Revolver 1874

capitaine conan a écrit:Ce dont je suis certain, c'est que pour les MAS1892, les officiers sortant de Saint Cyr devaient acheter leur arme d'ordonnance (source: témoignages familiaux).
En fut t'il de même pour le 1874 ? Car si oui, c'est une arme personnelle et il ne doit pas, en toute logique, y en avoir trace dans un quelconque registre.

En fait "l'achat" se faisait sous forme de prélèvement sur leur solde

EKAERGOS a écrit:

capitaine conan a écrit:Ce dont je suis certain, c'est que pour les MAS1892, les officiers sortant de Saint Cyr devaient acheter leur arme d'ordonnance (source: témoignages familiaux).
En fut t'il de même pour le 1874 ? Car si oui, c'est une arme personnelle et il ne doit pas, en toute logique, y en avoir trace dans un quelconque registre.

En fait "l'achat" se faisait sous forme de prélèvement sur leur solde

Cela n'en était pas moins douloureux

Bonjour, effectivement le démontage et remontage est très bien expliqué sur le site de Quentin.
Je vais essayer au calme de m'y lancer un de ces jours.

Effectivement, les officiers achetaient leur arme de service, que ce soit le 1874 ou le 1892.
Donc il y a encore moins de chance qu'ils apparaissent sur des documents de régiment, mais plus probablement sur des manuels d'officier.

Ce revolver utilise des cartouches 11mm, est-ce que l'on en trouve facilement ?

jojo12 a écrit:Ce revolver utilise des cartouches 11mm, est-ce que l'on en trouve facilement ?

Tu peux te les faire, les éléments se trouvent facilement.

étuis 44 40 recoupés à 18mm + collet repris à l'avant au tour pour le réduire de quelques dixièmes afin de permettre la bonne rotation du barillet
0.70 gramme PNF2
complément semoule
1 bille plomb 451 sertie au maillet
et cela marche très bien

Ou des douilles déjà prévues pour. Plus simple, car tout le monde n'a pas un tour à dispo, et bricoler avec un "tour pakistanais" c'est un peu délicat car les douilles de 44-40 sont quand même un peu fragiles.

sauf si on a un ami pro du tour 

capitaine conan a écrit:sauf si on a un ami pro du tour 

Moi plus depuis longtemps! Et en plus il avait une fraiseuse!

Quentin1873 a écrit:Effectivement, les officiers achetaient leur arme de service, que ce soit le 1874 ou le 1892.
Donc il y a encore moins de chance qu'ils apparaissent sur des documents de régiment, mais plus probablement sur des manuels d'officier.

Et ce depuis les origines, 1767, 1777, 1816/22, 1833, 1855 pour les principaux sans inclure la gendarmerie

capitaine conan a écrit:Ce dont je suis certain, c'est que pour les MAS1892, les officiers sortant de Saint Cyr devaient acheter leur arme d'ordonnance (source: témoignages familiaux).
En fut t'il de même pour le 1874 ? Car si oui, c'est une arme personnelle et il ne doit pas, en toute logique, y en avoir trace dans un quelconque registre.

En accord ...

El Pasota a écrit:Ou des douilles déjà prévues pour. Plus simple, car tout le monde n'a pas un tour à dispo, et bricoler avec un "tour pakistanais" c'est un peu délicat car les douilles de 44-40 sont quand même un peu fragiles.

Effectivement étant néophyte, je souhaiterai pouvoir acheter des cartouches prêtes à l'emploi ou très simple à réaliser.

IL y en a ici: https://www.naturabuy.fr/Munition-poudre-noire-11mm-73-sachet-25-item-7863155.html

Le vendeur étant armurier, on peut considérer que ces munitions sont "en règle" (sinon, il sait à quoi il s'expose).

Mais 60 € les 25 c'est quand même cher...

Très simple à réaliser, il y avait autrefois les douilles rechargeables Paris-Sport, souvent décevantes en rechargement bâclé mais en travaillant soigneusement (siègeage avec un outil 45 ACP) j'avais été très heureusement surpris. **
Elles se rechargeaient à priori sans outil, au maillet.
On trouve encore ces douilles en occase et il serait même facile d'en re-fabriquer une bonne série (ce fut un temps un sujet d'exercice en école d'usinage). Le problème est le moule, qui est "sur mesures" et qui serait beaucoup plus coûteux à re-fabriquer (à l'époque on pouvait acheter le moule, mais aussi les balles coulées en plomb pur).

** Mes essais ont été stoppés par la pénurie de balles, car à l'époque je n'avais pas acheté le moule. Je pourrais bien sûr fabriquer un moule compatible mais il ne pourrait pas être exactement identique, et l'intérêt de cet essai était de tester les composants Paris-Sport d'origine.

Verchère a écrit:Le vendeur étant armurier, on peut considérer que ces munitions sont "en règle" (sinon, il sait à quoi il s'expose).

Mais 60 € les 25 c'est quand même cher...

Très simple à réaliser, il y avait autrefois les douilles rechargeables Paris-Sport, souvent décevantes en rechargement bâclé mais en travaillant soigneusement (siègeage avec un outil 45 ACP) j'avais été très heureusement surpris. **
Elles se rechargeaient à priori sans outil, au maillet.
On trouve encore ces douilles en occase et il serait même facile d'en re-fabriquer une bonne série (ce fut un temps un sujet d'exercice en école d'usinage). Le problème est le moule, qui est "sur mesures" et qui serait beaucoup plus coûteux à re-fabriquer (à l'époque on pouvait acheter le moule, mais aussi les balles coulées en plomb pur).

