transformation et recuit
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Re: transformation et recuit
T'inquiètes pas,quand le chalumeau est allumé,on trouve tout de suite la bonne position. :koenfeu: Avant que ça ne sente le cochon grillé.Pâtre a écrit:
& :chinese: :chinese: :chinese:
J’adore ce genre de "bricolo", fait avec ce qu'il y a sous la main. Sans avoir besoin de beaucoup de compétence technique, c'est encore mieux!
(juste le gaz, que j'aurais mis dans un autre sens! Pas dans ma direction, en tout cas...)
du partage!
moblot70- Membre confirmé
- Nombre de messages : 472
Age : 74
Localisation : Pays de Retz en Bretagne
Date d'inscription : 02/01/2018
Re: transformation et recuit
Ça m'arrive souvent de passer la main dans l'axe de la flamme de la lampe à souder ; c'est pas efficace bien loin ; et puis on s'habitue...
Dans ce que j'avais mis plus haut," les douilles posées sur un genre de planche de plongeoir"...
Autant que possible c'est une forte réglette en aluminium, cuivre ou laiton, prise d'assez près dans les mors de l'étau. Celui-ci évacue les calories, la réglette reste assez fraîche, et dans ces conditions le culot a bien du mal à chauffer.
J'ai depuis longtemps abandonné la gamelle plate avec un peu d'eau, dans laquelle on range les douilles qu'on chauffe l'une après l'autre avant de les faire tomber dans l'eau.
Car au moindre faux mouvement tout bascule comme des dominos, les recuites et les autres...
Et quand on chauffe une douille, les voisines ramassent plus ou moins de chaleur, de façon non quantifiable.
Dans ce que j'avais mis plus haut," les douilles posées sur un genre de planche de plongeoir"...
Autant que possible c'est une forte réglette en aluminium, cuivre ou laiton, prise d'assez près dans les mors de l'étau. Celui-ci évacue les calories, la réglette reste assez fraîche, et dans ces conditions le culot a bien du mal à chauffer.
J'ai depuis longtemps abandonné la gamelle plate avec un peu d'eau, dans laquelle on range les douilles qu'on chauffe l'une après l'autre avant de les faire tomber dans l'eau.
Car au moindre faux mouvement tout bascule comme des dominos, les recuites et les autres...
Et quand on chauffe une douille, les voisines ramassent plus ou moins de chaleur, de façon non quantifiable.
Re: transformation et recuit
J'ai bien lu et relu quelques techniques de recuit , et je viens juste de tenter l'experience au + simple :
J'espere qu'il n'y a pas de contre indication pour le .223 R.
Le chalumeau est posé ainsi que la visseuse , j'appuie juste sur la "gachette" de cette derniere pour obtenir la vitesse la + lente .
J'ai lu qu'il fallait attendre le rouge foncé , finalement je ne vois qu'un seul rouge qui descend vers le culot + le temps passe .
Je suis surpris de la vitesse à laquelle l'etui rougit (qq sec ) . Si j'attends que le rouge soit à moitié de la douille je suppose que c'est trop, à voir la trace sur mon étui froid...
Faudrait il donc arreter le chalumeau juste après que le rouge ait atteint (pas la tarte) le niveau de l'épaulement ?
J'espere qu'il n'y a pas de contre indication pour le .223 R.
Le chalumeau est posé ainsi que la visseuse , j'appuie juste sur la "gachette" de cette derniere pour obtenir la vitesse la + lente .
J'ai lu qu'il fallait attendre le rouge foncé , finalement je ne vois qu'un seul rouge qui descend vers le culot + le temps passe .
Je suis surpris de la vitesse à laquelle l'etui rougit (qq sec ) . Si j'attends que le rouge soit à moitié de la douille je suppose que c'est trop, à voir la trace sur mon étui froid...
Faudrait il donc arreter le chalumeau juste après que le rouge ait atteint (pas la tarte) le niveau de l'épaulement ?
