Rails de lunette, au mètre ?

Le sujet de "flakvierling", K11 TLD (cliquez ici pour voir les photos), m'a donné des idées...
Certes le dispositif n'est pas beau ; franchement pas beau ! Mais oh combien commode pour greffer une lunette sans forer quelque trou que ce soit...
Me voici donc rêvant de tels dispositifs sur plusieurs de mes armes ; plutôt provisoires, le temps d'optimiser la munition.
En effet, si l'on admet la fabrication de consoles contournées pour aller se prendre sur les vis disponibles là où elles sont, l'horizon s'élargit.
Mais il reste le problème du rail "normalisé", bien pratique si l'on n'a pas une lunette par arme.

En l'occurence, ma vieille Bushnell est équipée de colliers Weaver. Puis-je espérer trouver quelque part du rail de forme adéquate, au mètre, avec le dessous brut et assez épais pour l'ajuster au support ?
Ou au contraire du rail plutôt mince, bien plat dessous, à visser sur une pièce intermédiaire ?

Sinon, j'ai remarque qu'un type de rail acier pour coulisseaux à billes, pas mal utilisé dans l'industrie, avait des angles abattus convenant relativement bien aux embases Weaver, malgré le peu de prise :


Quelqu'un a-t-il déjà essayé cela ?

Je pense que ça ne doit pas etre trop compliqué de faire usiner un rail , finalement c'est juste un acier plat avec des chanfreins sur la longueur et des rainure perpendiculaires...
Un tourneur /fraiseur saura surement faire ça a son boulot apres les heures...

reglofrance a écrit:Je pense que ça ne doit pas etre trop compliqué de faire usiner un rail , finalement c'est juste un acier plat avec des chanfreins sur la longueur et des rainure perpendiculaires...
Un tourneur /fraiseur saura surement faire ça a son boulot apres les heures...

Certes, quoique même par chez nous dans l'Est industrieux les fraiseuses soient moins courantes ; et surtout "après les heures"... ça ne se fait plus guère : ils en sont presque à la fouille rectale !
Ma question était de pure fénéantise, pour une fois : il suffirait que je range tout le merdier accumulé sur la raboteuse (raboteuse à métaux, pas à bois - celle à bois est d'ailleurs moins encombrée).

Bon, ben puisque personne ne s'est précipité pour me donner une litanie de sites internet où ça s'achète tout fait, pour une fois l'auto-fabrication ne serait pas une figure de style ; y-a pu qu'à !
Mais mince alors, où vais-je arriver à caser le merdier qui encombre cette machine ?

Verchère a écrit:
Mais mince alors, où vais-je arriver à caser le merdier qui encombre cette machine ?

 

Facile ... Sur la fraiseuse à bois bien sûr !   

cd ram a écrit:

Verchère a écrit:Mais mince alors, où vais-je arriver à caser le merdier qui encombre cette machine ?

Facile ... Sur la fraiseuse à bois bien sûr !   ;) 

Rigole pas, je précise toujours parce-que plus personne ne connaît, les raboteuses à métaux. C'est au point de vue du principe comme qui dirait complètement l'inverse d'un étau-lîmeur et ça utilise le même genre d'outil (un simple outil de tour), mais la construction est très différente.
Trés économique en outillage, mais très lente au travail, cette machine excellait dans le rabotage de surfaces planes (tables de machines) et de glissières. J'ai fait sur la mienne des choses intéressantes...

Par curiosité, as-tu une photo Merci, elles ont souvent un banc très long ...

c'est quand même pas si vieux que ça les raboteuses a métaux  

JLH4590 a écrit:c'est quand même pas si vieux que ça les raboteuses a métaux

Certes, j'en ai même vu de toutes récentes, pour raboter des poutrelles servant à construire des ponts roulants : mouvement de table à vérin hydraulique et 2 porte-outils, l'un classique à bascule, l'autre avec un bloc-moteur de fraiseuse. Le banc (posé au sol) faisait bien 6 à 8 mètres, voire 10 !
Mais le genre de la mienne, format "table de cuisine", est un peu oublié (c'est pour ça que je l'ai eue pas cher, le ferrailleur était surpris que je sache de quoi il s'agissait, et il se voyait déjà obligé de la fracasser pour la fonte. C'aurait été dommage : provenant d'un atelier d'entretien de tissage, elle avait fort peu servi).
Le mouvement est à bielle, la course maxi doit faire dans les 70 à 80 cm, table de 80 cm, hauteur de la potence 1.80 m. Quelques bidouillages très fonctionnels provenant de son usage précédent : avance automatique latérale (sans doute partiellement d'origine) et boîte de vitesses... d'automobile.
Désolé, pas de photo pour l'instant à cause de la raison donnée plus haut : disparaît sous un abominable tas de merdier !
Va falloir que je la remettte en lice ; ça serait bien de faire çà dessus un canon octogonal... Au premeirs travaux armuriers, des photos, c'est promis.