** Mes essais ont été stoppés par la pénurie de balles, car à l'époque je n'avais pas acheté le moule. Je pourrais bien sûr fabriquer un moule compatible mais il ne pourrait pas être exactement identique, et l'intérêt de cet essai était de tester les composants Paris-Sport d'origine.

Ok ça serait juste pour essayer, par curiosité, après le tir dans quel état se trouve l'arme (du fait de la poudre noire) , il doit falloir la démonter et nettoyer à chaque fois ?

J'ai récupéré des douilles de différentes provenances (que je ne connais pas obligatoirement), il y a des anciennes P. S. c'est certain ainsi que vraisemblablement des H&S , ce avec des balles. 
J'ai rechargé :
- avec des balles certainement issues d'un ancien moule P. S. Elles se montent bien sur les 2 types de douilles.
- avec des billes coulées pour mon .44, en .451. Placées avec l'outil LEE à la presse, graissées par trempage ensuite. Ça marche très bien avec une bonne précision.
J'ai commandé des balles sur Naturabuy, elles sont très bien coulées... Mais prévues pour des douilles issues de 44.40 elles ne rentrent pas..
Conclusion toute personnelle. Si on ne recherche pas l'aspect esthétique de la balle, une cartouche rechargée avec une balle ronde est beaucoup plus économique et tout aussi précise. Je précise toutefois que je tire pour mon plaisir et ne me mesure qu'avec moi-même.

jojo12 a écrit:Ok ça serait juste pour essayer, par curiosité, après le tir dans quel état se trouve l'arme (du fait de la poudre noire) , il doit falloir la démonter et nettoyer à chaque fois ?

 Après un tir PN c'est effectivement nettoyage soigné, aucune difficulté mais il faut démonter l'arme, car la PN a tendance à se mettre partout.

Oui, j'ai oublié de répondre à cette question . J'approuve  celle de LP à 200%

Même dans le mécanisme ?  ou juste nettoyage du barillet et canon comme tu fais Max ?

Perso je ne démonte pas le mécanisme à chaque fois. Je démonte évidement le barillet et nettoie le tout puis (parfois) une plaquette ce qui me permet de voir si c'est sale à l'intérieur. La crasse ne passe quand même pas partout comme dans un cap and ball.

lou gascoun a écrit:Perso je ne démonte pas le mécanisme à chaque fois. Je démonte évidement le barillet et nettoie le tout puis (parfois) une plaquette ce qui me permet de voir si c'est sale à l'intérieur. La crasse ne passe quand même pas partout comme dans un cap and ball.

Généralement, il y  a des suies qui pénètrent dans le canal du linguet,  difficile de le nettoyer sans démonter le mécanisme. On peut toutefois noyer le linguet dans de la graisse blanche pour éviter cette pénétration (la graisse devient grise...). En outre, la suie se dépose aussi dans le canal de la baguette d'éjection.

Si on tire régulièrement avec l'arme on peut se contenter d'un nettoyage allégé entre deux séances, mais si elle doit ensuite être entreposée longtemps, c'est très imprudent de ne pas lui faire une toilette/graissage complète.

Avec un nettoyeur vapeur tel que je l'utilise, le nettoyage des endroits que tu mentionnes se nettoient sans faire un demontage complet, mais chacun sa methode.
Et puis, comme mon 1873 a été jugé "brillant comme un miroir de bordel" (sic),  il faut bien que je lui fasse prendre quelques rides 

Si on trempe les balles jusqu'au début du collet dans la graisse fondue, la crasse ne remonte pas dans les chambres, et s'il n'y a pas trop d'entrefer ça ne gicle guère dans la carcasse, mais il faut mettre de la graisse sur l'axe de barillet pour éviter que la crasse n'y remonte.

Ensuite, pour des tirs d'essai le nettoyage est bien plus facile si on enlève préalablement la baguette et son ressort, comme ça pas besoin de les nettoyer.
Mais en lavant le canon à l'eau savonneuse ça peut dégouliner dans le mécanisme, ce qui oblige alors à le démonter....

Si on prévoit de nombreux nettoyages on peut confectionner un cache en plastique évitant les dégoulinures dans le mécanisme et un écouvillon nylon (ou crin) à tige souple qu'on peut savonner et passer par l'arrière dans le canon, la bouche étant plongée dans un bol d'eau chaude. Et un autre écouvillon nylon plus petit (mais qui peut être rigide) pour le canal de baguette (un écouvillon pour pipes ?)
Reste à nettoyer le barillet (plouf dans le bol + écouvillon nylon) et son axe (idem).
On change l'eau et on recommence, puis on sèche tout à l'eau bouillante et 5 minutes après on huile.

Mais si on voit que la crasse a refoulé jusqu'aux points où elle peut entrer dans le mécanisme, c'est plus la même...

LP a écrit:

jojo12 a écrit:Ok ça serait juste pour essayer, par curiosité, après le tir dans quel état se trouve l'arme (du fait de la poudre noire) , il doit falloir la démonter et nettoyer à chaque fois ?

 Après un tir PN c'est effectivement nettoyage soigné, aucune difficulté mais il faut démonter l'arme, car la PN a tendance à se mettre partout.

Désolé , mais que veut dire PN ? Merci.