Fusils Mannlicher néerlandais 1895

Comme promis je présente deux  1895 néerlandais tous les deux d'Hembrug n'ayant malheureusment pas de modèle fabriqué à Steyr comme celui présenté par Hélix dans un assez vieux post.
L'un est de 1906 et l'autre de 1917.
Pas grand chose à dire de plus que ce qui a été déja dit sur ce forum.
Juste une interrogation de ma part ,j'ai vu il y a longtemps des boitiers avec leurs canons démontés et en assez mauvais état mais certains avaient la boite de culasse bronzée et d'autre blanc mat style gewher 98 comme une passivation après traitement thermique ,ils n'étaient pas débronzés mais bien comme ça d'origine ; le boitier ayant une couleur uniforme sur toute sa surface.

Quelques photos:

l'un des deux fusil ne possèdait pas de baguette ,j'en avait donc usiné une en attendant d'en trouvé une originale que je n'ai jamais trouvé.
Je suis comme Verchère je garde toute sortes de chute d'usinage de tout les diamètres possible en sachant qu'il en faut 10 pour un que l'on se servira effectivement.

J'avais oublié les macarons de crosse

Kerax a écrit:... Je suis comme Verchère je garde toute sortes de chute d'usinage de tout les diamètres possible en sachant qu'il en faut 10 pour un que l'on se servira effectivement. ...

Mais ces 10 ne coûtent pas grand chose, par rapport à ce qu'il faudrait débourser pour commander spécialement une barre du bon diamètre, le jour où on en a besoin. Et le jour où on l'utilise, y-a pas de délais de livraison.

Enfin, pas grand chose ... sauf du temps pour trier, ranger et re-huiler périodiquement si on est dans le nord-est...

Exact,c'est dispo tout de suite et oui je huile régulièrement car habitant aussi dans le nord est

T'es pas un peu fan de Mannlicher Gouda, toi?  

Tu veux parler un peu rechargement?
On est pas beaucoup, sur ces armes/cette munition.

Je suis fan de ces armes aussi (pour des raisons particulières)
Voici ma karabijn....et le lien pour un article sur un autre forum: https://prehistoire-xixeme.forumactif.org/t1519-les-mannlicher-1895-neerlandais?highlight=mannlicher+1895

Mon exemplaire vient de Steyr, malheureusement le boîtier est un peu piqué juste à l'endroit du marquage:

Oui Pâtre on peut parler rechargement,
j'ai lu votre conversation entre toi et Closdelif sur le forum prehistoire très interressant au demeurant et je vois que je n'ai pas grand chose à vous apprendre.
Moi aussi j'utilise des 303 british ,que je reforme avec le jo carcano après avoir comme toi repris la base de l'étui au tour entre pointe ou en pince.
Après avoir essayé avec un outil j'ai finalement opté pour la lime douce.
Le problème avec l'outil c'est que l'on est jamais bien concentrique même en pince car l'étui est conique et que ce n'est q'un étui embouti donc avec des défauts de concentricité si minimes soient ils.
j'avais mesuré des cartouches d'origine et l'interieur de la chambre au micromètre et usiné la base de mes 303 entre les deux,ce qui ne m'a jamais posé de problème et fatigue moins les douilles.
je reforme le collet et lorsque ça force un peu je redescend l'épaulement avec le jo carcano .
en le réglant plus haut evidement.
pour les ogives des PPU 139 grs et de la 2.00 grammes de TU5000 que l'on ne trouve plus d'ailleurs et des larges rifles toutes aussi imposible à trouvées à moins de payer l'impôt sur la fortune!!.
Je n'ai pas eu besoin de toucher au bourrelet bien qu'il soit lègerement plus fort que sur les mun d'origine.
Bien évidement cela ne s'est pas fait tout seul du premier coup ,il y a eu des étui loupés et d'autres galère d'autant qu'à l'époque ou j'ai fait ça il n'y avait pas grand monde qui rechargeait ce calibre.
J'utilise des douilles FN de 1979 très solide d'ailleurs à amorçage berdan mais facile à extraire et facile à reformer et maintenant aussi des PPU.

