obtenu par des membres du forum ou moi aussi je cherchais des réponses. En plus la bible du garand de joe poyer et graig Riesch.

L'op rod qui est le levier d'armement est un premier type non modofié. Tout bon

mécanisme bon, car le mien de 1943 a le même mais on devrait avoir dans les règles de l'art  D 28290-5-SA pour ton matricule. Mais on va avoir des nouvelles d'autres amis du forum.

Carcasse n° 49001 à 1500 000 donc correcte

culasse typique des 1 er modèle avec le bon marquage

bouchon de type 1A parfait

sécurité ok pour moi du 1er modèle

carcasse ok avec un matricule de avril mai 1942

canon de 1943 SA normal

hausse lock bar conforme

tu as une belle pièce. a==

Voici des nouvelles des pièces que tu nous montres :

- le n° de série situe l'arme début mai 1942.
- culasse 12 SA dans le bon créneau. Le "heat lot" B3 est mal situé dans l'époque, mais on trouve des B4 A et B en novembre/décembre 42, alors c'est sans doute bon.
- sûreté à vérifier, car on ne voit que le n° de nomenclature. le type devrait être 6-SA, avec trou.
- poussoir du ressort de marteau "à oreilles", comme il se doit.
- boîtier de mécanisme probablement changé, car normalement, comme déjà dit par babe, il devrait être 5-SA et non 12 (nov. 42). Il faudra voir les pièces du mécanisme, pour savoir si elles sont contemporaines de l'arme ou seulement de leur boîtier. Le marteau, par exemple devrait être un 2 ou 3 SA.
- canon sans doute changé, il devrait être daté de 3, 4 ou 5-42, là, juillet 43, c'est un peu tard ... 
- le cylindre à gaz semble être le bon (base du guidon étroite (narrow).
- le levier d'armement est bon (3-SA).
- la "fourchette" de la tige guide est une "long fork", mais ce type est apparu en octobre 42 ...

Pour ce que l'on ne voit pas :
- l'élévateur devrait être marqué d'un "8"
- le guide-balle doit être usiné
- le guidon doit être muni d'une vis cachée par un capot
- le bois doit être un "SA/GHS" avec petit logo de l'Ordnance

Voilà pour le plus gros ... après, il faut voir les autres pièces, car celles du Garand sont décrites méticuleusement dans la doc ! 

A+

bonjour feder, as tu une doc pour les canons. Parce que je ne suis pas choqué du montage d'un canon 43 sur une arme de 42.
J'ai un garand de 1943 avec un canon 1942.
Je pense qu'au montage, les monteurs n'étaient pas à une année prés.
Pour mon 1943 je suis bon pour le boitier mécanisme en 12- SA.

La date d'un canon doit correspondre à celle donnée par le n° de série.
Si différence il y a, elle ne doit pas excéder 2 ou 3 mois. Ici, on a plus d'un an !
De toute façon, il suffit d'ouvrir la culasse et de regarder la tranche arrière du canon : elle n'est pas parkérisée sur les canons montés d'origine et est laissée en blanc !

Il faut être très observateur dans l'épluchage d'un Garand ... 
Il est possible que des pièces secondaires d'armes fabriquées à une époque charnière dans l'introduction d'une amélioration puissent différer du type défini, en raison du "First in, Last out" dont j'ai déjà parlé au sujet de la carabine M1, ou parce que le stock de l'ancien modèle se doit d'être épuisé (sauf en cas de changement impliquant la sécurité), en raison des coûts (une pièce payée doit être utilisée).
En général, l'ancienne et la nouvelle pièce sont montées de concert durant une période plus ou moins longue, puis l'ancienne disparaît, une fois le stock épuisé. 

Les canons, eux, sont montés au fur et à mesure, étant donné que le stock de canons de rechange est constitué dans le même temps.
De plus, cette pièce ne se change pas au 1er échelon, mais au moins dans un atelier de l'arrière.
Cela dit, un canon changé après avoir été endommagé au combat fait partie de la vie de l'arme, et il y en eut plus d'un !

Le Garand est extrêmement populaire aux USA, où il est activement recherché. Il existe donc un important marché du remontage, parfois soigné, et de copies de pièces, dénoncés depuis des décennies par les associations de collectionneurs de Garand !
Nos bons brocs et nos braves marchands s'approvisionnent parfois sur ce marché, certains de trouver en France suffisamment de "sans doc" qui n'y verront que du feu et aligneront les talbins ...!

