bonne pioche

trouvaille sympa ce matin en brocante



un vieux coffret en bois de marque "excelsior" attire mon attention ...

mmmh sympa !



un ensemble de fraises avec pilotes de diffèrentes tailles ainsi que les montages sur cônes morse numéro 1 et 2 ...

affaire conclue pour 5 euros

ça tombe bien , j'ai des étuis de 348w modifiés en 10,4x38 a raccourcir a la maison.
le temps de réaliser un pilote au bon diamétre



parfait



on monte l'ensemble avec une fraise au bon diamètre sur la perçeuse a colonne



et hop ,on remise a longueur des douilles en quelques secondes ,c'est nickel



fini les longues séances de case trimmer.
on trouve de tout en brocante

superbe trouvaille!

Et pas cher, et paraissant neuves !

Moi j'me fais chier à les fabriquer entièrement. Et comme je suis pas fortiche en affûtage, pour que les arêtes soient équilibrées j'en mets qu'une ; si le pilote est bien ajusté, en lubrifiant à l'huile bien filante une seule arête suffit, même dans l'acier (mais vaut mieux un pilote interchangeable, parce qu'il souffre vilainement).

certaines fraises sont encore recouvertes de leur gangue de protection , quand il m'a annonçé le prix ,j'ai acheté sans hésiter.
pis c'est pas du Chinois badgame .
le pilote je l'ai ajusté "libre" avec une goutte d'huile ,c'est parfait ,il suffit de tenir la douille a la main en appuis sur une cale de bois ,ça bouge pas., parfois une bavure viens coinçer la douille ,mais c'est sans danger ,on laisse tourner ,j'arrête la perçeuse et je décoince.

Le montage de la fraise sur une perceuse est commode, mais souffre d'un défaut intrinsèque :
Avec la fraise en rotation et la douille fixe, si celle-ci est présentée à peine de travers on obtient une tranche de collet légèrement oblique.
Alors que si la douille tourne devant une fraise fixe, la tranche de collet est toujours perpendiculaire à l'axe de rotation ; mais c'est moins simple à mettre en oeuvre...

Il faudrait au moins fixer sur la table de perceuse un dispositif de centrage bien aligné sur la broche. Par exemple un pion en plastique engagé dans le logement d'amorce, ou une rondelle au Ø du bourrelet.

dans mon cas , c'est moins gênant ,je n'utilise ce montage que pour faire une approche  lors de modification de douilles.
je m'arrête a 1mm et fini le travaille au case trimmer ,c'est pour m'épargner de longue séances avec cet outil.

Dans ce cas pas de problème, effectivement.
Et il y a moins de risques de massacrer une douille, qu'en procédant à la scie ou au coupe-tubes (cité juste pour mémoire, car sur les douilles ça va franchement pas bien).

mon cher verchère , je vais t'en faire voir une bonne ,toi qui est curieux de tout et connaisseur en mécanique.il y a deux ou trois ans ,en brocante ,j'ai acheté cet étrange objet pour trois fois rien.
j'ai mis un peu de temps a en identifier l'origine et l'usage. j'ai cru un instant avoir acheté un mini tour de précision (pour 15 euros) mais j'ai vite du déchanter arrivé a la maison ,la vitesse de rotation était bien lente
la boite en bois porte le numéro 3,on voit pas bien sur la photo , mais l'ensemble est monté sur un socle articulé et inclinable.











alors , a quoi ça sert ?????

J'aime bien les énigmes, mais là c'est pô facile !
Pour le minitour, même sans connaitre la vitesse de rotation c'est barré, il manque au minimum le porte-outil et un vrai mandrin.
Bon, là on a une contrepointe à droite et une sorte de mandrin sans mors à gauche avec une pointe aussi.
Sur ce plateau, le taquet doit jouer le rôle d'entraineur de la pièce travaillée.
Mais à quoi sert le jeu de pinces ?
Et finalement, où sont les outils ?

Du coup, pas d'outils, vitesse lente, entrainement en rotation d'une pièce maintenue entre deux pointes... une enrouleuse de "je ne sais pas trop quoi" ?
Une bobineuse de transformateurs ?

