Derringer, on remonte dans le temps

Bonjour,

Une petite pièce intéressante que je tiens de mon oncle Henry Deringer (c'est pas vrai ) :



Attentez, j'ouvre la vitre



C'est juste un Derringer type III en 41, je l'aime bien, c'est ma 1ère acquisition il y a assez longtemps 



Le bronzage est presque tout parti mais il est en bon état, avec des rayures comme ça:



Quasi miroir.

C'est une des armes mythiques du Far West, des femmes de petite vertue et des joueurs de poker (j'ai pas trouvé des femmes de petite vertue, j'ai donc créé l'environnement joueur)

A +

Jolie composition,
merci pour le partage !

Il est vraiment très beau.......et irait bien avec celui là 

Joli Remington Derringer, mais pas dans la bonne rubrique. 

Sujet déplacé.

J'ajoute ma petite contribution au sujet...
Voici le mien :















Historique et présentation :

A l'origine, le Deringer était un petit pistolet monocoup inventé à Philadelphie par l'armurier américain Henri Deringer et commercialisé de 1835 à 1868. Très rapidement, d'autres manufactures américaines fabriquèrent des pistolets de poche sous le même nom, si bien que l'appellation Deringer finit par désigner toute arme de ce type. Néanmoins, ces fabricants ont mal orthographié le nom de l'inventeur, avec deux ''R'' au lieu d'un, d'où la graphie actuelle de ''Derringer''.

Alors que le modèle initial était un pistolet à un coup, la manufacture Remington commercialisa des Derringer munis de deux canons superposés. Ces pistolets, appelés ''Double Derringer'' ou ''Derringer Over Under'', sont issus d'un brevet déposé le 12 Décembre 1865.

Le Derringer Remington fut produit de 1866 à 1935. Il s'agissait d'un pistolet en simple action, d'une longueur de 12,1 centimètres et d'un poids de 330 grammes. La détente était de type mexicaine. L'intérieur des canons comportait cinq rayures à gauche.

D'une longueur de 3 pouces (7,6 centimètres), les deux canons basculaient vers le haut pour le rechargement de l'arme. Sur le coté droit de la carcasse, un levier pivotant assurait le verrouillage et le déverrouillage des canons.

La finition de l'arme était bronzée (''blued'') ou nickelée. Les plaquettes de crosse étaient en bois, en gutta-percha ou en nacre.

Pour satisfaire les commandes de clients fortunés, certains Derringer Remington étaient argentés ou dorés, dotés de plaquettes en ivoire ou ornés de fines ciselures. De rares exemplaires furent gravés à l'usine mais, dans la grande majorité des cas, ces opérations d'embellissement ont été réalisées par des armuriers locaux.

Au niveau de la platine, un petit mécanisme rotatif modifiait la position du percuteur afin qu'il frappe alternativement la chambre supérieure (''Over'') et la chambre inférieure (''Under'').



A partir de 1867, un extracteur coulissant fut ajouté sur le coté gauche des canons, afin de faciliter l'extraction manuelle des deux douilles (pièce n°11 sur l'éclaté ci-dessous).



Le numéro de série d'un Derringer Remington ne permet pas d'en déterminer l'année de fabrication. D'après des informations recueillies sur le net, ces pistolets étaient numérotés de 1 à 9999, puis la numérotation recommençait de 1 à 9999, et ainsi de suite... Il ne s'agissait donc pas vraiment d'un numéro de série, mais plutôt d'un numéro d'assemblage.

De calibre 41 Short à percussion annulaire, la munition du Double Derringer était coiffée d'une ogive en plomb d'un poids de 8,4 grammes et d'un diamètre de 10,31 mm (.406). Propulsée par une charge de 10 à 15 grains de poudre noire (0,65 à 0,97 gramme), sa vitesse en sortie de canon atteignait 165 à 180 mètres/seconde, selon la charge de poudre.



Durant les 70 ans de fabrication, quatre modèles de Derringer Remington se sont succédé, pour une production totale d'environ 150 000 exemplaires :

- Le premier modèle a été fabriqué en 1866. Son double canon était marqué "MANUFACTURED BY E.REMINGTON & SONS ILION N.Y" sur le côté droit, et "ELLIOT'S PATENT DEC.12.1865" sur le côté gauche.

- Le deuxième modèle, fabriqué de 1867 à 1887, était marqué ''E.REMINGTON & SONS ILION N.Y'' et ''ELLIOT'S PATENT DEC.12.1865'' sur la partie supérieure du canon et en deux lignes.

- Le troisième modèle, fabriqué de 1888 à 1911, était marqué ''REMINGTON ARMS CO. ILION N.Y'' en une seule ligne, sur la partie supérieure du canon.

- Le quatrième modèle, fabriqué de 1912 à 1935, était marqué ''REMINGTON ARMS UMC CO. ILION N.Y'' sur la partie supérieure du canon.

A la fin du XIXème siècle, le ''Double Derringer'' était devenu la référence des ''Emergency Guns'', c'est à dire des armes de défense ''pour les cas d'urgence''. Sa petite taille permettait de le dissimuler dans une botte, la poche d'un gilet ou la manche d'une veste.

les rayures sont superbes et belle présentation

Oui...L'arme est bien belle et la présentation vraiment intéressante !
Je suis juste surpris par la relativement faible quantité produite pour une telle durée...de plus ces armes sont vraiment assez fréquentes sur le marché hexagonal depuis une quarantaine d'années...j'en aurais, bêtement, déduit des quantités produites plus importantes....  
Et les résultats au tir, puisque l'on retrouve cette munition ?????