De nos jours, il faut être très pointilleux, avoir sa loupe sur soi, et ne se fier qu'à la doc américaine (la bonne ...), qu'en plus il faut savoir interpréter ...

A+

Bonjour,
Si il y a eu un changement de canon, à priori en arsenal, il doit y avoir une marque de ce travail : soit tampon sur la crosse, soit poinçon quelque part.

STMIHIEL1918 a écrit:Bonjour,
Si il y a eu un changement de canon, à priori en arsenal, il doit y avoir une marque de ce travail : soit tampon sur la crosse, soit poinçon quelque part.

Et dans un atelier de l'arrière ?

Christophe5656 a écrit:

STMIHIEL1918 a écrit:Bonjour,
Si il y a eu un changement de canon, à priori en arsenal, il doit y avoir une marque de ce travail : soit tampon sur la crosse, soit poinçon quelque part.

Et dans un atelier de l'arrière ?

Un atelier de l'arrière ? De l'arrière cour de ferme ? Non je plaisante. Mais un atelier qui a effectué un recanonnage sur un Garand ce n'est pas par n'importe qui et n'importe où à cette époque, c'est forcément dans le cadre d'un reconditionnement complet de l'arme, c'est à dire dans un arsenal national. Dans ce cas il y aura obligatoirement une marque officielle quelque part.
Par exemple, les Belges ont exploité début 45 (et jusque quand?) un atelier de réparation / reconditionnement en Belgique pour le compte des Alliés, et ont apposé un tampon d'épreuve de Liège sur les canon neufs qu'ils ont posé et éprouvé. Par exemple sur un Garand de début 43 qui a reçu un canon neuf daté de juin 44, on pourra trouver ce signe discret:


ça n'enlève rien du tout à l'originalité incontestable de l'arme, à condition que toutes les pièces soient de la même époque, c'est à dire sans mélange avec du Harvester, ou du Danois ou de l'Italien.

feder504 a écrit:La date d'un canon doit correspondre à celle donnée par le n° de série.
Si différence il y a, elle ne doit pas excéder 2 ou 3 mois. Ici, on a plus d'un an !
De toute façon, il suffit d'ouvrir la culasse et de regarder la tranche arrière du canon : elle n'est pas parkérisée sur les canons montés d'origine et est laissée en blanc !

Il faut être très observateur dans l'épluchage d'un Garand ... 
Il est possible que des pièces secondaires d'armes fabriquées à une époque charnière dans l'introduction d'une amélioration puissent différer du type défini, en raison du "First in, Last out" dont j'ai déjà parlé au sujet de la carabine M1, ou parce que le stock de l'ancien modèle se doit d'être épuisé (sauf en cas de changement impliquant la sécurité), en raison des coûts (une pièce payée doit être utilisée).
En général, l'ancienne et la nouvelle pièce sont montées de concert durant une période plus ou moins longue, puis l'ancienne disparaît, une fois le stock épuisé. 

Les canons, eux, sont montés au fur et à mesure, étant donné que le stock de canons de rechange est constitué dans le même temps.
De plus, cette pièce ne se change pas au 1er échelon, mais au moins dans un atelier de l'arrière.
Cela dit, un canon changé après avoir été endommagé au combat fait partie de la vie de l'arme, et il y en eut plus d'un !

Le Garand est extrêmement populaire aux USA, où il est activement recherché. Il existe donc un important marché du remontage, parfois soigné, et de copies de pièces, dénoncés depuis des décennies par les associations de collectionneurs de Garand !
Nos bons brocs et nos braves marchands s'approvisionnent parfois sur ce marché, certains de trouver en France suffisamment de "sans doc" qui n'y verront que du feu et aligneront les talbins ...!

De nos jours, il faut être très pointilleux, avoir sa loupe sur soi, et ne se fier qu'à la doc américaine (la bonne ...), qu'en plus il faut savoir interpréter ...

A+

 il me semblait qu'il y avait des équipes d'armuriers qui pouvaient réparer les armes endommagées, sans que cela nécessite un renvoi en arsenal ?

Pour faire court sur les numéros de plans, ne pas hésiter à chercher soi-même dans la liste de cet excellent site:
http://myplace.frontier.com/~aleccorapinski/id14.html

STMIHIEL1918 a écrit:Pour faire court sur les numéros de plans, ne pas hésiter à chercher soi-même dans la liste de cet excellent site:
http://myplace.frontier.com/~aleccorapinski/id14.html

Merci du partage , je ne connaissais pas celui-là............