Bonjour à tous, je penserais à une pièce de rectifieuse, montée avec le plateau pousse toc comme sur la photo, tu rectifies entre pointes. 
En bloquant l'arbre, à l'aide d'un des boutons moletés (essayer pour trouver lequel), et en dévissant le gros bouton en bakélite tu dois pouvoir dévisser le plateau et chasser la pointe. Après cela tu devrais pouvoir utiliser les pinces. 15 balles cette merveille, c'est noël avant l'heure !!!

Paul.

en effet ,la grosse molette permet d'enlever le plateau et le remplaçer pas les pinces ,on chauffe piotre ...

Comme "Piotr Szut", je penserais à un élément de rectifieuse cylindrique (ou d'affûteuse).
Cet ensemble se fixerait alors sur une table orientable (pour faire les cônes) et coulissante (pour faire les pièces longues). Ceci placé devant une meule tournant dans le même sens (mais beaucoup plus vite)...
J'aurais éventuellement quelques schémas de manuel scolaire pour illustrer ça.

Je n'ai malheureusement pas ce superbe accessoire motorisé...
Mais un plus simple (sans contre-pointe, donc uniquement montage par pince) orientable en tous sens mais à rotation manuelle, pour affûter les fraises "à queue".
Et un autre avec système de crémaillère comme les bancs à rayer, pour affûter les alésoirs hélicoïdaux entre pointes.
Et la machine qui va dessous (la taille d'un gros lave-linge, mais en fonte généreusement cloisonnée, et qui pèse largement 500 kg). Mais elle n'est pas encore en service, y-a "un peu" de boulot à faire dessus (principalement, virer la crasse et le cambouis durci partout, y compris dans les canalisations de lubrification)...

bon , et bien considérons que vous avez trouvé tout les deux.
comme je n'avais aucune utilité de cet engin, mais que surtout ,je voulais savoir ce que c'était . j'ai fini par mettre une annonce dans le bon coin avec photos et poser la question.
la réponse se fit un peu attendre , mais un jour un monsieur me téléphone ,qui connaissait parfaitement cet outil et son histoire , ils furent fabriqués au nombre de 5 par la SNECMA dans les années 50 ,ça se monte effectivement sur une rectifieuse ,il appelait ça une table sinus et servait a rectifier des éléments des premiers  turboréacteurs fabriqués par la firme.
le monsieur en question vit en region Parisienne et est retraité de la SNECMA ou il travaillait comme rectifieur.
il m'a envoyé des photos de son sous sol qui ressemble a un atelier d'usinage.

l'appareil a rejoint son maitre 

Alors, pour "Laurent C" voici la façon de monter une pièce. Même un peu plus compliquée ici, car c'est une pièce ne pouvant pas être prise directement, et nécessitant un mandrin porte-pièce.



Et pour ceux "qui voient pas de quoi qu'on cause", diverses dispositions-type de rectifieuse cylindrique :




A noter, sur les photos de "Veflat", le banc du dispositif : un rail prismatique. C'est en fait un trapèze très plat, fendu par une rainure centrale permettant le passage des boulons de serrage.
Disposition très en vogue après-guerre, pour les machines où l'on pré-positionne avant usinage des éléments coulissants, bloqués par un boulon durant l'usinage (machines de reprise pour opération unique, tours revolvers, etc). Le dessous de tous les éléments (poupée fixe, support de chariot, contrepointe ou support de tourelle) est alors usiné de façon identique, pour se monter sur un tel rail faisant toute la longueur du bâti.
Ce rail est plus facile rectifier et à ajuster que les anciennes dispositions (banc carré ou à queue d'aronde), et une fois rodé ne présente aucun jeu (et n'en prend pas à l'usure ; il ne nécessite donc pas de lardons de réglage).
Il était même utilisable en coulissement durant le travail, pourvu que les efforts plaquent constamment le chariot sur le rail (poupée mobile des tours automatiques Béchet, toujours tirée vers le bas par la tension  de la courroie de transmission).