Très belle pièce, avec sa patine qui lui donne un charme certain.

Superbe presentation Balanin    
A pousser le vis,
mettre la montre a l heure du calibre  

Superbe, magnifique et rare Belle présentation !

J'en ai cherché un en 38 ou 41 longtemps notamment dernièrement sur PAAF2,
il y en avait un très beau avec son coffret d'origine à "seulement 350€... Mais en 22 Mag

On en trouve en neuf dans deux armureries françaises... 1050€ le bout et sans le coffret
American Derringer, juste une housse matelassée bien moche... Ils se les gardent.

Comme je fais du CAS, j'ai par contre acheté deux petits Ardesa Derringer Vest Pocket en .31 PN
et commencé la fabrication d'un coffret... Reste du boulot pour que ce soit bien mais l'idée est là.
Et attention ce petits machin fonctionnent très très bien de 3 jusqu'à 5 mètres (longueur d'une table de poker) :twisted:

Et avec leur copains les 1873 en 45LC :twisted:

Belles petites armes que ces Derringer-Remington ...

Une des toutes premières armes de ma première collection.

Le mien était un 1st Model (avec le marquage sur la bande séparant les canons), finition nickelée.

Je l'avais acheté 50 F à un camarade de chambrée, à St Maixent, en 1967, pour le fun, mais surtout parce qu'à l'époque j'achetais tout ce qui passait à ma portée ! Je n'ai jamais tiré avec, bien que l'arme m'ait été fournie avec une poignée de cartouches de .41 annulaire en vrac ... Il est vrai qu'alors, je me disais que ces cartouches devaient être contemporaines de l'arme, et qu'il valait mieux les garder pour la collection !

Affecté au 2e RIMa du Mans au retour de mon premier séjour outre-mer, en 1972, je fis dans cette ville la connaissance de très bons collectionneurs civils, dont l'un, le docteur A......, m'échangea mon Derringer contre un Dreyse 1907* en excellente condition.

J'ai pensé avoir fait une bonne affaire, mais je pense qu'au final, ce jeune renard (il n'était pas vieux), beaucoup plus expérimenté que moi (j'avais 23 ans), a dû être gagnant ...!

A+

* Saisi en 1979 avec les armes du musée de Gruissan. Il portait le n° 107487. Ces armes nous ayant été restituées après neutra, il a été mis sur le marché de la collec en 1981-82, si quelqu'un le voit, qu'il lui passe le bonjour ...

Bonjour.
Un cousin espagnol ,je pense,en 44Henry

Richelieu a écrit:


Un cousin espagnol ,je pense,en 44Henry

Pardon pour le déterrage, mais cette copie hispanique semble avoir un extracteur automatique... est-ce le cas?
A t'elle un marquage qui permet de l'identifier comme espagnole? Des copies mexicaines existent aussi.

Peut être un Garate y Anitua, dont la qualité équivalait les originaux américains?

EXTRAORDINAIRE....   bienvenue...il est beau !

Moi j'aime bien ces petits revolvers/pistolets de saloon!

hello 
très belle vitrine 

cromagnon 07 a écrit:hello 
très belle vitrine 

voui !
et j'aimerai bien avoir un jour...

pour les moins de 20 30 40 ans, je me souviens du temps ou les grenaille était en vente libre et avoir acheté un en 22 et donné à un copain qui voulait occire des rats dans le poulailler de ses grands parents
il était jolie et fonctionnait à merveille
un vrai d'origine, un jour...
mais régalez nous avec des photos des vôtres...

2 Remington en situation :

Et 3 Colt aussi :

Bonsoir.
Réponse-tardive- a Oxi 81.
Aucuns marquages et l'extracteur fonctionne au basculement ,a fond ,des canons.
Cordiales excuses.

Richelieu a écrit:Bonsoir.
Réponse-tardive- a Oxi 81.
Aucuns marquages et l'extracteur fonctionne au basculement ,a fond ,des canons.
Cordiales excuses.

Merci, c'est donc bien un extracteur automatique. Contrairement au Deringer 95 de Remington qui, lui, est manuel.

WICHITA a écrit:

cromagnon 07 a écrit:hello 
très belle vitrine 

voui !
et j'aimerai bien avoir un jour...

pour les moins de 20 30 40 ans, je me souviens du temps ou les grenaille était en vente libre et avoir acheté un en 22 et donné à un copain qui voulait occire des rats dans le poulailler de ses grands parents
il était jolie et fonctionnait à merveille
un vrai d'origine, un jour...
mais régalez nous avec des photos des vôtres...

hello 
les derringer en 22 a grenaille n'étaient franchement pas efficaces pour éradiquer les rats
dans les années 90 j'en avais modifié un en lui faisant de vrais canons avec un morceau de canon de carabine 22 LR et ça percait bien les portières de 4L a dix mètres 

oxi81 a écrit:

Richelieu a écrit:Bonsoir.
Réponse-tardive- a Oxi 81.
Aucuns marquages et l'extracteur fonctionne au basculement ,a fond ,des canons.
Cordiales excuses.

Merci, c'est donc bien un extracteur automatique. Contrairement au Deringer 95 de Remington qui, lui, est manuel.

Bonsoir.
Je dirais plutot mécanique.

Merci au forum qui est un puit de renseignements , même si ce n'est pas du réglementaire  .
Mon Derringer (depuis peu). 
41 Rimfire UMC.