Pour répondre aussi à Closdelif  sur ces armes ,j'aime bien toutes les armes de la fin du 19 eme surtout celle en D comme toi,mais je collectionne d'autre période silex et percussion et cartouches métalliques poudre noire.
Merci à vous.

Kerax a écrit:Pour répondre aussi à Closdelif  sur ces armes ,j'aime bien toutes les armes de la fin du 19 eme surtout celle en D comme toi,mais je collectionne d'autre période silex et percussion et cartouches métalliques poudre noire.
Merci à vous.

(Ma période de prédilection c'est 1855-1926)

en gros de la Crimée à la guerre du Rif

Les cartouches dont je parlais plus haut.

Kerax a écrit:en gros de la Crimée à la guerre du Rif

Et, en détail: De la naissance de John Moses Browning à son décès dans les escaliers de la FN à Liège lors de la mise au point du B25.....

  de ton retour, au sujet du rechargement.

Kerax a écrit:....
Je n'ai pas eu besoin de toucher au bourrelet bien qu'il soit lègerement plus fort que sur les mun d'origine.
....

Et ça passe dans les clips?

Remarque, sans retouche du bourrelet, mes étuis passent dans les clips! Y'a juste que je peux en mettre moins!

Oui Pâtre ça marche avec les clips du moins les deux seuls que j'ai ,d'ailleurs sur la photo plus haut on voit le clip avec les cinq cartouches.
a plus

Kerax a écrit:... Le problème avec l'outil c'est que l'on est jamais bien concentrique même en pince car l'étui est conique et que ce n'est q'un étui embouti donc avec des défauts de concentricité si minimes soient ils. ...

- Un petit bout de rond dans le collet pour empêcher son écrasement, l'étui étant pris en pince ou en mors par le collet,
- Et la pointe tournante enfilée dans le logement d'amorce, pour soutenir la base ainsi bien centrée (enfin, centrée sur le logement d'amorce, qui n'est pas toujours parfait).
Pour éviter d'esquinter le logement d'amorce, un petit pion en acier, portant d'un côté un téton aux cotes d'amorce et de l'autre un trou de centre à 60° ; ce "pion d'amorce" n'est pas facile à faire, on le paume aisément dans les copeaux, mais ça fonctionne super-bien.
Le problème c'est que le positionnement en longueur peut varier, ce qui interdirait d'usiner en série sans prendre de mesures intermédiaires. Mais si la prise au niveau du collet s'ouvre assez pour faire avancer la douille pour dégager la pointe tournante du "pion d'amorce", on peut bloquer le fourreau de la contrepointe et ainsi conserver une position assez fixe d'un étui à l'autre.
Un autre avantage du pion d'amorce, c'est qu'il éloigne la pointe tournante du bourrelet et donne plus de place pour passer l'outil, par exemple si on veut faire un chanfrein à l'arrière.

Ces pions d'amorce, ça serait bien de pouvoir les acheter en sachets de quelques dizaines, afin d'en garnir les douilles à l'avance (au besoin, collés en place avec un peu de graisse) ; faudrait qu'un décolleteur ait l'idée de produire ça...

j'ai trouvé ton idée interressante au point de fabriqué ce pion dont tu parle bien que n'ayant pas de douilles à diminué le diamètre pour l'instant ,mais il servira pour une prochaine fois.
j'ai fait le centreur un très lègerement conique ,de ce fait il accepte les boxer et les berdan puisque que j'utilise les deux dans le 6,5 néerlandais et evite tout jeu dans le logement.

j'ai pris une ogive pour serrer le collet puisque ce n'était que pour contrôler la concentricitée au comparateur.

 voici le pion côté centreur:

le même pion côté contre pointe et vu de côté
Au milieu du centreur j'ai fait un trou pour ne pas toucher les enclumes berdan.

En résumé ton astuce fonctionne bien ,la concentricité est bonne et cela évite d'avoir à tronquée le bout d'une pointe tournante dont la pointe toucherait le fond du puit d'amorce ou se centrerait dans l'event pour les boxer.
En utilisant un outil à gauche la retouche est facile.
Bref merci ,il est toujours gratifiant de pouvoir faire tirer certaine armes ne serait ce qu'une fois ou rien n'est fait pour facilité le rechargement.

