K11 - J'ai encore craqué

vince24 a écrit:J'ai eu l'occasion de retourner au stand avec en même temps le K31 et le K11. 

Et bien... au delà de la précision pure, s'il fallait n'en garder qu'un, je crois que je garderai le K11 ! 

Je lui trouve un peu plus de charme historique (il est plus vieux) cosmétique (il est plus fin), on le tient mieux en main, et au tir, le recul me parait un peu plus soft (pourtant y a pas de raison !!) 

Et, plus objectivement, la détente est plus douce et progressive je trouve que celle du K31. Sur le K31, il y a une sorte de bossette assez dure, et le coup part ... d'un coup !

Et puis à 100 mètres la précision est honorable; même un mauvais tireur comme moi n'a pas de mal à rester dans le noir: 

MIMIBOURGUIGNON a écrit:Bonsoir  !
Je trouve vraiment sensass' de pouvoir suivre le fusil et son possesseur pratiquement à la trace grâce à ces quelques lettres et ces quelques nombres !!!
Il ne manque plus que le fameux petit papier derrière la plaque de couche, et la boucle est bouclée !
Mais je crois que cette " pratique " n'est arrivée qu'avec le K31 ... Exact ?
En tous cas, il en est ainsi des miens ! 
Dommage, même si le succès dans la recherche de l'ex-soldat X est mission impossible ?

vince24 a écrit:

Et bien il suffit de voir la marque au stylo en bas du noir de la C50. C'est là où j'ai scotché le haut d'un coeur de C50 pour la contrevisée, et cela permet aussi l'ajustement latéral. Je le marque pour me souvenir, pour la prochaine sortie en stand...

Notre vie de tireur serait quand même plus simple si Messieurs les ingénieurs des siècles précédents avaient prévu des hausses réglables dans toutes les directions au lieu de ne penser qu'à dézinguer leur prochain à 400 mètres et plus ! 

vince24 a écrit:... si Messieurs les ingénieurs des siècles précédents avaient prévu des hausses réglables dans toutes les directions au lieu de ne penser qu'à dézinguer leur prochain à 400 mètres et plus ! ...

Baccardi a écrit:Il semble être né en 1913, donc école de recrue en 1933; les débuts de l'étiquette sont à situer à l'avant GMl.

Il est issu d'une compagnie lourde de fusilier (Sch-were Füs-ilier Konpagnie) IV/129, la 4ème compagnie d'un bataillon est toujours la compagnie dite lourde car elle est la compagnie avec les armes d'appui du bataillon de fusilier (d'infanterie). A cette époque-là, il me semble que la compagnie lourde est la compagnie mitrailleur (avec les MG11).

Par la suite, chaque compagnie de fusilier disposera de sa section mitrailleur. Et la compagnie lourde disposera des mortiers de 8,1cm.

Baccardi a écrit:Je ramène mon grain de sel...

A 20 ans, on faisait l'école de recrues, qui dans ces années-là était sauf erreur d'une durée de 8-10 semaines. Le jeune soldat reçoit une arme. Dans les années considérées, c'était un K11.

Ensuite, il est possible que ce soldat:
- ait cessé l'armée: mort, invalide, dispensé (infirmier, policier, employé des postes ou des trains)... et il rendait son arme sauf s'il faisait du tir...
- il a pris de galon et il a échangé son fusil contre un pistolet...
- il était incorporé dans une fonction où le K31 était en dotation; il a rendu son K11 contre un K31 et le K11 a été redonné à un soldat dans une fonction où l'arme était le K11.

L'arme rendue retournait en arsenal dans tous les cas pour vérification et pouvait être remis à un autre soldat.

Les armes plus modernes sont toujours attribuées en premier lieu à l'infanterie. Mon régiment a fait partie des premiers à être doté du fass 90 en 91... On avait alors rendu nos 57... qui ont été réattribués dans la DCA. Mais compte tenu du fait que des hommes sont absents à chaque service.... il a fallu environ 8 ans avant que le 100% du régiment soit dûment doté du 90.

Revenons à notre mouton: de 20 à 32 ans, le soldat était dans l'élite et avait un service de 2-3 semaines chaque année.
Puis il passait dans la Landwehr jusqu'à 42 ans, avec quelques services de 2 semaines.
Puis jusqu'à 50 ans, il servait dans le Landsturm.

Landwehr et Landsturm n'ont jamais été traduits en français à ma connaissance.

Pendant le XXème siècle, les durées des services ont varié, les âges aussi.

Quand j'ai fait mon service de base, on était en pleine guerre froide, 90% des hommes faisaient du service et c'était jusqu'à 50 ans. L'armée comptait plus de 1 million d'hommes. Une folie...

père cuteur a écrit:

Baccardi a écrit:Je ramène mon grain de sel...

Ah et sur cette période si longue de service , approximativement  combien de munitions un milicien est il amené à tirer , instruction et tir obligatoire .

père cuteur a écrit:merçi , donc hors privatisation , on peut estimer que les armes suisses que nous achetons aujourd'hui ont de 5 à 10000 coups au compteur ,

au maximum selon l'unité à laquelle était affectée l'arme .

Baccardi a écrit:... Landwehr et Landsturm n'ont jamais été traduits en français à ma connaissance. ...