Dernière édition par minou81 le Ven 23 Aoû 2019 - 15:36, édité 1 fois
minou81- Membre confirmé
- Nombre de messages : 484
Age : 67
Localisation : pays de cocagne
Date d'inscription : 13/09/2015
Re: transformation et recuit
Faut pas recuire trop bas, sauf en prévision de re-formages particuliers (et quand les essais en ont montré la nécessité). Dans les cas normaux, le collet et l'épaulement ça suffit bien (difficile de recuire tout le collet sans chauffer aussi l'épaulement).
La coloration de température n'est appréciable qu'en lumière faible, non fluorescente : éclairage par une ampoule incandescente de 25 à 40 W, ou à défaut une ou deux bougies. Ou même la seule lumière de la torche à butane.
Ce qu'on appelle "rouge sombre naissant" c'est quand un rouge sombre commence à apparaître, presque pile-poil à 500° ; c'est pas visible dans le panache de la flamme du gaz, qu'il faut promener et écarter un peu pour surveiller la couleur. Quand le rouge devient visible à travers la flamme, il est déjà bien avancé : ça donne un recuit important, et un collet tout mou (plutôt trop mou).
Quant à faire tout un cinéma pour que la douille tourne pendant la chauffe ... bof ... Le rouge fait aisément le tour tout seul, et pour améliorer les choses on peut placer de l'autre côté un petit réflecteur (un éclat de brique réfractaire légère), qui "enroulera" la flamme autour de la douille.
Le montage sur perceuse a l'inconvénient de prendre un certain temps pour le décrochage, donc le recuit peut durer plus ou moins longtemps, et cheminer plus ou moins loin vers le culot. Il faudrait tenir la perceuse en main, et dès le rouge naissant la plonger dans un seau d'eau (enfin, pas la perceuse entière, juste le bout : la douille et son support).
Le "plongeoir" est tout de même infiniment plus simple, et permet une cadence bien supérieure.
Faut seulement trouver une astuce pour laisser brûler le gaz sans déplacer la flamme : donc pour placer la douille suivante sans se cramer les doigts. Les distributeurs "automatiques" rotatifs ou linéaires, c'est tout de même compliqué et parfois les douilles culbutent si le mouvement est trop saccadé...
Je dois prochainement recuire un lot de douilles : je vais essayer de bricoler un dispositif semi-automatique de construction très simple (alimentation manuelle douille par douille, mais placement dans la flamme et largage dans l'eau par un bras mécanique (donc sans se cramer les doigts). Avec possibilité d'asservir le largage à un chronomètre ou un capteur de température.
Parce-que les "rotos" motorisés avec trémie d'alimentation automatique, c'est surtout intéressant pour se faire plaisir à les construire...
Si ça marche je vous donnerai les détails.
La coloration de température n'est appréciable qu'en lumière faible, non fluorescente : éclairage par une ampoule incandescente de 25 à 40 W, ou à défaut une ou deux bougies. Ou même la seule lumière de la torche à butane.
Ce qu'on appelle "rouge sombre naissant" c'est quand un rouge sombre commence à apparaître, presque pile-poil à 500° ; c'est pas visible dans le panache de la flamme du gaz, qu'il faut promener et écarter un peu pour surveiller la couleur. Quand le rouge devient visible à travers la flamme, il est déjà bien avancé : ça donne un recuit important, et un collet tout mou (plutôt trop mou).
Quant à faire tout un cinéma pour que la douille tourne pendant la chauffe ... bof ... Le rouge fait aisément le tour tout seul, et pour améliorer les choses on peut placer de l'autre côté un petit réflecteur (un éclat de brique réfractaire légère), qui "enroulera" la flamme autour de la douille.
