batterie anti aérienne lebel !

étonnante photo trouvée sur un site très sympa      http://www.chtimiste.com/batailles1418/photos/photos%20regiments.htm

   

   

Position du guetteur anti-aérien : il y est presque !

bbl56 a écrit:Position du guetteur anti-aérien : il y est presque !

Ah la fameuse PGA..................

en tout cas merci pour le partage des photos et l'adresse du site, c'est très sympa !

petit rectificatif concernant la rubrique aviation , album Brugere.

l'avion avec un moteur en étoile dans le fuselage qui entraine deux hélices n'est pas comme indiqué sur la photo un Breguet 14 mais un Salmson Moineau.

il a été traité dans le fana il y a peu.

super photo ...incroyable  !!

Quand on songe que c'était il y a 100 ans seulement... 

L'engin aurait mérité de figurer sur le petit bouquin de Clergeau où il présentait divers trucs bizarres ; en conclusion du ribaudequin !
La question qu'on doit se poser, c'est s'il y avait une tringlerie pour recharger simultanément tous les fusils ; ce qui doit représenter un effort notable.

N'oubliez pas qu'en 1914 la défense contre aéronefs visait surtout les dirigeables, les aéroplanes n'ayant alors aucune capacité d'emport, un armement tout à fait symbolique, et une doctrine d'emploi strictement contemplative.
Et les dirigeables sont gros, lents et peu maniables ; ils ne font pas de zig-zag...

On avait tout de même des auto-canons sur châssis De Dion-Bouton (même moteur que celui qui ramenait les saucisses, il me semble) équipés d'un 75 sur pivot "tous azimuth", doublé d'un auto-caisson sur même châssis.
Et ces auto-canons Mle 1913, on en avait plusieurs ! (je sais plus combien ; mais le plan était prêt).

Tout ceci de mémoire. J'avais rédigé une fiche plus précise à la suite de la découverte des débris d'un auto-caisson dans un ravin sous le fort de Giromagny (ravin dit "le trou du camion"). Matériel identifié et commenté suite à l'envoi de photos au colonel qui alors râtissait pour le compte du Musée de Draguignan, mais c'était trop pourri et incomplet pour qu'ils viennent le chercher. Alors je suis descendu dans le ravin, à travers bois, avec mon petit Ford 3000, pour tout ramener dans la salle d'expo du fort, où ça doit encore être. Il n'y a en fait que les caissons, le châssis ayant été récupéré pendant ou après la guerre. et on ne sait pas si l'auto-canon y était aussi.
Car ça datait de la guerre de 40 ! Après enquête il s'est avéré que les deux voitures étaient en batterie devant le fort le 16 ou 17 juin ; et que le lendemain elles avaient disparu ; le caisson, n'a pas été loin !
Pour la petite histoire, mes "petits jeunes" ont plus tard retrouvé un écrou de roue (caisson ou canon ? c'était les mêmes) dans le vide sanitaire sous le magasin à poudre du fort. Des pièces s'étaient donc promenées... Mais je n'ai pas entendu parler de la présence du canon dans une grange du coin...).

dans les bizarreries anti-aériennes j'avais récupéré ces photos ...


 

avec pour résultat ...

et pour illustrer une saucisse

voxan a écrit:

Ce montage acrobatique on l'a eu aussi à Giromagny, en mai ou juin 40 ; près du cimetière paraît-il.

Au cinquantenaire de la Libération la mairie avait organisé une exposition de photos prises localement en 40, durant l'occupation et à la Libération. Et sur les panneaux j'ai vu une ou deux photos de ce montage anti-aérien, avec autour quelques papys qui se remémorraient l'anecdote (ils étaient alors tous curieux de savoir si ça pouvait tirer sans culbuter, mais comme la pièce n'a jamais tiré ils n'ont jamais sû).
A l'expo il y avait foule, donc j'ai simplement demandé aux organisateurs (le conseil municipal) s'ils prévoyaient d'archiver des copies des photos et les témoignages. << Bien sûr >> me fut-il répondu...
Deux ou trois ans plus tard j'en cause à un correspondant de Draguignan, qui se montre très intéressé car à sa connaissance cette acrobatie était plus théorique que pratique, et n'est guère sortie des polygones d'expérimentation ; en tous cas ils n'avaient aucune photo d'usage opérationnel. Donc j'ai demandé à la mairie s'ils pouvaient me faire une copie des photos et témoignages ...
Tu parles, rien n'avait été archivé, les photos avaient été rendues sans en prendre copie ! Et j'ai pas réussi à retouver les papys...

PS : je suis pas spécialiste du canon de 75, mais peut-être qu'en 14-18 ça posait un petit problème, car je crois que le récupérateur du 75 était un peu faible pour bien ramener le canon en batterie sous un tel angle. Et qu'il a été modifié après la guerre, justement en prévision de l'usage anti-aérien. Mais peut-être qu'en gonflant un peu plus...
Et comme dit, je connais mieux le canon de 24 rayé de place ou le 138 De Reffye...