Je prends note des différences avec le mien, que j'avais fait beaucoup plus court côté contre-pointe pour diminuer le porte à faux ; plus court aussi côté amorce pour éviter de m'appuyer au fond du logement (qui n'est jamais garanti).
Mon appui se fait contre la base de l'étui, autour du logement d'amorce, considérant que je dois pouvoir faire un chanfrein de bourrelet mais que je n'aurai pas à retoucher toute la face arrière de l'étui.

La cote entre cet appui et le cône doit être très uniforme si on fait plusieurs pions, afin de pouvoir enchaîner les étuis sans changement notable de la cote.
Car en cas de sertissage de bourrelet rapporté, il serait utile d'avoir un lot de pions identiques pour les placer avant ce sertissage (sinon la très importante compression de sertissage tend à réduire le Ø du logement d'amorce). Le pion empêche cette déformation, mais il se trouve ensuite coincé en place ; alors autant l'y laisser jusqu'à la retouche du bourrelet rapporté. Avec un seul pion il faut faire les étuis un par un, et passer sans cesse de la presse de sertissage au tour de retouche de bourrelet.




Application sur une 338 LM transformée en 11 mm Gras (ou 43 Egyptien) : recalibrage ébauché par bagues étagées plus ou moins enfoncées, sertissage d'un bourrelet en cuivre et ici retouche du bourrelet. L'arête de coupe à droite fait l'avant et le pourtour du bourrelet, l'arête du bout (~ 40°) ou celle de gauche font le chanfrein arrière (angle au choix selon le calibre).
Côté mandrin c'est une pince "maison" : les mors du mandrin mâchouillent trop le collet, et en plus ils ne tournent pas parfaitement rond. Alors que sous la pince, l'axe est mis au rond après serrage dans le mandrin, auquel je ne touche ensuite plus.

Ok,merci pour l'explication et la photo du montage

Kerax a écrit:Comme promis je présente deux  1895 néerlandais tous les deux d'Hembrug n'ayant malheureusment pas de modèle fabriqué à Steyr comme celui présenté par Hélix dans un assez vieux post.
L'un est de 1906 et l'autre de 1917.
Pas grand chose à dire de plus que ce qui a été déja dit sur ce forum.
Juste une interrogation de ma part ,j'ai vu il y a longtemps des boitiers avec leurs canons démontés et en assez mauvais état mais certains avaient la boite de culasse bronzée et d'autre blanc mat style gewher 98 comme une passivation après traitement thermique ,ils n'étaient pas débronzés mais bien comme ça d'origine ; le boitier ayant une couleur uniforme sur toute sa surface.

Quelques photos:

Hello !
Je viens de relire le début de ce sujet !
As tu trouvé une explication à cette particularité ?
Récemment j'ai acquis un fusil 1895 Hembrug présentant cette caractéristique! Il est en TBE et le canon est parfaitement bronzé...Mais aucune trace même dans les recoins à l'intérieur du boîtier !!!!
NB: Je n'ai rien trouvé de semblable dans les collections du musée national Néerlandais.

Hello,
Non je n'ai pas d'explication ,tu tapes Hembrug 1917 sur google image et tu en vois plusieurs qui possèdent  un boitier blanc,d'autre noirs mais peut être rebronzés pour certains dans leurs longues carrière.
peut être un essai à l'époque sur une série pour economiser du temps ou des produits sur la production.Les mauser 98 jusqu'a une certaine date possedaient le même genre de traitement sur leurs boitier de culasse.
j'ai déja vu des pieces qui avaient subis un traitement thermique qui était decapées à l'acide pour enlever le leger dépot de calamine subsistant et uniformiser la couleur.
Helix en avait presenté un 1917 au boitier blanc aussi mais il l'avait rebronzé.
J'espère que tu nous  presentera ta nouvelle acquisition.
J'ai pour ma part acquis une carabine semblable à celle qui est presentée dans ton article sur Cible ,celle qui est présentée plus haut dans le sujet.
Je la presenterai ici aussi à l'occasion.