MAS 49-56 en .300 Savage

Bonjour à tous

j'ai craqué lors d'une vente aux enchères sur un 49-56 (et sur un Chassepot ... les deux extrêmes!) j'en avais envie depuis longtemps, comme beaucoup ici, je l'ai bien remarqué ...
Je n'ai pas fait la fine bouche, c'est une arme en "C" (à répétition manuelle, donc) ce qui apporte l'avantage de ne pas utiliser une des 12 précieuses autorisations tout en laissant l'arme dans sa configuration d'origine (chargeur amovible ... du coup j'en ai 6!) et de plus (enfin, c'est plutôt un moins) recalibrée jadis en .300 Savage  

Le voici, avec quelques accessoires :









Le marquage du calibre d'origine est rayé, mais assez discrètement, et le canon porte la marque du nouveau calibre :





Bien sûr, cette arme est déclarée (et même 2 fois : par moi et par le commissaire - priseur, du coup j'ai 2 documents différents!).

Question subsidiaire : est-il possible de la repasser en 7,5X54 réglementaire? Je l'aimerai encore plus ...

Bien cordialement,
Jean-Marc

La .300 Savage est plus courte que la 7,5, regarde si la chambre a été frettée ...

Si c'est le cas, il doit être possible de revenir au 7,5 ...

... et l'alidade du lance-grenades doit être SOUS l'obturateur d'évent ...

A+

 Question bête : avec ce type d'arme semi-automatique transformée en arme à répétition, le système de verrouillage encaisse-t-il plus d'efforts au tir que dans la configuration semi-auto? Y a-t-il des précautions à prendre de ce côté (charges un peu plus light)?

Je viens de "jeter un oeil" sur les fiches CIP du 7,5 x 54 MAS et du 300 Savage:

effectivement très peu de différence, à part la longueur de la cartouche:

longueur totale du 7,5 x 54: 76 mm

longueur totale du 300 Savage: 66,04 mm

Bonsoir

Très beau fusil

Bons tirs

Jean-marc

garand76 a écrit:Question bête : avec ce type d'arme semi-automatique transformée en arme à répétition, le système de verrouillage encaisse-t-il plus d'efforts au tir que dans la configuration semi-auto? Y a-t-il des précautions à prendre de ce côté (charges un peu plus light)?

Les culasses à emprunt des gaz restent calées (encaissent donc toute la pression) au moins jusqu'à ce que le projectile passe au niveau de l'évent. Celui-ci étant placé assez loin, ça se produit longtemps après le pic de pression, que la culasse a donc supporté en totalité.
La transformation à répétition revient à fermer l'obturateur d'évent, ce qui était prévu d'origine pour le tir des grenades.

On peut même penser que la culasse n'étant pas ouverte brutalement par les gaz de poudre, sa manoeuvre manuelle sera plus douce et déglinguera moins le bazar...

Pour ma part, je déplorerais toutefois que le bouton soit si petit : en semi-auto l'ergonomie demandait qu'il soit compact, tandis qu'en répétition on le préfèrerait plus largement dimensionné.