Le montage sur perceuse a l'inconvénient de prendre un certain temps pour le décrochage, donc le recuit peut durer plus ou moins longtemps, et cheminer plus ou moins loin vers le culot. Il faudrait tenir la perceuse en main, et dès le rouge naissant la plonger dans un seau d'eau (enfin, pas la perceuse entière, juste le bout : la douille et son support).
Le "plongeoir" est tout de même infiniment plus simple, et permet une cadence bien supérieure.
Faut seulement trouver une astuce pour laisser brûler le gaz sans déplacer la flamme : donc pour placer la douille suivante sans se cramer les doigts. Les distributeurs "automatiques" rotatifs ou linéaires, c'est tout de même compliqué et parfois les douilles culbutent si le mouvement est trop saccadé...
Je dois prochainement recuire un lot de douilles : je vais essayer de bricoler un dispositif semi-automatique de construction très simple (alimentation manuelle douille par douille, mais placement dans la flamme et largage dans l'eau par un bras mécanique (donc sans se cramer les doigts). Avec possibilité d'asservir le largage à un chronomètre ou un capteur de température.
Parce-que les "rotos" motorisés avec trémie d'alimentation automatique, c'est surtout intéressant pour se faire plaisir à les construire...
Si ça marche je vous donnerai les détails.
Re: transformation et recuit
Au plus simple : je saisi la base du Shell Holder avec une pince longs-becs ; l'étui est posé dedans ; je tourne le poignet pour enrouler la flamme ( dans la pénombre ) .
Une fois au rouge sombre , 180 ° de rotation et hop ! l'étui tombe dans l'eau .
Pour les mêmes raisons que Verchère j'ai abandonné depuis longtemps la technique des étuis en attente dans l'eau .
Une fois au rouge sombre , 180 ° de rotation et hop ! l'étui tombe dans l'eau .
Pour les mêmes raisons que Verchère j'ai abandonné depuis longtemps la technique des étuis en attente dans l'eau .
deGuers- Pilier du forum
- Nombre de messages : 4532
Age : 70
Localisation : sous les tropiques ...
Date d'inscription : 23/12/2010
Re: transformation et recuit
J'ai fait l'experience en pénombre , le soir sans eclairage..ce qui m'inquiete est de ne pas avoir aperçu ce fameux rouge sombre , mais juste un rouge plutot clair au début et "normal" par la suite .
Je vais retenter ce soir
Je vais retenter ce soir
minou81- Membre confirmé
- Nombre de messages : 484
Age : 67
Localisation : pays de cocagne
Date d'inscription : 13/09/2015
Re: transformation et recuit
Tu devrais respecter un angle vers l'avant de 45 ° avec ta flamme par rapport à l'axe de ta visseuse, ça permet de diriger l'exces de chaleur plus vers le devant et donc moins vers l'arrière de l'étui. Une simple technique de brasage sans plus.minou81 a écrit:J'ai bien lu et relu quelques techniques de recuit , et je viens juste de tenter l'experience au + simple :
J'espere qu'il n'y a pas de contre indication pour le .223 R.
Le chalumeau est posé ainsi que la visseuse , j'appuie juste sur la "gachette" de cette derniere pour obtenir la vitesse la + lente .
J'ai lu qu'il fallait attendre le rouge foncé , finalement je ne vois qu'un seul rouge qui descend vers le culot + le temps passe .
Je suis surpris de la vitesse à laquelle l'etui rougit (qq sec ) . Si j'attends que le rouge soit à moitié de la douille je suppose que c'est trop, à voir la trace sur mon étui froid...
Faudrait il donc arreter le chalumeau juste après que le rouge ait atteint (pas la tarte) le niveau de l'épaulement ?
JM du 41.
JIEME41- Pilier du forum
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Age : 65
Localisation : Région Centre
Date d'inscription : 29/05/2018
Re: transformation et recuit
Pas bête
minou81- Membre confirmé
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Age : 67
Localisation : pays de cocagne
Date d'inscription : 13/09/2015
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